La décision du Premier ministre tunisien Hamadi Jebali d'extrader l'ex-Premier ministre libyen, Baghdadi al-Mahmoudi, a déclenché une crise sans précédent avec le président tunisien Moncef Marzouki, furieux de ne pas avoir été consulté. Baghdadi al-Mahmoudi a été en effet renvoyé, dimanche 24 juin 2012, de Tunisie où il s'était réfugié il y a neuf mois. Moncef Marzouki, ancien défenseur des droits de l'homme, avait estimé que l'ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi n'avait aucune garantie sur ses droits et sa sécurité s'il était renvoyé dans son pays. M. Marzouki a rappelé dans un communiqué que la signature d'un décret d'extradition relevait des prérogatives du président. Ce lundi 25 juin, le gouvernement a tenu à mettre les choses au point lors d'une conférence de presse.
SOURCE:RFI
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