Ce samedi, tôt le matin, après avoir pris son petit-déjeuner, il prend comme d’habitude le chemin du Daara, l’air de rien, la tête dans les étoiles. Mais il ne sait que l’horreur l’attend dans un coin de la rue. Il ne le sait pas et marche tranquillement. A quelques mètres de son domicile, il tombe sur des (ou un) individus qui l’auraient pris en filature, ils le neutralisent et le conduisent, loin des regards indiscrets, derrière un bâtiment en construction. Et là, ceux qui l’ont traîné sur les lieux, l’égorgent de sang-froid et abandonnent lâchement son corps sans vie.
Une heure plus tard, le maître coranique, frère du père de Fallou, ayant remarqué son absence, informe ses parents. Mame Mor Ba, le père de l’enfant, est avisé par téléphone. C’est ensuite le père de l’enfant qui joint à son tour, Sokhna Sao, son épouse, qui lui répond sans ambages que Fallou a déjà quitté la maison familiale. Et comme d’habitude, après avoir pris son petit-déjeuner, il devrait être nécessairement à son Daara. Le mari insiste au bout du fil, auprès de son épouse, l’instruisant d’aller voir un peu plus clair avec le maître coranique.
Son déplacement n’a fait qu’accentuer la peur qui l’habitait. Tous les deux ont constaté l’absence du jeune Fallou, mais sans pour autant épiloguer sur les mobiles de sa non-présence. Sur la pointe des pieds, Sokhna Sao rebrousse chemin et avise dès son arrivée au domicile conjugal, les autres membres de la famille, de la disparition de son enfant. Fallou réputé courtois et discipliné, personne n’a envisagé l’école buissonnière encore moins une raison évidente pouvant l’amener à sécher les cours. Comme une traînée de poudre, la nouvelle se répand dans tout le quartier. L’on fouille de fond en comble, les rues et ruelles du quartier.
L’idée même d’aller faire des communiqués à travers les radios a été agitée un moment, par les parents. Mais c’était sans compter avec la détermination des pensionnaires du Daara de Baye Ass, qui avaient reçu de leur maître coranique, la recommandation de retrouver au plus vite leur camarade. « Allez tous fouiller un peu partout dans le quartier, n’épargnez aucun point et interpellez tout individu que vous aurez à rencontrer en cours de chemin. Vous allez certes le retrouver, il ne doit pas être loin, l’heure à laquelle il a quitté sa maison familiale et l’heure à laquelle on a annoncé son absence, il n’y a pas un grand écart », a indiqué le maître coranique, selon le journal l'Observateur.
Après un tour d’horloge, l’engagement des enfants à retrouver le jeune Fallou a porté ses fruits. Mais grande a été leur surprise de tomber sur son cadavre gisant dans une mare de sang, abandonné sur un tas d’ordures, dans un terrain vague, derrière un bâtiment en construction. Les cris des premiers à arriver sur le site, alertent le reste du groupe qui accourt tête baissée, vers les lieux. Au fur et à mesure, l’information se répand dans le quartier. Dans chaque ruelle, des files incessantes se dirigent vers le lieu de la découverte macabre.
Au fur et à mesure, une foule inconsolable se forme autour de la dépouille du jeune Fallou, qui sera aussitôt couverte d’un sac. Aucun membre n’a été amputé de son corps. Mais il a été retrouvé égorgé, les deux pieds ligotés, dans un bâtiment non habité, le front posé contre le sol. Le ou les meurtriers, après avoir commis leur forfait, se sont volatilisés. Pour l’instant, personne ne connaît le mobile de ce crime odieux.
Cependant, la police, ainsi que la gendarmerie, qui se sont aussitôt déplacées sur les lieux pour les constats d’usage, ont par la suite, ordonné aux éléments des sapeurs-pompiers, l’acheminement du corps sans vie à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba
Une heure plus tard, le maître coranique, frère du père de Fallou, ayant remarqué son absence, informe ses parents. Mame Mor Ba, le père de l’enfant, est avisé par téléphone. C’est ensuite le père de l’enfant qui joint à son tour, Sokhna Sao, son épouse, qui lui répond sans ambages que Fallou a déjà quitté la maison familiale. Et comme d’habitude, après avoir pris son petit-déjeuner, il devrait être nécessairement à son Daara. Le mari insiste au bout du fil, auprès de son épouse, l’instruisant d’aller voir un peu plus clair avec le maître coranique.
Son déplacement n’a fait qu’accentuer la peur qui l’habitait. Tous les deux ont constaté l’absence du jeune Fallou, mais sans pour autant épiloguer sur les mobiles de sa non-présence. Sur la pointe des pieds, Sokhna Sao rebrousse chemin et avise dès son arrivée au domicile conjugal, les autres membres de la famille, de la disparition de son enfant. Fallou réputé courtois et discipliné, personne n’a envisagé l’école buissonnière encore moins une raison évidente pouvant l’amener à sécher les cours. Comme une traînée de poudre, la nouvelle se répand dans tout le quartier. L’on fouille de fond en comble, les rues et ruelles du quartier.
L’idée même d’aller faire des communiqués à travers les radios a été agitée un moment, par les parents. Mais c’était sans compter avec la détermination des pensionnaires du Daara de Baye Ass, qui avaient reçu de leur maître coranique, la recommandation de retrouver au plus vite leur camarade. « Allez tous fouiller un peu partout dans le quartier, n’épargnez aucun point et interpellez tout individu que vous aurez à rencontrer en cours de chemin. Vous allez certes le retrouver, il ne doit pas être loin, l’heure à laquelle il a quitté sa maison familiale et l’heure à laquelle on a annoncé son absence, il n’y a pas un grand écart », a indiqué le maître coranique, selon le journal l'Observateur.
Après un tour d’horloge, l’engagement des enfants à retrouver le jeune Fallou a porté ses fruits. Mais grande a été leur surprise de tomber sur son cadavre gisant dans une mare de sang, abandonné sur un tas d’ordures, dans un terrain vague, derrière un bâtiment en construction. Les cris des premiers à arriver sur le site, alertent le reste du groupe qui accourt tête baissée, vers les lieux. Au fur et à mesure, l’information se répand dans le quartier. Dans chaque ruelle, des files incessantes se dirigent vers le lieu de la découverte macabre.
Au fur et à mesure, une foule inconsolable se forme autour de la dépouille du jeune Fallou, qui sera aussitôt couverte d’un sac. Aucun membre n’a été amputé de son corps. Mais il a été retrouvé égorgé, les deux pieds ligotés, dans un bâtiment non habité, le front posé contre le sol. Le ou les meurtriers, après avoir commis leur forfait, se sont volatilisés. Pour l’instant, personne ne connaît le mobile de ce crime odieux.
Cependant, la police, ainsi que la gendarmerie, qui se sont aussitôt déplacées sur les lieux pour les constats d’usage, ont par la suite, ordonné aux éléments des sapeurs-pompiers, l’acheminement du corps sans vie à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba