Après la capitale togolaise, les manifestations contre la nouvelle loi électorale et les restrictions de liberté s’étendent. De sources proches du Collectif sauvons le Togo (Cst, un regroupement de partis d’opposition et d’associations de la société civile), les populations d’Atakpamé et de Sokodé (villes situées à 160 et 300 km de Lomé) ont battu le pavé, ce jeudi.
Comme à l’accoutumé, elles ont été dispersées à coup de gaz lacrymogènes et de matraques par les forces de l’ordre. Des courses poursuites entre gendarmes et jeunes manifestants ont été également constatées dans les rues de ces villes.
A Kara, 400 km de Lomé, la police et la gendarmerie auraient fait irruption dans une réunion d’opposants. Selon ces mêmes sources, des responsables de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) du principal opposant, Jean-Pierre Fabre ont été appréhendés à Sokodé et à Kara.
« Ces manifestations ne sont pas autorisées. Au vue de ce qui s’est passé à Lomé, les forces de l’ordre ont reçu pour consigne d’éviter des troubles », a affirmé à AfriSCOOP, une source proche du ministère de l’Intérieur sous couvert de l’anonymat.
Selon des analystes, la répression mise en place par Lomé dénote d’une stratégie de « décapitation » de cette grogne populaire. 53 sympathisantes du Cst se trouvent actuellement à la prison civile de Lomé. Plusieurs responsables de ce collectif ont été brièvement interpellés en début de semaine.
« Nous n’allons pas abdiquer face à la force et à la violence. Ce mouvement ne fait que commencer et il ira à son terme avec la fin du régime autocratique et antidémocratique de Faure Gnassingbé », a déclaré Ferdinand Ayité, membre du collectif joint par AfriSCOOP.
Comme à l’accoutumé, elles ont été dispersées à coup de gaz lacrymogènes et de matraques par les forces de l’ordre. Des courses poursuites entre gendarmes et jeunes manifestants ont été également constatées dans les rues de ces villes.
A Kara, 400 km de Lomé, la police et la gendarmerie auraient fait irruption dans une réunion d’opposants. Selon ces mêmes sources, des responsables de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) du principal opposant, Jean-Pierre Fabre ont été appréhendés à Sokodé et à Kara.
« Ces manifestations ne sont pas autorisées. Au vue de ce qui s’est passé à Lomé, les forces de l’ordre ont reçu pour consigne d’éviter des troubles », a affirmé à AfriSCOOP, une source proche du ministère de l’Intérieur sous couvert de l’anonymat.
Selon des analystes, la répression mise en place par Lomé dénote d’une stratégie de « décapitation » de cette grogne populaire. 53 sympathisantes du Cst se trouvent actuellement à la prison civile de Lomé. Plusieurs responsables de ce collectif ont été brièvement interpellés en début de semaine.
« Nous n’allons pas abdiquer face à la force et à la violence. Ce mouvement ne fait que commencer et il ira à son terme avec la fin du régime autocratique et antidémocratique de Faure Gnassingbé », a déclaré Ferdinand Ayité, membre du collectif joint par AfriSCOOP.