Les gendarmes ont été poignardés sur un rond-point, près de la ville de Sousse. L’un est décédé, un autre se trouve dans un état critique.
Des hommes ont attaqué au couteau, ce dimanche 6 septembre au matin, des membres de la garde nationale, dans ce que le porte-parole de la garde a qualifié « d'attaque terroriste ». À bord d’un véhicule tout-terrain, les assaillants ont d’abord tenté de heurter les militaires au niveau d’un rond-point, près de la grande ville côtière de Sousse, à hauteur du port El-Kantaoui.
Puis l’attaque s’est poursuivie, à pied, avant que les terroristes ne prennent la fuite et ne soient finalement neutralisés dans une école du quartier où ils avaient trouvé refuge.
Trois assaillants, selon le porte-parole de la garde nationale, ont été abattus et un quatrième interpellé, vivant dans cette zone qui habituellement est l’une des plus touristiques du pays, mais peu fréquentée, cette année, en raison de la pandémie de coronavirus. Parmi les assaillants tués figurent deux frères originaires des lieux.
« Microbes »
Le ministre de l’Intérieur était sur place à la mi-journée. De son côté, Kaïs Saied s’est rendu au chevet du militaire grièvement blessé. Le chef de l’État a affirmé que « ceux qui ont incité les terroristes à mener cette opération sont plus grands criminels que ces derniers et assumeront leur responsabilité devant Dieu, le peuple et l’Histoire ».
Kaïs Saied a souhaité que soient renforcés les textes de loi protégeant les forces de l’ordre et de l’armée ainsi que leurs familles. De son côté, le nouveau chef du gouvernement, Hichem Mechichi, qui a prêté serment mercredi 2 septembre, a appelé les citoyens à ne pas avoir peur, promettant d’éradiquer dans les plus bref délais les terroristes qu’il a qualifié de « microbes ».
Les forces de l'ordre ciblées
Depuis les attentats meurtriers de 2015 à Sousse et au Bardo, qui avaient visé des touristes, les attaques ciblent désormais les forces de l’ordre.
L’an dernier, en juin, un policier avait été tué et huit autres blessés lors d’un double attentat à Tunis revendiqué par le groupe État islamique.
Ce nouvel attentat, non-revendiqué, vient rappeler la réalité de la menace terroriste en Tunisie, quatre jours après la prestation de serment du nouveau gouvernement.
Des hommes ont attaqué au couteau, ce dimanche 6 septembre au matin, des membres de la garde nationale, dans ce que le porte-parole de la garde a qualifié « d'attaque terroriste ». À bord d’un véhicule tout-terrain, les assaillants ont d’abord tenté de heurter les militaires au niveau d’un rond-point, près de la grande ville côtière de Sousse, à hauteur du port El-Kantaoui.
Puis l’attaque s’est poursuivie, à pied, avant que les terroristes ne prennent la fuite et ne soient finalement neutralisés dans une école du quartier où ils avaient trouvé refuge.
Trois assaillants, selon le porte-parole de la garde nationale, ont été abattus et un quatrième interpellé, vivant dans cette zone qui habituellement est l’une des plus touristiques du pays, mais peu fréquentée, cette année, en raison de la pandémie de coronavirus. Parmi les assaillants tués figurent deux frères originaires des lieux.
« Microbes »
Le ministre de l’Intérieur était sur place à la mi-journée. De son côté, Kaïs Saied s’est rendu au chevet du militaire grièvement blessé. Le chef de l’État a affirmé que « ceux qui ont incité les terroristes à mener cette opération sont plus grands criminels que ces derniers et assumeront leur responsabilité devant Dieu, le peuple et l’Histoire ».
Kaïs Saied a souhaité que soient renforcés les textes de loi protégeant les forces de l’ordre et de l’armée ainsi que leurs familles. De son côté, le nouveau chef du gouvernement, Hichem Mechichi, qui a prêté serment mercredi 2 septembre, a appelé les citoyens à ne pas avoir peur, promettant d’éradiquer dans les plus bref délais les terroristes qu’il a qualifié de « microbes ».
Les forces de l'ordre ciblées
Depuis les attentats meurtriers de 2015 à Sousse et au Bardo, qui avaient visé des touristes, les attaques ciblent désormais les forces de l’ordre.
L’an dernier, en juin, un policier avait été tué et huit autres blessés lors d’un double attentat à Tunis revendiqué par le groupe État islamique.
Ce nouvel attentat, non-revendiqué, vient rappeler la réalité de la menace terroriste en Tunisie, quatre jours après la prestation de serment du nouveau gouvernement.