A Nairobi au Kenya, le président de la Banque africaine de développement (Bad) a pris part le 9 mai dernier, au sommet des dirigeants des médias d’Afrique. A cette occasion, Akinwumi Adesina a déploré les informations biaisées sur l’Afrique. C’est pourquoi, il entend financer avec d’autres partenaires, la création d’une institution médiatique africaine.
Source : https://www.lejecos.com/Traitement-de-l-informatio...
Selon M. Adesina, l’enquête Africa No-Filter a révélé que les médias étrangers ne consacrent pas de temps ni de ressources à la constitution de réseaux de correspondants sur le terrain, capables de rapporter correctement les reportages, mais comptent plutôt sur les agences occidentales pour travailler pour eux. «Avec seulement 19 % de leurs articles émanant d’agences basées en Afrique, les reportages biaisés sur l’Afrique sont très répandus dans la mesure où la majeure partie des articles et des rapports sur le continent sont rédigés par des non-Africains », a révélé le patron de la Bad.
Il a souligné que le manque de financement a été cité par plus de 92 % des rédacteurs en chef, des journalistes et des médias comme une contrainte à la couverture des reportages en Afrique. «Je proposerais la création d’une analyse de rentabilisation stratégique pour que les institutions financières rassemblent des ressources importantes pour financer une institution médiatique africaine crédible avec une empreinte mondiale. Les informations sur le développement doivent être correctement hiérarchisées et diffusées », a annoncé Akinwumi Adesina.
Pour attirer encore plus d’investissements directs étrangers, il a affirmé que les histoires positives d’opportunités d’investissement africaines doivent être bien mises en valeur, car elles ne bénéficient malheureusement pas d’une couverture suffisante, voire pas du tout, dans les médias occidentaux.
«Je voudrais donc proposer que la Banque africaine de développement, la Banque africaine d’import-export et toutes les institutions financières régionales mettent leurs ressources pour soutenir l’émergence d’une société de médias africaine mondialement respectée qui positionnera l’actualité de l’Afrique dans le monde », a ajouté le président de la Bad.
Pour lui, l’Afrique doit façonner son propre récit et ne pas dépendre de ce que les autres en pensent ou des perspectives qu’ils préfèrent partager à son sujet, ses réalisations et ses opportunités.
Selon lui, les institutions de développement en Afrique devraient créer un référentiel commun de récits, de vidéos et de contenus vérifiés et standardisés qui faciliteront le regroupement et la rédaction d'histoires sur ce qui est réalisé en Afrique. Cela réduira les coûts de recherche des médias pour les articles sur ce qui fonctionne en Afrique.
« Pour reconnaître et présenter les journalistes, correspondants et maisons de médias africains qui font la promotion de l’Afrique avec des articles impartiaux, la Banque africaine de développement travaillera avec All Africa Media et les entreprises africaines pour créer le Prix annuel des médias africains », a confié le président Adesina.
Il informe que la Banque africaine de développement, en collaboration avec des partenaires et des entreprises africaines, contribuera également à la création de bourses pour journalistes et correspondants africains afin de contribuer à construire et à renforcer les capacités des journalistes et correspondants travaillant sur l'Afrique.
Ismaila Ba à Nairobi
Il a souligné que le manque de financement a été cité par plus de 92 % des rédacteurs en chef, des journalistes et des médias comme une contrainte à la couverture des reportages en Afrique. «Je proposerais la création d’une analyse de rentabilisation stratégique pour que les institutions financières rassemblent des ressources importantes pour financer une institution médiatique africaine crédible avec une empreinte mondiale. Les informations sur le développement doivent être correctement hiérarchisées et diffusées », a annoncé Akinwumi Adesina.
Pour attirer encore plus d’investissements directs étrangers, il a affirmé que les histoires positives d’opportunités d’investissement africaines doivent être bien mises en valeur, car elles ne bénéficient malheureusement pas d’une couverture suffisante, voire pas du tout, dans les médias occidentaux.
«Je voudrais donc proposer que la Banque africaine de développement, la Banque africaine d’import-export et toutes les institutions financières régionales mettent leurs ressources pour soutenir l’émergence d’une société de médias africaine mondialement respectée qui positionnera l’actualité de l’Afrique dans le monde », a ajouté le président de la Bad.
Pour lui, l’Afrique doit façonner son propre récit et ne pas dépendre de ce que les autres en pensent ou des perspectives qu’ils préfèrent partager à son sujet, ses réalisations et ses opportunités.
Selon lui, les institutions de développement en Afrique devraient créer un référentiel commun de récits, de vidéos et de contenus vérifiés et standardisés qui faciliteront le regroupement et la rédaction d'histoires sur ce qui est réalisé en Afrique. Cela réduira les coûts de recherche des médias pour les articles sur ce qui fonctionne en Afrique.
« Pour reconnaître et présenter les journalistes, correspondants et maisons de médias africains qui font la promotion de l’Afrique avec des articles impartiaux, la Banque africaine de développement travaillera avec All Africa Media et les entreprises africaines pour créer le Prix annuel des médias africains », a confié le président Adesina.
Il informe que la Banque africaine de développement, en collaboration avec des partenaires et des entreprises africaines, contribuera également à la création de bourses pour journalistes et correspondants africains afin de contribuer à construire et à renforcer les capacités des journalistes et correspondants travaillant sur l'Afrique.
Ismaila Ba à Nairobi
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