"Je suis en lieu sûr. On attend de voir l'évolution des choses. J'ai une bonne partie des hommes avec moi, je suis en Guinée, je suis libre de mes mouvements". a-t-il martelé.
Sur sa tentative de meurtre jeudi soir du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, il a lancé: "je préfère ne pas parler de ça. On attend de voir clair, ensuite on fera les déclarations qu'il faudra".
Que va-t-il se passer en Guinée dans les heures et jours qui suivent ? Toumba sera-t-il le prochain homme fort de la Guinée ? Voilà tant de question qui taraudent l'esprit des Guinéens .Une chose reste claire, le pouvoir est presque dans la rue à Conakry.
La Guinée suspendue à l'état de santé du chef de la junte
CONAKRY (AFP) - samedi 05 décembre 2009 - 23h51 - La Guinée était suspendue samedi à l'état de santé du chef de la , le capitaine Moussa Dadis Camara, hospitalisé au Maroc après avoir été sérieusement blessé à la tête par son aide de camp au cours d'une tentative d'assassinat, jeudi, à Conakry.
Il a été opéré et est désormais "hors de danger", a affirmé samedi à l'AFP son porte-parole Idrissa Chérif, sans toutefois apaiser entièrement les inquiétudes à son sujet.
Dans le même temps, la junte et son gouvernement ont appelé samedi soir la population à "collaborer activement aux recherches" pour retrouver l'aide de camp Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba, qui avait tiré sur le chef de la junte, ainsi que ses "acolytes", "en fuite".
Toumba avait auparavant déclaré à l'AFP par téléphone: "Je suis en lieu sûr. (...) J'ai une bonne partie des hommes avec moi. (...) Je suis en Guinée, libre de mes mouvements".
Quelques heures plus tard, les militaires au pouvoir ont promis une "forte récompense" à toute personne qui permettrait "de mettre la main" sur Toumba et ses hommes, qualifiés de "dangereux criminels" et d'"assassins".
La junte a annoncé que plusieurs militaires avaient déjà été arrêtés, notamment à la frontière avec la Sierra-Leone, dont trois hommes et une femme.
Au cours du journal de 20h30 (GMT) de la télévision d'Etat, le présentateur a insisté sur l'idée que le capitaine Dadis Camara recouvrait "progressivement la santé à Rabat" et allait "nettement mieux".
Le chef de la junte "se porte très bien. Nous avons échangé avec lui au téléphone, il n'y a pas de problème. Son état de santé est stable", avait auparavant assuré son porte-parole, joint par téléphone depuis Dakar.
"Il a eu une intervention, sa vie est hors de danger. Ce n'était pas pas une grosse opération, mais une petite intervention", a-t-il assuré, tout en admettant que le chef des putschistes avait "été blessé à la tête".
Le président burkinabè Blaise Compaoré et médiateur dans la crise guinéenne avait indiqué vendredi que le chef de la junte était "dans une situation qui est difficile, certes, mais qui n'est pas désespérée".
Vendredi soir, le ministre de la Défense et numéro trois de la junte, le général Sékouba Konaté, est rentré à Conakry après une visite au Liban, devenant le plus haut membre de la junte présent à Conakry.
Le numéro deux de la junte, le général Mamadouba "Toto" Camara, est en effet également soigné au Maroc depuis plusieurs jours.
Selon M. Chérif, "le Conseil national pour le démocratie et le développement (junte) et le gouvernement assurent l'intérim, le ministre de la Défense est le coordinateur". "Il n'y a pas à s'inquiéter", a-t-il insisté.
Ancien commandant du Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA), l'unité d'élite de l'armée guinéenne, le général Konaté a été l'un des acteurs majeurs de la prise du pouvoir par l'armée le 23 décembre 2008 au lendemain de la mort du "président-général" Lansana Conté.
"C'est lui le numéro 2 de fait, il est rentré et tout le commandement était à l'aéroport pour son accueil. Il est pour le départ de Toumba (que des témoins accusent d'être le responsable du massacre d'opposants le 28 septembre), il voulait arrêter Toumba, c'est l'homme fort" du régime", a indiqué un observateur étranger.
Samedi soir, la circulation était normale dans la capitale et les Conakryka s'affairaient dans les échoppes de rue, a constaté l'AFP.
