Les Egyptiennes sont appelées à partager leurs expériences via la diffusion des blogs et du hashtag #EndSH. Le site du quotidien Masry al Yioum a, pour l’évènement, mis en place un livebloging qui répertorie les tweets sur le sujet.
Cette journée intervient quelques jours après la manifestation contre le harcèlement sexuel organisée par des associations féministes. Des jeunes femmes avaient été agressées alors qu’elles manifestaient, le vendredi 8 juin 2011.
«Tous les jours ma mère me regarde avec effroi: "ma fille prend soin de toi" dit-elle avant que je quitte la maison, et ma réponse est: "Que pourrait-il m’arriver de toute façon". Mais en réalité, je me trompe et elle a raison. Elle doit être inquiète pour ma sécurité. Elle m’invite souvent à revoir mes tenues lorsque je conduis seule et je soutiens que je ne vais pas laisser les hommes décider pour moi», écrit Hana Elhattab sur son blog Organica.
@Jazkhalifa (Tweet ci-dessous) voit dans ces agressions le moyen de renvoyer les femmes dans la sphère privée. Car dans la sphère publique, le corps des femmes est manifestement menacé
«Tous les jours ma mère me regarde avec effroi: "ma fille prend soin de toi" dit-elle avant que je quitte la maison, et ma réponse est: "Que pourrait-il m’arriver de toute façon". Mais en réalité, je me trompe et elle a raison. Elle doit être inquiète pour ma sécurité. Elle m’invite souvent à revoir mes tenues lorsque je conduis seule et je soutiens que je ne vais pas laisser les hommes décider pour moi», écrit Hana Elhattab sur son blog Organica.
@Jazkhalifa (Tweet ci-dessous) voit dans ces agressions le moyen de renvoyer les femmes dans la sphère privée. Car dans la sphère publique, le corps des femmes est manifestement menacé