Le Train express régional (Ter) et le Bus rapide transit (Brt) sont une réponse aux défis de la mobilité et de la planification urbaine, a affirmé, hier, le directeur de Cabinet du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. Mamadou Ibrahima Lô présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional sur la planification de la mobilité urbaine.
Pour réfléchir sur les interdépendances entre la mobilité urbaine et l’aménagement du territoire dans les villes africaines, la Banque islamique de développement (Bid), la coopération allemande (Giz) et le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud) ont organisé, hier, un atelier régional sur « la planification de la mobilité urbaine durable : Promouvoir les transports publics dans des contextes de faible densité ».
Cette rencontre qui se tient à Dakar du 24 au 25 octobre 2017, réunit les décideurs et responsables chargés de la planification des systèmes de transport urbain du Sénégal, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Togo, du Mali, du Bénin, de la République de Guinée, du Nigéria, de la Tanzanie.
Avec un taux d’urbanisation de 40%, l’Afrique compte plus de 472 millions de citadins. Cette urbanisation pose un certain nombre de problèmes dont celui de la mobilité. La question de la mobilité urbaine est, aujourd’hui, une problématique majeure dans toutes les grandes villes du continent. Le Sénégal qui accueille cette rencontre régionale, a présenté devant ses pairs africains, le plan de mobilité urbaine de Dakar. D’après le directeur de Cabinet du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mamadou Ibrahima Lô qui a présidé la cérémonie d’ouverture, la capitale sénégalaise, à elle seule, abrite 50 % de la population urbaine du pays.
L’espace urbain est devenu saturé car 3,5 millions d’habitants sont confinés dans un espace qui ne représente que 0,3% du territoire national. Face à la forte croissance démographique et urbaine, le gouvernement a trouvé une stratégie pour faciliter le déplacement des populations. Le Sénégal développe deux projets dans ce sens : le Train express régional (Ter) et le Bus rapide transit (Brt). « Ces transports collectifs capacitaires dont l’investissement cumulé atteint 820 milliards de FCfa, permettront d’acheminer les usagers dans des conditions de régularité, de confort, de rapidité et de sécurité compatibles avec l’ambition d’une économie moderne et compétitive », a déclaré Mamadou Ibrahima Lô.
Ces deux projets, a renchéri le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar, Thierno Birahim Aw, permettront de réguler l’offre de transport urbain à Dakar qui reste « déficitaire ». La capitale abrite 70 % du parc automobile du pays. Malgré tout, 80 % des déplacements motorisés se font à travers les transports publics, car la population, dans sa grande majorité, ne dispose pas de véhicules, explique M. Aw.
Le transport en commun est le mode privilégié des populations malgré son caractère défectueux. Ce mode de transport est dominé par les cars rapides, les « Ndiaga Ndiaye », les bus Tata et les bus « Dakar Dem Dikk ». Il ne présente pas souvent le confort nécessaire. Ces moyens de transport ne sont plus capables d’assurer « 7,2 millions de déplacements par jour dans la région de Dakar », d’après l’enquête "Ménages et Déplacements" de 2015, de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie. Cette étude révèle que sur les 7,2 millions de déplacements par jour dans Dakar, 70 % se font à pied.
Avec ces deux projets phares, la mobilité urbaine sera beaucoup plus facile. Selon le Directeur général du Cetud, le Brt avec ses 18,3 km de ligne et 23 stations assurera le déplacement de 300.000 passagers par jour. Le Train express régional (Ter) qui assurera la liaison Dakar-Diamniadio transportera 115.000 voyageurs par jour. Ces deux projets en cours de réalisation permettront de « diminuer la forte congestion routière » à Dakar et de créer « un effet structurant sur le tissu urbain » de la capitale sénégalaise.
Aliou Ngamby NDIAYE (Le soleil)
Pour réfléchir sur les interdépendances entre la mobilité urbaine et l’aménagement du territoire dans les villes africaines, la Banque islamique de développement (Bid), la coopération allemande (Giz) et le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud) ont organisé, hier, un atelier régional sur « la planification de la mobilité urbaine durable : Promouvoir les transports publics dans des contextes de faible densité ».
Cette rencontre qui se tient à Dakar du 24 au 25 octobre 2017, réunit les décideurs et responsables chargés de la planification des systèmes de transport urbain du Sénégal, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Togo, du Mali, du Bénin, de la République de Guinée, du Nigéria, de la Tanzanie.
Avec un taux d’urbanisation de 40%, l’Afrique compte plus de 472 millions de citadins. Cette urbanisation pose un certain nombre de problèmes dont celui de la mobilité. La question de la mobilité urbaine est, aujourd’hui, une problématique majeure dans toutes les grandes villes du continent. Le Sénégal qui accueille cette rencontre régionale, a présenté devant ses pairs africains, le plan de mobilité urbaine de Dakar. D’après le directeur de Cabinet du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mamadou Ibrahima Lô qui a présidé la cérémonie d’ouverture, la capitale sénégalaise, à elle seule, abrite 50 % de la population urbaine du pays.
L’espace urbain est devenu saturé car 3,5 millions d’habitants sont confinés dans un espace qui ne représente que 0,3% du territoire national. Face à la forte croissance démographique et urbaine, le gouvernement a trouvé une stratégie pour faciliter le déplacement des populations. Le Sénégal développe deux projets dans ce sens : le Train express régional (Ter) et le Bus rapide transit (Brt). « Ces transports collectifs capacitaires dont l’investissement cumulé atteint 820 milliards de FCfa, permettront d’acheminer les usagers dans des conditions de régularité, de confort, de rapidité et de sécurité compatibles avec l’ambition d’une économie moderne et compétitive », a déclaré Mamadou Ibrahima Lô.
Ces deux projets, a renchéri le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar, Thierno Birahim Aw, permettront de réguler l’offre de transport urbain à Dakar qui reste « déficitaire ». La capitale abrite 70 % du parc automobile du pays. Malgré tout, 80 % des déplacements motorisés se font à travers les transports publics, car la population, dans sa grande majorité, ne dispose pas de véhicules, explique M. Aw.
Le transport en commun est le mode privilégié des populations malgré son caractère défectueux. Ce mode de transport est dominé par les cars rapides, les « Ndiaga Ndiaye », les bus Tata et les bus « Dakar Dem Dikk ». Il ne présente pas souvent le confort nécessaire. Ces moyens de transport ne sont plus capables d’assurer « 7,2 millions de déplacements par jour dans la région de Dakar », d’après l’enquête "Ménages et Déplacements" de 2015, de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie. Cette étude révèle que sur les 7,2 millions de déplacements par jour dans Dakar, 70 % se font à pied.
Avec ces deux projets phares, la mobilité urbaine sera beaucoup plus facile. Selon le Directeur général du Cetud, le Brt avec ses 18,3 km de ligne et 23 stations assurera le déplacement de 300.000 passagers par jour. Le Train express régional (Ter) qui assurera la liaison Dakar-Diamniadio transportera 115.000 voyageurs par jour. Ces deux projets en cours de réalisation permettront de « diminuer la forte congestion routière » à Dakar et de créer « un effet structurant sur le tissu urbain » de la capitale sénégalaise.
Aliou Ngamby NDIAYE (Le soleil)