Au Sénégal, comment vous voyez la gouvernance Macky Sall ? On a vu des manifestations, aujourd’hui avec du recul, comment ça va au Sénégal ?
Macky Sall est un frère, c’est un ami. On a travaillé ensemble. Je n’ai jamais pensé que cela allait être facile, je sais que c’est difficile. Mon seul problème, c’est que je leur lance un appel. Je crois qu’il a commencé à répondre à cet appel. Depuis le mois de juillet, j’ai dit que le problème était tel au plan national qu’international qu’il me semblait difficile qu’un seul homme se base sur sa seule vision pour régler les problèmes du Sénégal. Ce n’est pas possible.
On a besoin de sursaut et de rassemblement, de compétences, des énergies, de ressources pour travailler ensemble sans aucun sectarisme, sans aucune exclusion. Et je lui lance un appel ainsi qu’à toute la classe politique pour que toutes les compétences nationales se regroupent autour de lui, pour qu’on relève le défi. Il a commencé à le faire donc je pense qu’on aille de l’avant.
Vous avez évoqué avec lui la question du fils Wade?
Non, jamais. Voilà un sujet que je ne touche pas.
Un sujet tabou pour vous ou c’est la tête de Karim qui ne vous passe pas ?
Non, je ne touche pas. Pour moi, ce n’est pas ça qui est important. Ce qui est important, il y a un projet de lutte contre la corruption, de bonne gouvernance et tout ça. J’ai là aussi donné mon avis. Depuis longtemps, j’ai dit aux Sénégalais que je l’aurai mené différemment. Je n’aurais pas l’impression que mon programme se réalise.
Il y a des urgences qui ont besoin d’action, l’électricité, l’eau, l’éducation, la santé, l’agriculture ; ce combat pour la bonne gouvernance est un combat important. Donc j’essaie d’équilibrer tous ces combats pour qu’il n’y ait pas de confusion. Mais quand vous me donnez le nom de quelqu’un, ce qui me gêne c’est que je ne vois pas ça à titre personnel, ça n’a rien de personnel.
Je ne me prononce jamais sur le nom de ces personnes-là. J’ai rendu hommage au Président Wade, pour ce qu’il a fait pour notre pays, j’ai regretté qu’il ait choisi cette sortie-là, je dis qu’il avait quand même contribué à apporter une vision pour l’Afrique et le Sénégal. Et désigner les angles de développement de l’agriculture, les infrastructures, la santé, l’éducation, il a bien raison. Mais malheureusement, politiquement, sa gouvernance s’est mal terminée mais je ne pense pas qu’un homme soit un tout positif ou un tout négatif.
Je pense qu’il a fait du bien comme il a fait du tort comme tous les êtres humains mais ce qu’on doit retenir de lui c’est qu’il a essayé de faire pour son pays et comprendre que c’est un être humain avec ses faiblesses et ses erreurs. Mais je raisonne plus institution que personne.
Cheikh Tidiane Gadio se voit-il comme une alternative crédible pour un avenir du Sénégal ?
Certainement. Moi, j’y crois.
Africatime
Macky Sall est un frère, c’est un ami. On a travaillé ensemble. Je n’ai jamais pensé que cela allait être facile, je sais que c’est difficile. Mon seul problème, c’est que je leur lance un appel. Je crois qu’il a commencé à répondre à cet appel. Depuis le mois de juillet, j’ai dit que le problème était tel au plan national qu’international qu’il me semblait difficile qu’un seul homme se base sur sa seule vision pour régler les problèmes du Sénégal. Ce n’est pas possible.
On a besoin de sursaut et de rassemblement, de compétences, des énergies, de ressources pour travailler ensemble sans aucun sectarisme, sans aucune exclusion. Et je lui lance un appel ainsi qu’à toute la classe politique pour que toutes les compétences nationales se regroupent autour de lui, pour qu’on relève le défi. Il a commencé à le faire donc je pense qu’on aille de l’avant.
Vous avez évoqué avec lui la question du fils Wade?
Non, jamais. Voilà un sujet que je ne touche pas.
Un sujet tabou pour vous ou c’est la tête de Karim qui ne vous passe pas ?
Non, je ne touche pas. Pour moi, ce n’est pas ça qui est important. Ce qui est important, il y a un projet de lutte contre la corruption, de bonne gouvernance et tout ça. J’ai là aussi donné mon avis. Depuis longtemps, j’ai dit aux Sénégalais que je l’aurai mené différemment. Je n’aurais pas l’impression que mon programme se réalise.
Il y a des urgences qui ont besoin d’action, l’électricité, l’eau, l’éducation, la santé, l’agriculture ; ce combat pour la bonne gouvernance est un combat important. Donc j’essaie d’équilibrer tous ces combats pour qu’il n’y ait pas de confusion. Mais quand vous me donnez le nom de quelqu’un, ce qui me gêne c’est que je ne vois pas ça à titre personnel, ça n’a rien de personnel.
Je ne me prononce jamais sur le nom de ces personnes-là. J’ai rendu hommage au Président Wade, pour ce qu’il a fait pour notre pays, j’ai regretté qu’il ait choisi cette sortie-là, je dis qu’il avait quand même contribué à apporter une vision pour l’Afrique et le Sénégal. Et désigner les angles de développement de l’agriculture, les infrastructures, la santé, l’éducation, il a bien raison. Mais malheureusement, politiquement, sa gouvernance s’est mal terminée mais je ne pense pas qu’un homme soit un tout positif ou un tout négatif.
Je pense qu’il a fait du bien comme il a fait du tort comme tous les êtres humains mais ce qu’on doit retenir de lui c’est qu’il a essayé de faire pour son pays et comprendre que c’est un être humain avec ses faiblesses et ses erreurs. Mais je raisonne plus institution que personne.
Cheikh Tidiane Gadio se voit-il comme une alternative crédible pour un avenir du Sénégal ?
Certainement. Moi, j’y crois.
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