Considéré par tous les observateurs comme le meilleur entraîneur de sa génération, et les titres sont là pour le prouver, Pep Guardiola reste un homme comme les autres et il ne peut pas plaire à tout le monde. Ainsi, son mode de gestion n’a pas toujours fait l’unanimité chez ses ouailles. Seydou Keita (32 ans) l’a encore révélé dans les colonnes de la publication malienne Match, au micro du journaliste de l’ORTM. « J’entends souvent dire que Guardiola m’aime beaucoup. Comme il parle bien de moi, les gens font l’amalgame. En réalité, mon choix n’a rien à voir avec le départ de Guardiola. Le seul regret aujourd’hui est en rapport avec les propos qu’il a tenus envers moi », a-t-il lâché avant d’aller plus loin.
« Avec le Barça, le souci est de jouer un match pour être remplaçant durant 2 matches. Cela constitue un handicap au niveau du physique. (...) On a parlé entre hommes. L’affaire est close ! Elle appartient au passé. Je n’oublierai pas de sitôt mon passage au FC Barcelone », a-t-il glissé. Le nouveau joueur du Dalian Aerbin, déçu de ne pas avoir assez joué alors qu’il était sans cesse loué par son coach, confirme ainsi que tout n’était pas rose dans le vestiaire blaugrana. Surtout, il indique que la gestion de l’entraîneur catalan n’est pas toujours irréprochable. D’autres éléments avant Keita avaient regretté le comportement du technicien. On se rappelle par exemple des propos de Yaya Touré il y a quelques semaines.
« Quand je demandais des choses à Guardiola, il me répondait bizarrement. C’est pour ça que je suis parti à City. Pendant un an je n’ai pas pu parler avec lui. S’il l’avait fait, je serais resté au Barça. Je ne voulais pas m’en aller. Je voulais terminer ma carrière au Barça. Guardiola n’avait pas confiance en moi. Je souhaitais rester, mais pas lui », avait expliqué l’international ivoirien, passé par le Barça entre 2007 et 2010. Zlatan Ibrahimovic, Blaugrana en 2009/10, décrivait lui aussi un entraîneur particulièrement distant, voire froid. « Je lui ai dit que j’étais une Ferrari et qu’il me conduisait comme une Fiat. À partir de là, il ne m’a plus calculé. Thierry Henry me chambrait à l’entraînement : “Salut Zlatan, alors il t’a regardé aujourd’hui ?” Pour moi c’était fini », expliquait-il en novembre 2011, confirmant les doutes émis un peu plus tôt.
« Pour moi, c’est un grand entraîneur avec peu d’expérience. Il est trop jeune pour gérer un groupe avec 22 étoiles et 22 personnalités distinctes. (…) Son problème est qu’il veut être parfait tout le temps. (…) Gérer une équipe de 22 joueurs avec de fortes personnalités n’est pas facile, Guardiola ne sait pas le faire, Mourinho si », avait-il balancé en octobre 2010. Samuel Eto’o s’était lui aussi dit déçu des circonstances de son départ et du manque de franchise de son coach à ce moment-là en 2009. Peut-être que ces soucis d’egos ont fatigué Pep Guardiola qui a décidé en fin de saison dernière de prendre une année sabbatique. Même lorsque l’on est le meilleur entraîneur du monde, il est difficile de faire l’unanimité...
Alexis Pereira
« Avec le Barça, le souci est de jouer un match pour être remplaçant durant 2 matches. Cela constitue un handicap au niveau du physique. (...) On a parlé entre hommes. L’affaire est close ! Elle appartient au passé. Je n’oublierai pas de sitôt mon passage au FC Barcelone », a-t-il glissé. Le nouveau joueur du Dalian Aerbin, déçu de ne pas avoir assez joué alors qu’il était sans cesse loué par son coach, confirme ainsi que tout n’était pas rose dans le vestiaire blaugrana. Surtout, il indique que la gestion de l’entraîneur catalan n’est pas toujours irréprochable. D’autres éléments avant Keita avaient regretté le comportement du technicien. On se rappelle par exemple des propos de Yaya Touré il y a quelques semaines.
« Quand je demandais des choses à Guardiola, il me répondait bizarrement. C’est pour ça que je suis parti à City. Pendant un an je n’ai pas pu parler avec lui. S’il l’avait fait, je serais resté au Barça. Je ne voulais pas m’en aller. Je voulais terminer ma carrière au Barça. Guardiola n’avait pas confiance en moi. Je souhaitais rester, mais pas lui », avait expliqué l’international ivoirien, passé par le Barça entre 2007 et 2010. Zlatan Ibrahimovic, Blaugrana en 2009/10, décrivait lui aussi un entraîneur particulièrement distant, voire froid. « Je lui ai dit que j’étais une Ferrari et qu’il me conduisait comme une Fiat. À partir de là, il ne m’a plus calculé. Thierry Henry me chambrait à l’entraînement : “Salut Zlatan, alors il t’a regardé aujourd’hui ?” Pour moi c’était fini », expliquait-il en novembre 2011, confirmant les doutes émis un peu plus tôt.
« Pour moi, c’est un grand entraîneur avec peu d’expérience. Il est trop jeune pour gérer un groupe avec 22 étoiles et 22 personnalités distinctes. (…) Son problème est qu’il veut être parfait tout le temps. (…) Gérer une équipe de 22 joueurs avec de fortes personnalités n’est pas facile, Guardiola ne sait pas le faire, Mourinho si », avait-il balancé en octobre 2010. Samuel Eto’o s’était lui aussi dit déçu des circonstances de son départ et du manque de franchise de son coach à ce moment-là en 2009. Peut-être que ces soucis d’egos ont fatigué Pep Guardiola qui a décidé en fin de saison dernière de prendre une année sabbatique. Même lorsque l’on est le meilleur entraîneur du monde, il est difficile de faire l’unanimité...
Alexis Pereira