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Traque des terroristes présumés : Leyti Niang, bras droit de Makhtar Diokhané, tombe à Rosso

Un bras droit de Makhtar Diokhané, Leyti Niang, a été intercepté par la Division des investigations criminelles ( Dic) à Rosso (nord Sénégal) et acheminé sur Dakar. Au même moment, Ibrahima Hann, un proche de l'Imam Alioune Badara Ndao, était entre les mains de la Section de recherches...


Rédigé par leral.net le Jeudi 5 Novembre 2015 à 11:20 | | 10 commentaire(s)|

Traque des terroristes présumés : Leyti Niang, bras droit de Makhtar Diokhané, tombe à Rosso
La Division des investigations criminelles a effectué une grosse prise dans le cadre de la traque d'un groupuscule ayant des liens avec des groupes terroristes présumés. Selon les informations de Libération, elle a cueilli, avec l'appui d'une équipe de la Brigade d'intervention polyvalente ( Bip), un certain Leyti Niang, présenté comme le bras droit de Makhtar Diokhané, l'homme qui se trouve au sommet de cette affaire. Niang a été intercepté à Rosso (nord Sénégal) et conduit sous bonne escorte à Dakar. Des sources renseignent qu'il était activement recherché depuis l'éclatement de cette affaire et tout indique qu'il tentait de quitter le Sénégal à la suite des premières arrestations.

Comme le révélait Libération, Makhtar Diokhané avait été arrêté au Niger alors qu'il tentait de rejoindre le Nigeria par la frontière terrestre. Surveillé depuis juin au moins par les autorités sénégalaises, celui dont l'épouse fait partie des premières personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête a, en effet, des liens solides avec l'Organisation terroriste Boko Haram. L'arrestation de son bras droit, Leyti Niang, intervient au moment où une autre personne est tombée dans les nasses de la gendarmerie.

Vendredi, à l'aube, une équipe de la Section de recherches de Dakar, appuyée par des éléments du groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign), a fait une descente à Kabakoki (centre) pour cueillir le nommé Ibrahima Hann qui se trouve être un proche de l'imam Alioune Badara Ndao, écroué par le doyen des juges pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, acte de terrorisme, apologie du terrorisme, financement du terrorisme et blanchiment de capitaux dans le cadre d'une activité terroristes en bandes organisées.