Etudiants à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Mohamed Niang, Mamadou Senghor, Martial Sané et Mohamed Diédhiou ont été surpris dans une chambre, située au pavillon A en possession de 21 cornets et 250 grammes de chanvre indien. Présenté comme étant le dealer, Mohamed Niang qui risque deux ans d'emprisonnement a contesté l'accusation.
A l'en croire, les 250 grammes du produit prohibé, trouvé par devers lui, appartenaient à son fournisseur qui réside au pavillon Q. " Les vigiles n'avaient pas ramassé des cornets dans la chambre. Ce jour-là, j'avais acheté un paquet de 1000 francs auprès d'un trafiquant du nom d'Amdy Moustapha Sy pour mon usage personnel. C'est ce dernier qui m'avait confié le sachet de 250 grammes. Parce qu'il était parti chercher de la monnaie", a déclaré l'étudiant de 23 ans, domicilié à Sacré-Cœur.
Pour ce qui est de la somme de 124 mille francs qu'il détenait, il a soutenu l'avoir reçu des mains de ses deux sœurs. " Une partie était destinée au paiement de mes frais de mensualité à l'Université Amadou Hampâté Bâ. Le reste devait me servir comme argent de poche", a-t-il souligné.
Abondant dans le même sens, Mamadou Senghor, Martial Sané et Mohamed Diédhiou ont aussi nié l'infraction de détention de chanvre indien, en vue de l'usage qui pèse sur eux. Alors que, devant les enquêteurs comme devant le procureur, ils avaient reconnu qu'ils ont été surpris par les vigiles du COUD en train de griller l'herbe qui tue. " J'étais en train de dormir au moment de notre interpellation. Par contre Mohamed Niang m'avait dit que la drogue appartenait à un de ses amis ", a allégué le sieur Senghor.
Malgré cela, la représentante du Ministère public a requis deux ans ferme contre Mohamed Niang pour offre ou cession de drogue. Et, un mois ferme contre Mamadou Senghor, Martial Sané et Mohamed Diédhiou. " Les faits sont constants et c'est triste. Ils disent qu'ils étaient en train de préparer le concours de l'Ena. Même si vous êtes admissibles, on pouvait vous retenir. Parce que, vous voulez devenir des cadres fumeurs de chanvre indien", a dénoncé la parquetière.
Les deux conseils de Mohamed Niang ont par ailleurs, sollicité la disqualification des faits en détention de chanvre indien, en vue de l'usage et une application bienveillante de la loi.
Quant à Me Idrissa Cissé et Cie, constitués pour Mohamed Senghor et Martial Sané, ils ont plaidé la relaxe.
Au terme des plaidoiries, le juge a fixé son délibéré au 29 novembre prochain
Kady FATY Leral
A l'en croire, les 250 grammes du produit prohibé, trouvé par devers lui, appartenaient à son fournisseur qui réside au pavillon Q. " Les vigiles n'avaient pas ramassé des cornets dans la chambre. Ce jour-là, j'avais acheté un paquet de 1000 francs auprès d'un trafiquant du nom d'Amdy Moustapha Sy pour mon usage personnel. C'est ce dernier qui m'avait confié le sachet de 250 grammes. Parce qu'il était parti chercher de la monnaie", a déclaré l'étudiant de 23 ans, domicilié à Sacré-Cœur.
Pour ce qui est de la somme de 124 mille francs qu'il détenait, il a soutenu l'avoir reçu des mains de ses deux sœurs. " Une partie était destinée au paiement de mes frais de mensualité à l'Université Amadou Hampâté Bâ. Le reste devait me servir comme argent de poche", a-t-il souligné.
Abondant dans le même sens, Mamadou Senghor, Martial Sané et Mohamed Diédhiou ont aussi nié l'infraction de détention de chanvre indien, en vue de l'usage qui pèse sur eux. Alors que, devant les enquêteurs comme devant le procureur, ils avaient reconnu qu'ils ont été surpris par les vigiles du COUD en train de griller l'herbe qui tue. " J'étais en train de dormir au moment de notre interpellation. Par contre Mohamed Niang m'avait dit que la drogue appartenait à un de ses amis ", a allégué le sieur Senghor.
Malgré cela, la représentante du Ministère public a requis deux ans ferme contre Mohamed Niang pour offre ou cession de drogue. Et, un mois ferme contre Mamadou Senghor, Martial Sané et Mohamed Diédhiou. " Les faits sont constants et c'est triste. Ils disent qu'ils étaient en train de préparer le concours de l'Ena. Même si vous êtes admissibles, on pouvait vous retenir. Parce que, vous voulez devenir des cadres fumeurs de chanvre indien", a dénoncé la parquetière.
Les deux conseils de Mohamed Niang ont par ailleurs, sollicité la disqualification des faits en détention de chanvre indien, en vue de l'usage et une application bienveillante de la loi.
Quant à Me Idrissa Cissé et Cie, constitués pour Mohamed Senghor et Martial Sané, ils ont plaidé la relaxe.
Au terme des plaidoiries, le juge a fixé son délibéré au 29 novembre prochain
Kady FATY Leral