Mais les écoles privées étaient restées fermées pour la deuxième journée consécutive dans la ville où des véhicules de gendarmerie surmontés d'armes automatiques et de canons patrouillaient.
Sur sa tentative de meurtre jeudi soir du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, il a lancé: "je préfère ne pas parler de ça. On attend de voir clair, ensuite on fera les déclarations qu'il faudra".
Que va-t-il se passer en Guinée dans les heures et jours qui suivent ? Toumba sera-t-il le prochain homme fort de la Guinée ? Voilà tant de question qui taraudent l'esprit des Guinéens .Une chose reste claire, le pouvoir est presque dans la rue à Conakry.
La Guinée suspendue à l'état de santé du chef de la junte
CONAKRY (AFP) - samedi 05 décembre 2009 - 23h51 - La Guinée était suspendue samedi à l'état de santé du chef de la , le capitaine Moussa Dadis Camara, hospitalisé au Maroc après avoir été sérieusement blessé à la tête par son aide de camp au cours d'une tentative d'assassinat, jeudi, à Conakry.
Il a été opéré et est désormais "hors de danger", a affirmé samedi à l'AFP son porte-parole Idrissa Chérif, sans toutefois apaiser entièrement les inquiétudes à son sujet.
Dans le même temps, la junte et son gouvernement ont appelé samedi soir la population à "collaborer activement aux recherches" pour retrouver l'aide de camp Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba, qui avait tiré sur le chef de la junte, ainsi que ses "acolytes", "en fuite".
Toumba avait auparavant déclaré à l'AFP par téléphone: "Je suis en lieu sûr. (...) J'ai une bonne partie des hommes avec moi. (...) Je suis en Guinée, libre de mes mouvements".
Quelques heures plus tard, les militaires au pouvoir ont promis une "forte récompense" à toute personne qui permettrait "de mettre la main" sur Toumba et ses hommes, qualifiés de "dangereux criminels" et d'"assassins".
La junte a annoncé que plusieurs militaires avaient déjà été arrêtés, notamment à la frontière avec la Sierra-Leone, dont trois hommes et une femme.
Au cours du journal de 20h30 (GMT) de la télévision d'Etat, le présentateur a insisté sur l'idée que le capitaine Dadis Camara recouvrait "progressivement la santé à Rabat" et allait "nettement mieux".
Le chef de la junte "se porte très bien. Nous avons échangé avec lui au téléphone, il n'y a pas de problème. Son état de santé est stable", avait auparavant assuré son porte-parole, joint par téléphone depuis Dakar.
"Il a eu une intervention, sa vie est hors de danger. Ce n'était pas pas une grosse opération, mais une petite intervention", a-t-il assuré, tout en admettant que le chef des putschistes avait "été blessé à la tête".
Le président burkinabè Blaise Compaoré et médiateur dans la crise guinéenne avait indiqué vendredi que le chef de la junte était "dans une situation qui est difficile, certes, mais qui n'est pas désespérée".
Vendredi soir, le ministre de la Défense et numéro trois de la junte, le général Sékouba Konaté, est rentré à Conakry après une visite au Liban, devenant le plus haut membre de la junte présent à Conakry.
Le numéro deux de la junte, le général Mamadouba "Toto" Camara, est en effet également soigné au Maroc depuis plusieurs jours.
Selon M. Chérif, "le Conseil national pour le démocratie et le développement (junte) et le gouvernement assurent l'intérim, le ministre de la Défense est le coordinateur". "Il n'y a pas à s'inquiéter", a-t-il insisté.
Ancien commandant du Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA), l'unité d'élite de l'armée guinéenne, le général Konaté a été l'un des acteurs majeurs de la prise du pouvoir par l'armée le 23 décembre 2008 au lendemain de la mort du "président-général" Lansana Conté.
"C'est lui le numéro 2 de fait, il est rentré et tout le commandement était à l'aéroport pour son accueil. Il est pour le départ de Toumba (que des témoins accusent d'être le responsable du massacre d'opposants le 28 septembre), il voulait arrêter Toumba, c'est l'homme fort" du régime", a indiqué un observateur étranger.
Samedi soir, la circulation était normale dans la capitale et les Conakryka s'affairaient dans les échoppes de rue, a constaté l'AFP.
Mais les écoles privées étaient restées fermées pour la deuxième journée consécutive dans la ville où des véhicules de gendarmerie surmontés d'armes automatiques et de canons patrouillaient.