Il existait jusqu'à présent deux symboles reconnus dans les messages de Twitter. Le «@», pour répondre à un membre du site de microblogging, et le «#», pour signaler la présence d'un mot-clé. Lundi soir, Twitter en a ajouté un troisième, le «$», pour mentionner une entreprise grâce à son sigle boursier.
Les blogs américains ont déjà trouvé un petit nom pour ce nouveau symbole: le «cashtag», contraction de «cash» (l'argent, en anglais) et de «hashtag». Le fonctionnement du «$» s'apparente en effet à celui du «#». Un clic sur la valeur renvoie vers la listes de «tweets» mentionnant cette société dans le moteur de recherche. Twitter donne l'exemple du «$GE», pour retrouver les mentions de la société General Electric.
Mieux structurer les données de Twitter
Twitter ne devrait pas s'arrêter là. Grâce au «$», il pourrait très bien proposer des cotations de sociétés en temps réel, comme sur les sites boursiers. Depuis 2010, le site cherche à présenter à ses membres un plus grand nombre de contenus sans qu'ils aient à quitter ses pages. Il a commencé par afficher des aperçus des photos et des vidéos mentionnées dans les tweets. Puis des extraits d'articles de sites partenaires.
Pour Twitter, il s'agit aussi de mieux structurer les données publiées par ses membres en multipliant les termes cliquables, souligne le site spécialisé TheNextWeb. C'est un des points forts de Facebook. Le réseau social connaît les marques que ses membres «aiment» et peut ainsi vendre de la publicité plus finement ciblée. Depuis le printemps, Twitter propose à des annonceurs de diffuser des tweets sponsorisés directement dans les flux de ses membres.
Une nouvelle fois, Twitter récupère en tout cas une idée développée par ses membres. Ce sont eux qui ont eu l'idée d'employer le «@» pour les réponses (dès novembre 2006) et le «#» pour parler d'un même sujet (la conférence SXSW en mars 2007). Pour le «$», on trouve des mentions dès 2008. La société StockTwits, qui a développé tout un service d'analyse boursière autour du «$», reproche d'ailleurs à Twitter d'avoir «récupéré» sa création à des fins publicitaires.
Par Benjamin Ferran
Journaliste,
Les blogs américains ont déjà trouvé un petit nom pour ce nouveau symbole: le «cashtag», contraction de «cash» (l'argent, en anglais) et de «hashtag». Le fonctionnement du «$» s'apparente en effet à celui du «#». Un clic sur la valeur renvoie vers la listes de «tweets» mentionnant cette société dans le moteur de recherche. Twitter donne l'exemple du «$GE», pour retrouver les mentions de la société General Electric.
Mieux structurer les données de Twitter
Twitter ne devrait pas s'arrêter là. Grâce au «$», il pourrait très bien proposer des cotations de sociétés en temps réel, comme sur les sites boursiers. Depuis 2010, le site cherche à présenter à ses membres un plus grand nombre de contenus sans qu'ils aient à quitter ses pages. Il a commencé par afficher des aperçus des photos et des vidéos mentionnées dans les tweets. Puis des extraits d'articles de sites partenaires.
Pour Twitter, il s'agit aussi de mieux structurer les données publiées par ses membres en multipliant les termes cliquables, souligne le site spécialisé TheNextWeb. C'est un des points forts de Facebook. Le réseau social connaît les marques que ses membres «aiment» et peut ainsi vendre de la publicité plus finement ciblée. Depuis le printemps, Twitter propose à des annonceurs de diffuser des tweets sponsorisés directement dans les flux de ses membres.
Une nouvelle fois, Twitter récupère en tout cas une idée développée par ses membres. Ce sont eux qui ont eu l'idée d'employer le «@» pour les réponses (dès novembre 2006) et le «#» pour parler d'un même sujet (la conférence SXSW en mars 2007). Pour le «$», on trouve des mentions dès 2008. La société StockTwits, qui a développé tout un service d'analyse boursière autour du «$», reproche d'ailleurs à Twitter d'avoir «récupéré» sa création à des fins publicitaires.
Par Benjamin Ferran
Journaliste,