« On est mort de rire de voir ceux qui vous combattaient de toutes leurs forces revenir vous accompagner, sans scrupules. Que n’a subi le président Macky Sall de la part de ses frères libéraux, ces faucons qui l’ont mis à mal contre son mentor ? Si aujourd’hui Serigne Mbacké Ndiaye pour ne pas le nommer appelle de tous ses vœux à des retrouvailles de la famille libérale, on ne peut qu’être mort de rire. Il faisait partie des plus proches de Wade au moment de l’éviction de l’Assemblée Nationale du président Sall. On est tout aussi mort de rire de voir Talla Sylla s’acharner sur Idrissa Seck, alors qu’il a eu à solliciter et bénéficier de son soutien pour devenir maire de Thiès », évoque Ababacar Gaye.
Aujourd’hui, qu’il déclare son appui au président Macky Sall et sa ferme volonté de combattre Idrissa Seck. Faut-il en pleurer ou en rire, sachant qu’en 2012, il n’avait pas exprimé clairement son adhésion au « Tout Sauf Wade » lors du deuxième tour. Et voilà Thierno Alassane Sall, ancien Ministre du président Macky Sall, qui n’hésite pas à tirer sur ce dernier, dès que l’occasion se présente.
Pour comprendre ces gymnastiques et acrobaties dignes des champions olympiques, il serait salutaire de la part des spécialises d’étudier « la psychologie de l’homme politique sénégalais ». Ainsi, saurions-nous de façon claire pourquoi en politique les amis d’hier, deviennent souvent des ennemis et les ennemis d’hier, des amis.
Avec les alliances contre nature ou hors normes qui se tissent au gré des intérêts du moment, la scène politique sénégalaise est devenue un véritable musée des horreurs. Des socialistes s’accoquinent avec des libéraux et des libéraux, apportent soutien et confort à d’autres socialistes. A mort l’idéologie tant que la massification demeure l’enjeu !
Plus les élections s’approchent, plus les états d’âmes et d’humeurs, animeront le camp de la majorité, dont le chef sera obligé de tenir compte des caprices des uns et des autres.
Selon le poids et la popularité des souteneurs, les surenchères se feront et des arrangements seront trouvés sur le dos du peuple, le grand perdant qui ne peut qu’en mourir de regrets. Il n’y a pas à chiquer que dans cette redistribution des rôles et la reconfiguration de la scène politique, les acteurs se paient tout simplement la tête de la cité qui, hélas ne comprendra que lorsqu’il sera tard.
O WADE Leral
Aujourd’hui, qu’il déclare son appui au président Macky Sall et sa ferme volonté de combattre Idrissa Seck. Faut-il en pleurer ou en rire, sachant qu’en 2012, il n’avait pas exprimé clairement son adhésion au « Tout Sauf Wade » lors du deuxième tour. Et voilà Thierno Alassane Sall, ancien Ministre du président Macky Sall, qui n’hésite pas à tirer sur ce dernier, dès que l’occasion se présente.
Pour comprendre ces gymnastiques et acrobaties dignes des champions olympiques, il serait salutaire de la part des spécialises d’étudier « la psychologie de l’homme politique sénégalais ». Ainsi, saurions-nous de façon claire pourquoi en politique les amis d’hier, deviennent souvent des ennemis et les ennemis d’hier, des amis.
Avec les alliances contre nature ou hors normes qui se tissent au gré des intérêts du moment, la scène politique sénégalaise est devenue un véritable musée des horreurs. Des socialistes s’accoquinent avec des libéraux et des libéraux, apportent soutien et confort à d’autres socialistes. A mort l’idéologie tant que la massification demeure l’enjeu !
Plus les élections s’approchent, plus les états d’âmes et d’humeurs, animeront le camp de la majorité, dont le chef sera obligé de tenir compte des caprices des uns et des autres.
Selon le poids et la popularité des souteneurs, les surenchères se feront et des arrangements seront trouvés sur le dos du peuple, le grand perdant qui ne peut qu’en mourir de regrets. Il n’y a pas à chiquer que dans cette redistribution des rôles et la reconfiguration de la scène politique, les acteurs se paient tout simplement la tête de la cité qui, hélas ne comprendra que lorsqu’il sera tard.
O WADE Leral