L’Etat mettra en œuvre les moyens nécessaires pour faire face aux manifestants. C’est du moins le sens de la déclaration du ministre de l’Intérieur. Pour Antoine Félix Diome, il y a des forces occultes derrière ces troubles notées à Dakar et dans plusieurs autres villes.
« Il y a une affaire qui oppose deux Sénégalais. Une jeune dame de 20 ans et un député dirigeant un parti politique. Dans le déroulement de la procédure judiciaire, relative à un viol, la personne incriminée a manifesté d’une part son refus public et ostentatoire à répondre devant la justice. Il a d’autre part, par des messages répétés, lancé des appels à la violence, à l’insurrection, à l’affaiblissement de l’autorité de l’Etat. Ces actes de provocation sans précédent ont provoqué, avec le soutien de forces occultes identifiées, des manifestations violentes dans plusieurs quartiers de la capitale et dans d’autres localités du pays. Il convient de relever, de regretter et de condamner fermement les actes de nature terroriste, les saccages, les pillages et dégradation de bâtiments publics et de biens privés », a fait savoir le ministre de l’Intérieur.
Antoine Félix Diome soutient que malgré l’état de catastrophe sanitaire, des personnes se retrouvent pour des réunions, regroupements, conspirations contre l’Etat, mais aussi des actes de terrorisme et de vandalisme sont notés. « Il relève de toute évidence du grand banditisme et de l’insurrection organisée. Il constitue une violation manifeste de l’état de catastrophe sanitaire. Il représente des troubles inacceptables à l’ordre public. Face à cette situation particulière, le gouvernement tient à rappeler son attachement au respect strict des principes de l’Etat de droit, de l’intégrité physique des personnes et de la protection de leurs biens. Toutes les personnes auteurs d’actes criminels seront recherchées, arrêtées, poursuivies et traduites devant la justice », a-t-il ajouté.
Source : https://www.lasnews.info/troubles-dans-le-pays-ant...
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