La politique de «départ volontaire» accompagnée de financement de projets, que la plupart des gouvernements des pays européens ont mis sur pied pour lutter contre les flux migratoire, est une mesure que certains immigrés ont jugé salutaire. Car elle permet aux immigrés se trouvant dans des situations précaires de rentrer chez eux pour construire un nouvel avenir. C’est dans cet élan que les Sénégalais basés en Italie et regroupés au sein de l’Association «United Real State» ont reçu des financements de la part des bailleurs de fonds italiens.
Mais, pour le cas Saloum Diop, ils réfléchiront certainement par deux fois avant de faire des actions pareilles. En effet, ce dernier, après être clandestinement entré en Italie, est resté pendant six ans sans trouver des papiers légaux lui permettant de circuler librement et de trouver un travail. Il a frappé sur toutes les portes, en vain, raconte l’un des responsables de l’Association «United Real State», El Hadji Ndiaye. Et voila ! Lorsqu’il s’en est ouvert à eux, la porte du bonheur lui est ouverte. Ils lui achètent trois (3) camions à hauteur de 16 millions Fcfa, qu’il allait vendre une fois arrivé au Sénégal et mettre en place une société de vente de véhicules, dont les bénéfices seront partagés.
Une voiture de marque Renault d’une valeur de 10 millions de Cfa a été mise à sa disposition pour lui faciliter les courses. Mais le «Modou Modou», une fois retourné au bercail, détourne le projet et se tape une nouvelle vie. Après avoir vendu les véhicules, Saloum Diop devient «un grand patron» et fait le tour des boîtes de nuits. Et pour ne pas être identifié, il changea son nom et son prénom et se fait appeler Djily Seck. Mais, comme dans ce bas monde il est difficile de passer sans se faire identifier, «Djily Seck» finira par tomber au domicile de l’une de ses victimes, en l’occurrence El Hadji Ndiaye. Venu courtiser la sœur de ce dernier, l’escroc ignorait qu’il s’était jeté dans la gueule du loup.
Se trouvant ainsi nez à nez avec un de ceux qu’il avait escroqués, il a préféré prendre ses jambes à son cou. Il s’est suivi une course poursuite dans les ruelles, de Grand-Médine aux Parcelles Assainies, sous la clameur de la foule. Et c’est finalement grâce à un maçon qui se trouvait sur la terrasse d’une maison et qui, après l’avoir aperçu, balança sur sa tête une grosse pierre. Il s’est affalé, évanoui, et n’a ouvert ses yeux qu’à la police.
Interpellé, Saloum Diop, pour sa défense, n’a trouvé rien n’à dire «qu’aucun des véhicules n’avait été vendu». Eprouvant des difficultés à apporter la preuve de ses allégations, il sera déféré au parquet pour abus de confiance, 48 heures après sa garde-à-vue au commissariat des Parcelles Assainies.
L. DIEDHIOU
Source Rewmi.com
Mais, pour le cas Saloum Diop, ils réfléchiront certainement par deux fois avant de faire des actions pareilles. En effet, ce dernier, après être clandestinement entré en Italie, est resté pendant six ans sans trouver des papiers légaux lui permettant de circuler librement et de trouver un travail. Il a frappé sur toutes les portes, en vain, raconte l’un des responsables de l’Association «United Real State», El Hadji Ndiaye. Et voila ! Lorsqu’il s’en est ouvert à eux, la porte du bonheur lui est ouverte. Ils lui achètent trois (3) camions à hauteur de 16 millions Fcfa, qu’il allait vendre une fois arrivé au Sénégal et mettre en place une société de vente de véhicules, dont les bénéfices seront partagés.
Une voiture de marque Renault d’une valeur de 10 millions de Cfa a été mise à sa disposition pour lui faciliter les courses. Mais le «Modou Modou», une fois retourné au bercail, détourne le projet et se tape une nouvelle vie. Après avoir vendu les véhicules, Saloum Diop devient «un grand patron» et fait le tour des boîtes de nuits. Et pour ne pas être identifié, il changea son nom et son prénom et se fait appeler Djily Seck. Mais, comme dans ce bas monde il est difficile de passer sans se faire identifier, «Djily Seck» finira par tomber au domicile de l’une de ses victimes, en l’occurrence El Hadji Ndiaye. Venu courtiser la sœur de ce dernier, l’escroc ignorait qu’il s’était jeté dans la gueule du loup.
Se trouvant ainsi nez à nez avec un de ceux qu’il avait escroqués, il a préféré prendre ses jambes à son cou. Il s’est suivi une course poursuite dans les ruelles, de Grand-Médine aux Parcelles Assainies, sous la clameur de la foule. Et c’est finalement grâce à un maçon qui se trouvait sur la terrasse d’une maison et qui, après l’avoir aperçu, balança sur sa tête une grosse pierre. Il s’est affalé, évanoui, et n’a ouvert ses yeux qu’à la police.
Interpellé, Saloum Diop, pour sa défense, n’a trouvé rien n’à dire «qu’aucun des véhicules n’avait été vendu». Eprouvant des difficultés à apporter la preuve de ses allégations, il sera déféré au parquet pour abus de confiance, 48 heures après sa garde-à-vue au commissariat des Parcelles Assainies.
L. DIEDHIOU
Source Rewmi.com