Ça risque de barder dans les prochains jours à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, et pour cause. De sources sûres, face au silence de cathédrale dans lequel continue de s’emmurer le ministre des Transports aériens, Karim Wade, après avoir pompeusement dragué les médias pour chanter le bien-fondé de la naissance de Sénégal airlines sur les cendres de la défunte Air Sénégal international, le Syndicat des pilotes ainsi que le Syndicat unique des transports aériens et activités annexes menacent de sonner la rébellion. Depuis le 24 Avril 2009, soit bientôt un an, jour après jour, que Air Sénégal international a été enterrée au profit de Sénégal Airlines, c’est toujours le statu quo concernant l’avenir des centaines de pères de familles, tous d’ex-agents d’Asi. Abandonnés à eux-mêmes et snobés par Karim Wade, dont toutes les promesses ont aujourd’hui fondu comme beurre au soleil, les syndicalistes vont se faire entendre, confient des sources concordantes. D’ailleurs, c’est jeudi 15 avril prochain que ces organisations syndicales menacent de se faire entendre si le ministère des Transports aériens continue d’opposer le mépris à la souffrance collective qui ronge les anciens travailleurs d’Asi.
Mais ce n’est pas seulement Karim Wade avec qui ils ont fait l’apprentissage de la déception. En effet, les ex-agents de la défunte Compagnie ont aujourd’hui le tournis à la simple évocation du nom du liquidateur. Qui, à l’image de Karim Wade, continue de faire le mort, en dépit des nombreuses promesses faites aux agents travailleurs d’Asi. Or, il s’était non seulement engagé à payer le solde de chaque travailleur, mais aussi les deux mois de salaires dus aux anciens agents. Finalement, confie une source digne de foi, « c’est au plus tard le 15 Avril prochain que le liquidateur va honorer ses promesses ». Depuis le 24 avril 2009, date à laquelle a été décrétée la mort d’Asi suivie d’un show médiatique sans précédent de la part de Karim Wade, les promesses s’accumulent, sans jamais être suivies d’effets. C’est dans ce sens que le protocole d’accord entre la Royal Air Maroc et l’Etat du Sénégal dort toujours dans les tiroirs de l’oubli, l’indemnisation promise aux ex-agents reste sans lendemain et les procès-verbaux des réunions du Comité de pilotage de la Commission des Ressources humaines pour le redéploiement des ex-travailleurs réduis à de la simple paperasse.
Daouda Thiam l'asquotidien
Mais ce n’est pas seulement Karim Wade avec qui ils ont fait l’apprentissage de la déception. En effet, les ex-agents de la défunte Compagnie ont aujourd’hui le tournis à la simple évocation du nom du liquidateur. Qui, à l’image de Karim Wade, continue de faire le mort, en dépit des nombreuses promesses faites aux agents travailleurs d’Asi. Or, il s’était non seulement engagé à payer le solde de chaque travailleur, mais aussi les deux mois de salaires dus aux anciens agents. Finalement, confie une source digne de foi, « c’est au plus tard le 15 Avril prochain que le liquidateur va honorer ses promesses ». Depuis le 24 avril 2009, date à laquelle a été décrétée la mort d’Asi suivie d’un show médiatique sans précédent de la part de Karim Wade, les promesses s’accumulent, sans jamais être suivies d’effets. C’est dans ce sens que le protocole d’accord entre la Royal Air Maroc et l’Etat du Sénégal dort toujours dans les tiroirs de l’oubli, l’indemnisation promise aux ex-agents reste sans lendemain et les procès-verbaux des réunions du Comité de pilotage de la Commission des Ressources humaines pour le redéploiement des ex-travailleurs réduis à de la simple paperasse.
Daouda Thiam l'asquotidien