Transrail ou l'axe Bamako-Dakar
Opérant depuis 2003 sur l’axe ferroviaire Dakar-Bamako, l’entreprise Transrail qui s’était assignée de remplacer l’ancienne régie du Chemin de fer, connaît aujourd’hui de réelles difficultés. Et c’est la poursuite même de ses activités qui est menacée à long terme.
Une crise de longue date
Les responsables de la société ont reconnu la rupture (depuis belle lurette) du dialogue avec les syndicats. Mais le secrétaire général du syndicat, M. Abdoulaye Berthé, a nié les accusations du PDG, selon lesquelles, le syndicat aurait fermé la voie du dialogue. Et, poursuit-il, l’instance dirigeante est la principale responsable de la crise que connaît Transrail. « Aujourd’hui, nous syndicats, ne réclamons que le départ d’ Errick Peiffer, DG. Il n’est pas l’homme de la situation. Pourtant c’est bien lui qui est à la base des problèmes. Il continue d'ignorer le point de vue des partenaires sociaux, et maîtrisent bien des paramètres pour aider le processus de redressement… ».
Quelles mesures pour le redressement de Transrail SA ?
Face à la situation, les responsables de la société, ont élaboré un plan de sauvetage qui s’articule sur quatre axes principaux: à savoir, la récapitulation de la société, l’achèvement du cadre légal et contractuel de la concession pour la sécurité juridique ; le programme d’investissements d’urgences (près de 4 milliards de F CFA) pour relever la capacité de production ; la réduction des charges d’exploitation et le plan de réduction des effectifs.
Licencier pour relancer la locomotive...
L'axe relatif à la réduction des charges de la société s’avère être la véritable pomme de discorde, car il prévoit le licenciement pour « motif économique » de 376 travailleurs. Et parallèlement, la direction de Transrail a introduit une requête auprès du Tribunal de Commerce de Bamako afin placer la société en situation de règlement préventif. Cette démarche, selon les responsables de Transail, s’instruit dans la volonté de conduire le redressement de la société en assurant un cadre juridique adéquat et des mesures de restructuration.
A en croire le DG, cette étape juridique devra aider la société à apurer son passif et à régler toutes ses créances. Il a également assuré que la société parviendra à payer ses dettes… dans un délai de 3 ans au maximum.
Opérant depuis 2003 sur l’axe ferroviaire Dakar-Bamako, l’entreprise Transrail qui s’était assignée de remplacer l’ancienne régie du Chemin de fer, connaît aujourd’hui de réelles difficultés. Et c’est la poursuite même de ses activités qui est menacée à long terme.
Une crise de longue date
Les responsables de la société ont reconnu la rupture (depuis belle lurette) du dialogue avec les syndicats. Mais le secrétaire général du syndicat, M. Abdoulaye Berthé, a nié les accusations du PDG, selon lesquelles, le syndicat aurait fermé la voie du dialogue. Et, poursuit-il, l’instance dirigeante est la principale responsable de la crise que connaît Transrail. « Aujourd’hui, nous syndicats, ne réclamons que le départ d’ Errick Peiffer, DG. Il n’est pas l’homme de la situation. Pourtant c’est bien lui qui est à la base des problèmes. Il continue d'ignorer le point de vue des partenaires sociaux, et maîtrisent bien des paramètres pour aider le processus de redressement… ».
Quelles mesures pour le redressement de Transrail SA ?
Face à la situation, les responsables de la société, ont élaboré un plan de sauvetage qui s’articule sur quatre axes principaux: à savoir, la récapitulation de la société, l’achèvement du cadre légal et contractuel de la concession pour la sécurité juridique ; le programme d’investissements d’urgences (près de 4 milliards de F CFA) pour relever la capacité de production ; la réduction des charges d’exploitation et le plan de réduction des effectifs.
Licencier pour relancer la locomotive...
L'axe relatif à la réduction des charges de la société s’avère être la véritable pomme de discorde, car il prévoit le licenciement pour « motif économique » de 376 travailleurs. Et parallèlement, la direction de Transrail a introduit une requête auprès du Tribunal de Commerce de Bamako afin placer la société en situation de règlement préventif. Cette démarche, selon les responsables de Transail, s’instruit dans la volonté de conduire le redressement de la société en assurant un cadre juridique adéquat et des mesures de restructuration.
A en croire le DG, cette étape juridique devra aider la société à apurer son passif et à régler toutes ses créances. Il a également assuré que la société parviendra à payer ses dettes… dans un délai de 3 ans au maximum.