Dr. Aliou Bâ, responsable de la campagne Océan chez Greenpeace Afrique, a réagi en ces termes : « Nous assistons à une tragédie humaine de grande ampleur. Chaque vie perdue en mer, représente une perte incommensurable pour les familles touchées et pour la nation. Il est important de rappeler que cette catastrophe est étroitement liée à la crise qui frappe le secteur de la pêche au Sénégal. La mauvaise gestion des ressources halieutiques conduit à une surexploitation industrielle massive, plongeant les pêcheurs artisanaux dans une précarité extrême».
Il a poursuivi : « Le secteur de la pêche, bien qu'étant une richesse considérable pour le Sénégal, est mal exploité, en raison d'une gouvernance déficiente. Les pêcheurs, autrefois fiers de leur métier, se retrouvent désormais dans l'incapacité de subvenir aux besoins de leurs familles. Certains, désespérés et sans autre source de revenus, se tournent vers le transport illégal de migrants, contribuant ainsi à des tragédies telles que celle de Mbour ».
Dr. Bâ a également souligné : « L'Afrique possède le potentiel de nourrir et de prendre soin de sa population. Cependant, la mauvaise gestion des ressources pousse les populations à chercher des solutions à l'extérieur. Les mesures répressives et la surveillance renforcée ne sont que des solutions temporaires. La véritable réponse réside dans la réhabilitation du secteur de la pêche. Nous devons collectivement agir, pour assurer une gestion durable des ressources marines, afin de garantir des conditions de vie dignes pour nos pêcheurs et les communautés côtières, tout en préparant un avenir meilleur pour les générations à venir ».
Il a conclu en avertissant : « Si l'exode des pêcheurs persiste, nous serons confrontés à une double crise : non seulement la pêche artisanale, pilier de notre économie côtière, manquera de main-d'œuvre qualifiée, mais notre régime alimentaire sera également compromis. Sans une pêche locale dynamique, nous ne pourrons plus fournir suffisamment de poisson pour nourrir notre population. Bien que des efforts aient été faits par le nouveau gouvernement, pour améliorer la transparence dans la gestion des ressources halieutiques, il est impératif de les intensifier ».
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Le communiqué rappelle qu'en mars 2024, 20 personnes avaient également péri dans des circonstances similaires au large des côtes du nord du Sénégal. Ce nouveau naufrage vient annoncer un bilan déjà tragique lié à l'émigration clandestine. Au Sénégal, près de 600 000 personnes dépendent directement du secteur de la pêche, pour leur subsistance.
Il a poursuivi : « Le secteur de la pêche, bien qu'étant une richesse considérable pour le Sénégal, est mal exploité, en raison d'une gouvernance déficiente. Les pêcheurs, autrefois fiers de leur métier, se retrouvent désormais dans l'incapacité de subvenir aux besoins de leurs familles. Certains, désespérés et sans autre source de revenus, se tournent vers le transport illégal de migrants, contribuant ainsi à des tragédies telles que celle de Mbour ».
Dr. Bâ a également souligné : « L'Afrique possède le potentiel de nourrir et de prendre soin de sa population. Cependant, la mauvaise gestion des ressources pousse les populations à chercher des solutions à l'extérieur. Les mesures répressives et la surveillance renforcée ne sont que des solutions temporaires. La véritable réponse réside dans la réhabilitation du secteur de la pêche. Nous devons collectivement agir, pour assurer une gestion durable des ressources marines, afin de garantir des conditions de vie dignes pour nos pêcheurs et les communautés côtières, tout en préparant un avenir meilleur pour les générations à venir ».
Il a conclu en avertissant : « Si l'exode des pêcheurs persiste, nous serons confrontés à une double crise : non seulement la pêche artisanale, pilier de notre économie côtière, manquera de main-d'œuvre qualifiée, mais notre régime alimentaire sera également compromis. Sans une pêche locale dynamique, nous ne pourrons plus fournir suffisamment de poisson pour nourrir notre population. Bien que des efforts aient été faits par le nouveau gouvernement, pour améliorer la transparence dans la gestion des ressources halieutiques, il est impératif de les intensifier ».
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Le communiqué rappelle qu'en mars 2024, 20 personnes avaient également péri dans des circonstances similaires au large des côtes du nord du Sénégal. Ce nouveau naufrage vient annoncer un bilan déjà tragique lié à l'émigration clandestine. Au Sénégal, près de 600 000 personnes dépendent directement du secteur de la pêche, pour leur subsistance.