Selon ses avocats, "Samuel Sarr est poursuivi pour le délit d’abus de biens sociaux, sur des bases erronées". Et ces derniers d’embrayer : "Cela est incontestable. Nous affirmons que notre client est envoyé en prison pour des raisons purement politiques, qui se démarquent totalement de sa gestion de la société West African Enery (WAE)", dénoncent-ils. Ils rembobinent : "C'est une commande politique qui vient d'être exécutée contre Monsieur Samuel Sarr. L'objectif visé, c'était de l'envoyer en prison pour l'écarter de la gestion de WAE, dont il est à la fois Directeur général et actionnaire".
Dans un conflit opposant deux parties, pourquoi la plainte de Samuel Sarr n’a pas été instruite ?
Seulement, celle de Moustapaha Ndiaye a été examinée. Actionnaire très engagé dans la conception et la mise en place de la société West African Energy, en décrochant un financement de plus de 250 milliards de nos francs, Samuel Sarr était en plein dans les derniers réglages pour achever l'installation de la centrale électrique, qui devait produire pour la Sénélec, 25% de courant moins cher. Fallait-il le retenir en prison pour une affaire privée l’opposant à Moustapha Ndiaye et l’empêcher de mener ses activités ? En tous cas, le ministre de la Justice avait fait une circulaire récemment, pour alerter sur les mandats de dépôt, qui sont d’une récurrence déconcertante.
D'après "Direct News", le ministre de la Justice du Sénégal, Ousmane Diagne, a adressé, le 8 novembre dernier, une circulaire aux procureurs généraux, procureurs de la République et délégués du procureur. Objectif : encadrer l’usage des mandats de dépôt pour répondre à la crise de surpeuplement dans les prisons du pays. Dans sa circulaire, Ousmane Diagne appelait à une utilisation exceptionnelle des mandats de dépôt. Il avait invité les magistrats à privilégier la médiation pénale, la liberté provisoire ou le contrôle judiciaire lorsque cela est possible. Cette affaire privée opposant deux actionnaires de la Société West African Energy, justifie-t-elle qu’on maintienne Samuel Sarr en prison ?
En septembre 2020, le procureur Général avait adressé une lettre circulaire à tous les officiers de Police Judiciaire du ressort de la Cour d’Appel de Dakar. On pouvait y noter ceci : «pour des litiges de nature purement civile ou commerciale portés devant un commissariat de Police ou une Brigade de Gendarmerie, des concitoyens sont convoqués dans les locaux de ces unités et parfois, contraints d’y rester pendant plusieurs heures ». Et poursuivait-il : « pour éviter que des citoyens puissent être détenus arbitrairement dans ces lieux de privation de liberté, je vous demande toujours de garder à l’esprit, les limites des litiges de nature civile ou commerciale qui vous seront directement soumis par des justiciables ».
Ce qui nous conduit à demander si Samuel Sarr ne devait pas bénéficier d'une liberté provisoire, plusieurs fois demandée par ses avocats ? Il offre des garanties de représentativité. Il s’y ajoute que son maintien en prison risque de bloquer le projet d’électrification initiée par la société West African Energy. En tout état de cause, Samuel Sarr servirait plus le Sénégal, en étant dehors, hors des geôles.
Les jours à venir nous édifieront davantage. Personne ne comprend le fait que Samuel Sarr, qui a trouvé plus de 200 milliards FCfa pour ce projet, dont il est lui-même actionnaire, puisse rester en prison, avec toutes les garanties de représentation qu’il incarne.
Dans un conflit opposant deux parties, pourquoi la plainte de Samuel Sarr n’a pas été instruite ?
Seulement, celle de Moustapaha Ndiaye a été examinée. Actionnaire très engagé dans la conception et la mise en place de la société West African Energy, en décrochant un financement de plus de 250 milliards de nos francs, Samuel Sarr était en plein dans les derniers réglages pour achever l'installation de la centrale électrique, qui devait produire pour la Sénélec, 25% de courant moins cher. Fallait-il le retenir en prison pour une affaire privée l’opposant à Moustapha Ndiaye et l’empêcher de mener ses activités ? En tous cas, le ministre de la Justice avait fait une circulaire récemment, pour alerter sur les mandats de dépôt, qui sont d’une récurrence déconcertante.
D'après "Direct News", le ministre de la Justice du Sénégal, Ousmane Diagne, a adressé, le 8 novembre dernier, une circulaire aux procureurs généraux, procureurs de la République et délégués du procureur. Objectif : encadrer l’usage des mandats de dépôt pour répondre à la crise de surpeuplement dans les prisons du pays. Dans sa circulaire, Ousmane Diagne appelait à une utilisation exceptionnelle des mandats de dépôt. Il avait invité les magistrats à privilégier la médiation pénale, la liberté provisoire ou le contrôle judiciaire lorsque cela est possible. Cette affaire privée opposant deux actionnaires de la Société West African Energy, justifie-t-elle qu’on maintienne Samuel Sarr en prison ?
En septembre 2020, le procureur Général avait adressé une lettre circulaire à tous les officiers de Police Judiciaire du ressort de la Cour d’Appel de Dakar. On pouvait y noter ceci : «pour des litiges de nature purement civile ou commerciale portés devant un commissariat de Police ou une Brigade de Gendarmerie, des concitoyens sont convoqués dans les locaux de ces unités et parfois, contraints d’y rester pendant plusieurs heures ». Et poursuivait-il : « pour éviter que des citoyens puissent être détenus arbitrairement dans ces lieux de privation de liberté, je vous demande toujours de garder à l’esprit, les limites des litiges de nature civile ou commerciale qui vous seront directement soumis par des justiciables ».
Ce qui nous conduit à demander si Samuel Sarr ne devait pas bénéficier d'une liberté provisoire, plusieurs fois demandée par ses avocats ? Il offre des garanties de représentativité. Il s’y ajoute que son maintien en prison risque de bloquer le projet d’électrification initiée par la société West African Energy. En tout état de cause, Samuel Sarr servirait plus le Sénégal, en étant dehors, hors des geôles.
Les jours à venir nous édifieront davantage. Personne ne comprend le fait que Samuel Sarr, qui a trouvé plus de 200 milliards FCfa pour ce projet, dont il est lui-même actionnaire, puisse rester en prison, avec toutes les garanties de représentation qu’il incarne.