Activement recherché pour plusieurs affaires, notamment pour son implication dans les violences de l’ambassade des Etats-Unis en Tunisie le 14 septembre, le chef de file des salafistes a échappé à une armada de policiers qui entouraient la mosquée Al Fath, dans le centre de la capitale Tunisie, où il s’était réfugié, renseigne Kapitalis. Abou Iyadh faisait un prêche où il réfutait toutes ces accusations.
Dans son discours, le leader des salafistes a accusé Ali Larayedh, ministre de l’Intérieur, d’être le seul coupable de ces exactions qui ont entrainé la mort de 4 personnes et causé plusieurs dizaines de blessés et d’importants dégâts matériels. Il l'accuse aussi de chercher à créer le désordre pour masquer l’échec de son gouvernement.
Le leader salafiste qui tentait de s’échapper s’est heurté une première fois à un important dispositif sécuritaire. Face aux menaces de ses partisans en furie, la police a jugé utile de le laisser filer et d’attendre le moment opportun pour le capturer.
Les autorités tunisiennes n’ont pas tardé à réagir pour expliquer cette forfaiture. Selon les déclarations du porte-parole du ministère de l’Intérieur sur les ondes de Shems FM, le repli de la police est tactique. `
«Les forces de l’ordre déployées en grand nombre devant la mosquée Al Fath où avait lieu le discours d’Abou Iyad, ont préféré ne pas entrer en confrontation avec le leader salafiste et ce afin d’éviter tout débordement, à l’heure de sortie des bureaux, dans un endroit à forte affluence», a relayé le site Business News.
Le porte-parole du ministre de l’Intérieur indique en outre que la police n’a pas voulu faire irruption dans la mosquée, mais assure que Abou Iyad n’échappera pas à la justice.
Dans son discours du 17 septembre, jugé très percutant, Abou Iyad a demandé au ministre de l’Intérieur de démissionner pour incompétence. Il est accusé d’avoir commis des sévices et serait responsable du viol d’une femme.
«Je m’adresse aujourd’hui au ministre de l'Intérieur en personne pour lui dire: vous êtes devenu un fardeau pour votre mouvement avant d’être un fardeau pour le peuple. Vous avez échoué à garantir la sécurité de votre peuple.»
Lu sur Kapitalis, Business News
Dans son discours, le leader des salafistes a accusé Ali Larayedh, ministre de l’Intérieur, d’être le seul coupable de ces exactions qui ont entrainé la mort de 4 personnes et causé plusieurs dizaines de blessés et d’importants dégâts matériels. Il l'accuse aussi de chercher à créer le désordre pour masquer l’échec de son gouvernement.
Le leader salafiste qui tentait de s’échapper s’est heurté une première fois à un important dispositif sécuritaire. Face aux menaces de ses partisans en furie, la police a jugé utile de le laisser filer et d’attendre le moment opportun pour le capturer.
Les autorités tunisiennes n’ont pas tardé à réagir pour expliquer cette forfaiture. Selon les déclarations du porte-parole du ministère de l’Intérieur sur les ondes de Shems FM, le repli de la police est tactique. `
«Les forces de l’ordre déployées en grand nombre devant la mosquée Al Fath où avait lieu le discours d’Abou Iyad, ont préféré ne pas entrer en confrontation avec le leader salafiste et ce afin d’éviter tout débordement, à l’heure de sortie des bureaux, dans un endroit à forte affluence», a relayé le site Business News.
Le porte-parole du ministre de l’Intérieur indique en outre que la police n’a pas voulu faire irruption dans la mosquée, mais assure que Abou Iyad n’échappera pas à la justice.
Dans son discours du 17 septembre, jugé très percutant, Abou Iyad a demandé au ministre de l’Intérieur de démissionner pour incompétence. Il est accusé d’avoir commis des sévices et serait responsable du viol d’une femme.
«Je m’adresse aujourd’hui au ministre de l'Intérieur en personne pour lui dire: vous êtes devenu un fardeau pour votre mouvement avant d’être un fardeau pour le peuple. Vous avez échoué à garantir la sécurité de votre peuple.»
Lu sur Kapitalis, Business News