
Au total, 16 595 cas de tuberculose, toutes formes confondues, ont été recensés en 2024 au Sénégal, a t-on appris du coordonnateur du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT), Fodé Danfakha.
”Pour l’année 2024, le pays a enregistré 16 595 cas de tuberculose, toutes formes confondues. Parmi ces cas, il y a une prédominance du sexe masculin, c’est-à-dire sur les 16 595 cas, 11 181 sont des hommes contre 5 414 femmes’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS en prélude à la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose prévue le 24 mars.
Selon le coordonateur du PNT, ”la maladie touche plus les adultes jeunes”.
‘’Cela va avoir un impact socio-économique sur la vie de ces populations. Cela veut dire que ce sont des gens qui sont en activité. Cette maladie va impacter leur vie ainsi que leur travail’’, a soutenu le médecin en santé publique.
Fodé Danfakha a indiqué que ‘’697 cas d’enfants tuberculeux ont été observés sur une cible de 2 108 qui était attendue’’.
En analysant cet écart entre les cas recensés et les cas attendus, l’épidémiologiste a évoqué un problème de détection notamment le diagnostic des enfants tuberculeux.
‘’Les adultes, qui sont malades de la tuberculose, ont l’autonomie d’aller se faire consulter, alors que les enfants dépendent toujours de l’initiative des parents’’, a-t-il fait observer en signalant l’existence d’un gap à rattraper concernant le diagnostic de la tuberculose chez les enfants.
S’agissant de la tuberculose multirésistante, le docteur Danfakha a fait savoir que ‘’88 cas ont été pris en charge” dans les structures sanitaires.
Il s’agit ‘’d’un bon taux de succès thérapeutique’’, selon lui, précisant que ‘’tous les cas de tuberculose qui ont été notifiés ont été mis sous traitement et sont déclarés guéris à la fin de leur traitement’’.
‘’Ce taux de succès thérapeutique est de 89% sur 90%, ce qui constitue l’objectif recherché. Donc, je pense qu’avec la complétude des données, nous pourrons atteindre notre cible”, s’est-il réjoui.
Ce succès thérapeutique a-t-il précisé ‘’a été possible grâce à cette intégration entre la tuberculose et le VIH. On sait qu’à chaque fois qu’on voit le VIH, on cherche la tuberculose. Et à chaque fois qu’on voit la tuberculose, on va chercher le VIH’’.
Revenant sur la tuberculose multirésistante, il a expliqué qu’il ”découle d’un malade qui a la tuberculose, qui ne suit pas normalement son traitement ou qui fait des arrêts. Et, à la longue, le germe devient résistant au traitement de première ligne’’.
Le docteur Danfakha a également souligné l’existence d’un plan national intégré permettant de mener les interventions aussi bien du programme tuberculose que de la division de la lutte contre le Sida.
‘’Cela a permis d’avoir de bons résultats concernant les malades vivant avec les deux pathologies’’, a-t-il conclu.
Aps
”Pour l’année 2024, le pays a enregistré 16 595 cas de tuberculose, toutes formes confondues. Parmi ces cas, il y a une prédominance du sexe masculin, c’est-à-dire sur les 16 595 cas, 11 181 sont des hommes contre 5 414 femmes’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS en prélude à la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose prévue le 24 mars.
Selon le coordonateur du PNT, ”la maladie touche plus les adultes jeunes”.
‘’Cela va avoir un impact socio-économique sur la vie de ces populations. Cela veut dire que ce sont des gens qui sont en activité. Cette maladie va impacter leur vie ainsi que leur travail’’, a soutenu le médecin en santé publique.
Fodé Danfakha a indiqué que ‘’697 cas d’enfants tuberculeux ont été observés sur une cible de 2 108 qui était attendue’’.
En analysant cet écart entre les cas recensés et les cas attendus, l’épidémiologiste a évoqué un problème de détection notamment le diagnostic des enfants tuberculeux.
‘’Les adultes, qui sont malades de la tuberculose, ont l’autonomie d’aller se faire consulter, alors que les enfants dépendent toujours de l’initiative des parents’’, a-t-il fait observer en signalant l’existence d’un gap à rattraper concernant le diagnostic de la tuberculose chez les enfants.
S’agissant de la tuberculose multirésistante, le docteur Danfakha a fait savoir que ‘’88 cas ont été pris en charge” dans les structures sanitaires.
Il s’agit ‘’d’un bon taux de succès thérapeutique’’, selon lui, précisant que ‘’tous les cas de tuberculose qui ont été notifiés ont été mis sous traitement et sont déclarés guéris à la fin de leur traitement’’.
‘’Ce taux de succès thérapeutique est de 89% sur 90%, ce qui constitue l’objectif recherché. Donc, je pense qu’avec la complétude des données, nous pourrons atteindre notre cible”, s’est-il réjoui.
Ce succès thérapeutique a-t-il précisé ‘’a été possible grâce à cette intégration entre la tuberculose et le VIH. On sait qu’à chaque fois qu’on voit le VIH, on cherche la tuberculose. Et à chaque fois qu’on voit la tuberculose, on va chercher le VIH’’.
Revenant sur la tuberculose multirésistante, il a expliqué qu’il ”découle d’un malade qui a la tuberculose, qui ne suit pas normalement son traitement ou qui fait des arrêts. Et, à la longue, le germe devient résistant au traitement de première ligne’’.
Le docteur Danfakha a également souligné l’existence d’un plan national intégré permettant de mener les interventions aussi bien du programme tuberculose que de la division de la lutte contre le Sida.
‘’Cela a permis d’avoir de bons résultats concernant les malades vivant avec les deux pathologies’’, a-t-il conclu.
Aps