Selon une étude, le fait de travailler plus de dix heures par jour au moins cinquante jours par an pendant dix ans, accentue le risque d’accident vasculaire cérébral.
Travailler plus pour gagner plus… et mourir vite. Selon une étude parue jeudi dans le journal spécialisé Stroke, les acharnés de boulot auraient plus de risque de faire un AVC. En effet, travailler plus de dix heures par jour de façon prolongée, à savoir au moins cinquante jours par an, pendant dix ans, double le risque d’AVC.
Ainsi, le temps de travail prolongé a été associé à un risque de survenue d’AVC, 29 % plus important dans la population concernée que dans celle travaillant moins, selon l’AP-HP qui a réalisé l’enquête.
Les moins de 50 ans sont les plus touchés
L’association est plus significative chez les moins de 50 ans après prise en compte des facteurs de risque habituels, remarquent les chercheurs, qui n’ont relevé aucune différence entre les femmes et les hommes.
L’étude a été réalisée par une équipe française de l’hôpital Raymond-Poincaré, des universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et de Paris-Saclay avec l’Inserm. Ce travail s’appuie sur les données de la cohorte française Constances (sur l’âge, le sexe, le temps de travail et le fait de fumer ou non) qui regroupe 200.000 personnes âgées de 18 à 69 ans, consultant des centres d’examens de santé.
afriquefemme
Travailler plus pour gagner plus… et mourir vite. Selon une étude parue jeudi dans le journal spécialisé Stroke, les acharnés de boulot auraient plus de risque de faire un AVC. En effet, travailler plus de dix heures par jour de façon prolongée, à savoir au moins cinquante jours par an, pendant dix ans, double le risque d’AVC.
Ainsi, le temps de travail prolongé a été associé à un risque de survenue d’AVC, 29 % plus important dans la population concernée que dans celle travaillant moins, selon l’AP-HP qui a réalisé l’enquête.
Les moins de 50 ans sont les plus touchés
L’association est plus significative chez les moins de 50 ans après prise en compte des facteurs de risque habituels, remarquent les chercheurs, qui n’ont relevé aucune différence entre les femmes et les hommes.
L’étude a été réalisée par une équipe française de l’hôpital Raymond-Poincaré, des universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et de Paris-Saclay avec l’Inserm. Ce travail s’appuie sur les données de la cohorte française Constances (sur l’âge, le sexe, le temps de travail et le fait de fumer ou non) qui regroupe 200.000 personnes âgées de 18 à 69 ans, consultant des centres d’examens de santé.
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