Abdoulaye Baldé sans relief et sans allure militaire a cédé le poste au guerrier Bécaye Diop plus spartiate qui lui-même laisse sa place à un Ousmane Ngom désireux de rentrer dans les bonnes grâces du prince, après le vaudeville de l'audience de l'artiste Tiken Jah Fakoly au cours de laquelle le président n'a pas hésité à le qualifier de "gaffeur" ; Bécaye Diop nouvel homme fort des Forces armées est à loger à la même enseigne depuis un certain Magal de Touba, mais aussi lorsqu'il a démontré ses velléités autoritaires avec les enfants de la Casamance auxquels il voulait envoyer les forces de l'ordre.
La timide secousse du 11 septembre sénégalais n’est pas terrible : un jeu de chaises musicales en pleine tourmente pour un gaffeur invétéré qui reprend du galon, un Abdoulaye Baldé tout en or mais piètre orateur et débatteur et un Ousmane Ngom qui a résisté à la tourmente familiale et à une éviction ratée en mai dernier n’ont donné aucun espoir de changement au Sénégal. Le remaniement de juin dernier était déjà une incongruité avec ces ministères sans portefeuille et sans consistance (Awa Ndiaye) ; celui de samedi revêt les allures d'une déclaration de guerre du candidat Abdoulaye Wade pour 2012 et qui reprend les plus fidèles pour imposer la paix au champ politique. Une nouvelle gaffe dans la galaxie de l'Alternance ?
Le président de la République qui venait de lancer un énième appel au dialogue aurait dû, en effet, laisser à l'opposition le temps de réagir autrement que par une demande de départ du président pour 2012 et par la sempiternelle ritournelle : la sincérité de l'appel ; elle gagne ainsi au final avec un réajustement ministériel qui n'augure rien de bon pour le champ social sénégalais : la presse relève en effet un premier passage de Me Ousmane Ngom et la "vaste opération de numérisation des cartes d’identité et d’électeur : la longue défaillance dans le processus de fabrication des cartes d’identité numérisées, -les partenaires étrangers ayant plié bagages avec leurs logiciels sécurisés pour-, qui avait suivi les élections était doublée par des relations heurtées avec l’opposition qui ne rate jamais une occasion de lui rappeler son passé, notamment quand il s’était allié au Ps, lors de la prise du pouvoir par Me Wade, entre autres griefs.
Les conditions d’attribution et d’exécution du marché de fabrication des cartes d’identité numérisées, alors que Me Ngom était au stratégique ministère de l’Intérieur, font l’objet de tous les commentaires…"
La timide secousse du 11 septembre sénégalais n’est pas terrible : un jeu de chaises musicales en pleine tourmente pour un gaffeur invétéré qui reprend du galon, un Abdoulaye Baldé tout en or mais piètre orateur et débatteur et un Ousmane Ngom qui a résisté à la tourmente familiale et à une éviction ratée en mai dernier n’ont donné aucun espoir de changement au Sénégal. Le remaniement de juin dernier était déjà une incongruité avec ces ministères sans portefeuille et sans consistance (Awa Ndiaye) ; celui de samedi revêt les allures d'une déclaration de guerre du candidat Abdoulaye Wade pour 2012 et qui reprend les plus fidèles pour imposer la paix au champ politique. Une nouvelle gaffe dans la galaxie de l'Alternance ?
Le président de la République qui venait de lancer un énième appel au dialogue aurait dû, en effet, laisser à l'opposition le temps de réagir autrement que par une demande de départ du président pour 2012 et par la sempiternelle ritournelle : la sincérité de l'appel ; elle gagne ainsi au final avec un réajustement ministériel qui n'augure rien de bon pour le champ social sénégalais : la presse relève en effet un premier passage de Me Ousmane Ngom et la "vaste opération de numérisation des cartes d’identité et d’électeur : la longue défaillance dans le processus de fabrication des cartes d’identité numérisées, -les partenaires étrangers ayant plié bagages avec leurs logiciels sécurisés pour-, qui avait suivi les élections était doublée par des relations heurtées avec l’opposition qui ne rate jamais une occasion de lui rappeler son passé, notamment quand il s’était allié au Ps, lors de la prise du pouvoir par Me Wade, entre autres griefs.
Les conditions d’attribution et d’exécution du marché de fabrication des cartes d’identité numérisées, alors que Me Ngom était au stratégique ministère de l’Intérieur, font l’objet de tous les commentaires…"