La somme est colossale, mais son impact sur le développement socioéconomique du pays reste à revoir. Les migrants sénégalais envoient au pays en moyenne 2 milliards de francs par jour, selon une étude menée entre 2000 et 2009, et rapportée hier par le ministre des Sénégalais de l’extérieur, Sada Ndiaye. Cette étude sur le comportement financier des migrants sénégalais à travers les transferts de fonds a été menée par le manuel Orosco. Selon le ministre, il serait, dès lors, judicieux de réfléchir de manière profonde sur la manière d’utiliser cet argent pour que ces transferts impactent de manière positive sur le développement économique et social du Sénégal. En effet, 9 % de l’argent envoyé par les migrants sénégalais sont affectés à l’épargne, le reste étant réservé à la consommation courante des ménages, a récemment indiqué la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dans une étude publiée mercredi dernier à Dakar.
Dans un tel contexte, l’éducation financière des migrants et de leurs familles est devenue plus qu’une nécessité. D’où l’intérêt de l’atelier international d’écriture des modules d’éducation financière lancé par le Bureau international du travail (Bit) du 3 au 6 mai. Une initiative qui entre dans le cadre d’un processus plus large du Bit de promouvoir l’éducation financière des migrants et de leurs familles au Mali et au Sénégal. Cet atelier est, selon Sada Ndiaye, d’une importance capitale dans la mesure où la place du migrant est importante au Sénégal. Il informe que ‘sur 10 ménages au Sénégal, les 7 ont au moins un migrant en dehors du pays’. Pour le ministre des Sénégalais de l’extérieur, ‘il ne faudrait plus que ces transferts servent uniquement à la consommation parce que les 80 % sont destinés à cela et aujourd’hui, avec l’aide de nos partenaires du Bit, nous nous penchons sur la manière profonde de trouver solution à cette question’.
Le coordinateur national du projet Bit/migrant qui regrette que l’on se focalise d’habitude sur les transferts de fonds en termes de frais d’envois plutôt que sur l’appui à des investissements. L’idée de l’atelier sur l’écriture des modules d’éducation financière, c’est ‘comment, à partir des fonds envoyés ou épargnés, amener le migrant et sa famille à avoir des comportements qui valorisent ces ressources financières’, déclare Badara Ndiaye. De son avis, l’éducation financière est une manière de pousser le migrant à avoir une démarche plus ‘rationnelle’, plus ‘structurée’ qui valorise ses ressources en lien avec des banques et des institutions de micro finance. Ces dernières ne doivent pas produire que des prêts, elles doivent aussi envisager des produits non financés telle que l’assurance santé. Ce qui fait dire à Federico Barroeta, coordinateur régional Bit/migrant, que le document qui sera produit à la fin de cet atelier sera un support mis à la disposition des migrants et de leurs familles pour valoriser leurs rentrées d’argent au Sénégal.
Amadou NDIAYE
walf
Dans un tel contexte, l’éducation financière des migrants et de leurs familles est devenue plus qu’une nécessité. D’où l’intérêt de l’atelier international d’écriture des modules d’éducation financière lancé par le Bureau international du travail (Bit) du 3 au 6 mai. Une initiative qui entre dans le cadre d’un processus plus large du Bit de promouvoir l’éducation financière des migrants et de leurs familles au Mali et au Sénégal. Cet atelier est, selon Sada Ndiaye, d’une importance capitale dans la mesure où la place du migrant est importante au Sénégal. Il informe que ‘sur 10 ménages au Sénégal, les 7 ont au moins un migrant en dehors du pays’. Pour le ministre des Sénégalais de l’extérieur, ‘il ne faudrait plus que ces transferts servent uniquement à la consommation parce que les 80 % sont destinés à cela et aujourd’hui, avec l’aide de nos partenaires du Bit, nous nous penchons sur la manière profonde de trouver solution à cette question’.
Le coordinateur national du projet Bit/migrant qui regrette que l’on se focalise d’habitude sur les transferts de fonds en termes de frais d’envois plutôt que sur l’appui à des investissements. L’idée de l’atelier sur l’écriture des modules d’éducation financière, c’est ‘comment, à partir des fonds envoyés ou épargnés, amener le migrant et sa famille à avoir des comportements qui valorisent ces ressources financières’, déclare Badara Ndiaye. De son avis, l’éducation financière est une manière de pousser le migrant à avoir une démarche plus ‘rationnelle’, plus ‘structurée’ qui valorise ses ressources en lien avec des banques et des institutions de micro finance. Ces dernières ne doivent pas produire que des prêts, elles doivent aussi envisager des produits non financés telle que l’assurance santé. Ce qui fait dire à Federico Barroeta, coordinateur régional Bit/migrant, que le document qui sera produit à la fin de cet atelier sera un support mis à la disposition des migrants et de leurs familles pour valoriser leurs rentrées d’argent au Sénégal.
Amadou NDIAYE
walf