Ce n’est pas tous les jours qu’un Français est défendu dans les journaux britanniques. Surtout avant même d’avoir joué le moindre match de Premier League. Fabien Barthez ou encore David De Gea peuvent en témoigner, la presse d’outre-manche se montre d’ordinaire très sévère avec les portiers étrangers qui viennent se frotter aux rudes combats de Premier League. Mais là, Hugo Lloris possède un avantage sur ses prédécesseurs : il est déjà considéré comme une victime du management d’André Villas-Boas, dont la cote de popularité est déjà au plus bas en Angleterre.
Sa sortie médiatique après le match contre Norwich a fait évidemment jaser dans nos contrées. Que nous, Français, soyons surpris du traitement qui semble déjà réservé à Lloris, paraît évident. Par contre, que les Anglais soient tout aussi véhéments à l’encontre d’AVB pour la même raison est bien plus surprenant. Aujourd’hui, le Daily Mirror ose même le comparer avec David Brent, personnage créé par Rocky Gervais pour la série The Office. Et c’est peu dire que ce personnage a des méthodes de gestion très contestées…
Hier, interrogé par Telefoot, Hugo Lloris avait lancé une petite phrase en réponse à AVB : « Cela ne fait pas plaisir à entendre, mais on verra cela plus tard ». Depuis, Brad Friedel s’y est mis lui aussi, lançant officiellement une concurrence que personne n’osait imaginer. Dès lors, c’est bien le management de Villas-Boas qui est contesté. Alors que Tottenham n’a pas gagné le moindre match, voilà qu’il remet en cause l’un des transferts majeurs de l’été chez les Spurs, ne le plaçant franchement pas dans des conditions idéales.
Pour les journaux anglais, c’est l’occasion de rappeler les tristes faits d’armes du coach portugais. A Chelsea d’abord, où ses décisions ont rarement fait l’unanimité (faire de Lampard un simple remplaçant, écarter un temps Ashley Cole après l’avoir humilié devant toute l’équipe, envoyer Alex et Anelka s’entraîner avec les jeunes, critiquer publiquement Cech et Essien). A Tottenham ensuite, où ses premiers choix ont déjà surpris (parler de Michael Dawon comme d’un capitaine potentiel avant de l’écarter du groupe et de le placer sur la liste des transferts). AVB est devenu l’entraîneur que la presse adore railler. Ou comment passer de Special Two au statut de vilain petit canard en l’espace de quelques mois.
Friedel : "Lloris va vouloir jouer, moi aussi..." par evidenceprod
Sa sortie médiatique après le match contre Norwich a fait évidemment jaser dans nos contrées. Que nous, Français, soyons surpris du traitement qui semble déjà réservé à Lloris, paraît évident. Par contre, que les Anglais soient tout aussi véhéments à l’encontre d’AVB pour la même raison est bien plus surprenant. Aujourd’hui, le Daily Mirror ose même le comparer avec David Brent, personnage créé par Rocky Gervais pour la série The Office. Et c’est peu dire que ce personnage a des méthodes de gestion très contestées…
Hier, interrogé par Telefoot, Hugo Lloris avait lancé une petite phrase en réponse à AVB : « Cela ne fait pas plaisir à entendre, mais on verra cela plus tard ». Depuis, Brad Friedel s’y est mis lui aussi, lançant officiellement une concurrence que personne n’osait imaginer. Dès lors, c’est bien le management de Villas-Boas qui est contesté. Alors que Tottenham n’a pas gagné le moindre match, voilà qu’il remet en cause l’un des transferts majeurs de l’été chez les Spurs, ne le plaçant franchement pas dans des conditions idéales.
Pour les journaux anglais, c’est l’occasion de rappeler les tristes faits d’armes du coach portugais. A Chelsea d’abord, où ses décisions ont rarement fait l’unanimité (faire de Lampard un simple remplaçant, écarter un temps Ashley Cole après l’avoir humilié devant toute l’équipe, envoyer Alex et Anelka s’entraîner avec les jeunes, critiquer publiquement Cech et Essien). A Tottenham ensuite, où ses premiers choix ont déjà surpris (parler de Michael Dawon comme d’un capitaine potentiel avant de l’écarter du groupe et de le placer sur la liste des transferts). AVB est devenu l’entraîneur que la presse adore railler. Ou comment passer de Special Two au statut de vilain petit canard en l’espace de quelques mois.
Friedel : "Lloris va vouloir jouer, moi aussi..." par evidenceprod