Dans sa parution du jour, le journal « Libération » indique avoir pris connaissance d’autres informations. En effet, précise-t-il, c’est par un avenant que ces avocats ont fait la dfemande après une convention initiale qui n’engageait que dix avocats : Moussa Félix Sow, Khali Niang, El Hadj Diouf, Simon Ndiaye, Samba Bitèye, Moustapha Mbaye, Aly Fall, William Bourdon, Souley Fall et Abdou Kane. Le reste est venu après. La première bizarrerie est que de tous les avocats, seuls quatre (Moussa Félix Sow, Khaly Niang, El Hadj Diouf, et Simon Ndiaye) étaient aux côtés de l’Agent judiciaire de l’Etat à la suite de la plainte de Karim Wade devant la CEDEAO vidée en juillet 2013. Durant la première audience, ils étaient avec Mafall Fall, adjoint de l’agent judiciaire et la deuxième fois avec Aïcha Gassama qui occupait le poste à l’époque. Est-il logique que ces quatre avocats reçoivent le même traitement que les « autres » venus après ? Et pourquoi d’ailleurs, Mes Khaly Niang et Simon Ndiaye semblent garder leurs distances alors que les autres avocats s’activent ?
L’avenant qui précise que les fonds doivent être versés au plus tard le 31 décembre 2017 soulève d’autres interrogations.
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, les avocats estiment qu’ils devaient recevoir 15% des montants recouvrésqui s’élèvent à 60 milliards de francs CFA. Ce qui fait une enveloppe globale de 9 milliards de FCFA. Mais après avoir noté la modification d’un des articles de la Convention, les mêmes conseils précisent avoir accepté de percevoir 2%.
Mais, voilà dans les montants « retrouvés », les avocats ont mis 23 milliards de FCFA versés par Dubaï Port world. Or, il est constant et connu que ce versement est le fait de l’Inspection générale d’Etat qui a mis la main sur ce scandale avant que le société ne passe à la caisse. Mieux, les avocats de l’Etat citent aussi les biens saisis sur Aïda Ndiongue et qu’ils évaluent à 30 milliards de FCFA. Problème ; cette affaire est toujours en cours d’instruction. Et si l’ex-sénatrice libérale est relaxée demain ?
Les mêmes conseils pointent les fonds et biens saisis à Paris, Monaco et au Luxembourd. Un recouvrement virtuel car jusqu’à présent le Sénégal n’a pas rapatrié les fonds en cause. Pour Paris, d’ailleurs, le contentieux relatif à deux appartements présumés doit paser en appel. En clair, le dossier est pendant devant la justice.
Question : même si les avocats doivent être payés, la logique ne voudrait-elle pas qu’ils soient « soignés » après résultas ? qu’arrivera-t-il si, demain, Aïda Ndiongue est relaxée et Paris, Monaco et le Luxemburg refusent les demandes sénégalaises alors que les avocats ont été payés sur la base d’honoraires incluant ces saisies provisoires ? Le débat est ouvert…
La rédaction de leral.net
L’avenant qui précise que les fonds doivent être versés au plus tard le 31 décembre 2017 soulève d’autres interrogations.
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, les avocats estiment qu’ils devaient recevoir 15% des montants recouvrésqui s’élèvent à 60 milliards de francs CFA. Ce qui fait une enveloppe globale de 9 milliards de FCFA. Mais après avoir noté la modification d’un des articles de la Convention, les mêmes conseils précisent avoir accepté de percevoir 2%.
Mais, voilà dans les montants « retrouvés », les avocats ont mis 23 milliards de FCFA versés par Dubaï Port world. Or, il est constant et connu que ce versement est le fait de l’Inspection générale d’Etat qui a mis la main sur ce scandale avant que le société ne passe à la caisse. Mieux, les avocats de l’Etat citent aussi les biens saisis sur Aïda Ndiongue et qu’ils évaluent à 30 milliards de FCFA. Problème ; cette affaire est toujours en cours d’instruction. Et si l’ex-sénatrice libérale est relaxée demain ?
Les mêmes conseils pointent les fonds et biens saisis à Paris, Monaco et au Luxembourd. Un recouvrement virtuel car jusqu’à présent le Sénégal n’a pas rapatrié les fonds en cause. Pour Paris, d’ailleurs, le contentieux relatif à deux appartements présumés doit paser en appel. En clair, le dossier est pendant devant la justice.
Question : même si les avocats doivent être payés, la logique ne voudrait-elle pas qu’ils soient « soignés » après résultas ? qu’arrivera-t-il si, demain, Aïda Ndiongue est relaxée et Paris, Monaco et le Luxemburg refusent les demandes sénégalaises alors que les avocats ont été payés sur la base d’honoraires incluant ces saisies provisoires ? Le débat est ouvert…
La rédaction de leral.net