Entré illégalement sur le sol tunisien, Mahmoudi avait été arrêté et condamné, en septembre dernier à Tunis, en comparution immédiate à six mois de prison.
Tunis avait jusqu’ici décidé de le garder en détention malgré la demande d’extradition de Tripoli formulée à deux reprises, précise BBC Afrique.
Le cas de cet ancien bras droit de feu Mouammar Kadhafi, avait fait l’objet d'un véritable «bras de fer» entre le président Moncef Marzouki et le gouvernement islamiste d’Ennahda.
Malgré le fait que la Cour d’appel de Tunis ait approuvé la demande d’extradition de la part de Tripoli, le président Marzouki s'était dit opposé par principe à l’extradition, réclamant des garanties du côté libyen sur le respect des droits de l'homme et un procès équitable.
Mais, pour Hamadi Jebali, chef du gouvernement tunisien, l'extradition, approuvée par décision de justice, était «irrévocable» et ne nécessitait pas la signature du président de la République.
Marzouki n’avait donc pas donné son aval pour l’envoi de Mahmoudi qui a été transporté à 5 heures du matin, dans un avion privé vers la Libye où il est actuellement emprisonné.
Dans un communiqué publié le 24 juin au soir, la présidence tunisienne a dénoncé une «décision illégale» et qualifié cette extradition de «crime d'Etat».
Lu sur Jeune Afrique, BBC Afrique
Tunis avait jusqu’ici décidé de le garder en détention malgré la demande d’extradition de Tripoli formulée à deux reprises, précise BBC Afrique.
Le cas de cet ancien bras droit de feu Mouammar Kadhafi, avait fait l’objet d'un véritable «bras de fer» entre le président Moncef Marzouki et le gouvernement islamiste d’Ennahda.
Malgré le fait que la Cour d’appel de Tunis ait approuvé la demande d’extradition de la part de Tripoli, le président Marzouki s'était dit opposé par principe à l’extradition, réclamant des garanties du côté libyen sur le respect des droits de l'homme et un procès équitable.
Mais, pour Hamadi Jebali, chef du gouvernement tunisien, l'extradition, approuvée par décision de justice, était «irrévocable» et ne nécessitait pas la signature du président de la République.
Marzouki n’avait donc pas donné son aval pour l’envoi de Mahmoudi qui a été transporté à 5 heures du matin, dans un avion privé vers la Libye où il est actuellement emprisonné.
Dans un communiqué publié le 24 juin au soir, la présidence tunisienne a dénoncé une «décision illégale» et qualifié cette extradition de «crime d'Etat».
Lu sur Jeune Afrique, BBC Afrique