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Transactions impliquant Farba Ngom : Les facilités foncières au cœur des interrogations

Le quotidien Yoor-Yoor a récemment dévoilé des informations troublantes sur les transactions foncières impliquant Farba Ngom, ancien député et homme influent dans la sphère politique. Selon le journal, ce dernier aurait acquis plusieurs terrains stratégiques grâce à des arrêtés ministériels pris en son avantage. Une partie de ces acquisitions aurait été effectuée au nom d’Ismaïla Ngom, un proche collaborateur, pour contourner les restrictions administratives.


Rédigé par leral.net le Jeudi 28 Novembre 2024 à 16:42 | | 0 commentaire(s)|

Transactions impliquant Farba Ngom : Les facilités foncières au cœur des interrogations
Des terrains stratégiques à Daga Kholpa et Bambilor

D’après Yoor-Yoor, sept arrêtés ministériels ont permis à Farba Ngom de sécuriser des terrains d’une grande valeur dans la commune de Diass, à Daga Kholpa, ainsi qu’à Bambilor. Ces arrêtés, datés du 6 octobre 2023, ont été signés par Abdoulaye Saydou Sow, alors ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. Parmi les transactions notables :
• Daga Kholpa :
• Lot n°4.567/MB (10 ha, 28 ares, 67 ca), loti au nom de Kantong Investissement.
• Lot n°DKH 024 (10 ha), attribué à la société Wallu.
• Lot n°DKH-02 (10 ha, 99 ares, 88 ca), pour la SCI Sucre.
• Lot n°DKH-06 (10 ha), pour la société SCO Haba.
• Bambilor :
• Lot n°DBN 66 (7 ha, 95 ares, 22 ca), loti par la société Haba.
• Lot n°DBN 20 (10 ha, 12 ares, 48 ca), également confié à la société Haba.

Tous ces terrains ont été accordés le même jour, mettant en lumière une coordination méthodique et des procédures particulièrement rapides pour ce type de transactions foncières.

Des interrogations sur les pratiques foncières

Ces révélations relancent le débat sur la gestion foncière et les éventuels abus dans l’attribution des terrains. Si les sociétés mentionnées agissaient sous la direction d’Ismaïla Ngom, leur lien avec Farba Ngom soulève des questions sur l’utilisation des réseaux d’influence pour faciliter ces acquisitions.

Les pratiques foncières, souvent critiquées pour leur opacité et les soupçons de favoritisme, apparaissent ici comme un levier de pouvoir et de richesse. Ces autorisations, concentrées sur une seule journée, suscitent une vive curiosité quant aux motivations et aux mécanismes ayant permis ces décisions administratives.

L’affaire Farba Ngom pourrait ainsi devenir emblématique des défis liés à la transparence dans la gestion du patrimoine foncier au Sénégal. Elle met également en lumière la nécessité de réformes profondes pour garantir une répartition équitable et une gestion juste des terres, particulièrement dans des zones à forte pression immobilière comme Bambilor et Daga Kholpa.

Ousmane Wade