Le centre Serigne Mbacké Bousso, situé au quartier Darou khoudauss de Touba, est un établissement islamique Al Azhar initié par le vénéré guide Cheikh Mourtada Mbacké dont l’objectif est l’enseignement et l’éducation. L’établissement est entièrement rénové par le groupe Diprom d’un coût global de 300 millions de francs Cfa. Le complexe islamique compte une mosquée, 14 salles de classes, un bloc administratif doté d’équipements très modernes, une infirmerie et un salon d’honneur. Il y a 13 classes pédagogiques dont une pour le préscolaire, 10 pour le primaire et deux pour le cycle moyen. L’effectif total est de 834 élèves dont 314 garçons. 25 personnes composent le personnel constitué de gestionnaires, enseignants et autres travailleurs. Le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle déclare : « ce que Mame Mor Mbacké est en train de faire est une mission du gouvernement ». Le gouvernement, ajoute-t-il, a le devoir d’accompagner l’œuvre colossal que Mame Mor est en train de réaliser. « Nous prenons l’engagement, suivant les instructions du chef de l’Etat, de vous accompagner dans toutes les missions d’étude et de formation », a dit M. Sakho. Serigne Mame Mor Mbacké a souligné à son tour l’objectif du complexe islamique. « L’enseignement dispensé est adapté à la méthode franco-arabe révisée pour permettre à l’élève de maîtriser les deux cultures », a dit le khalife de feu Serigne Mourtada Mbacké. Il s’est longuement appesanti sur l’importance de l’éducation et des critères d’accès dans les instituts ouverts à tout le monde, sans distinction de sexe, de race ou de confrérie. Mame Mor Mbacké a lancé un appel à l’Etat pour un appui aux élèves et aux enseignants des instituts Al Azhar afin de former des intellectuels modernes et libres.
Il a rappelé la dimension du parrain du complexe islamique, un homme qui maîtrisait le saint Coran, les sciences astrologiques. Mouhamed ben Bousso dit Serigne Mbacké Bousso est né en 1864 au village de Mboussobé, dans le Diolof.
Son père l’avait confié à Cheikh Ahmadou Bamba qui l’a éduqué et orienté vers le soufisme. Le parrain a laissé des écrits en astrologie, en jurisprudence, en sciences du Coran, etc. Il fut rappelé à Dieu en 1946 et inhumé au village de Guédé Bousso.
El hadji Madia NDIAYE
Source Le Soleil
Il a rappelé la dimension du parrain du complexe islamique, un homme qui maîtrisait le saint Coran, les sciences astrologiques. Mouhamed ben Bousso dit Serigne Mbacké Bousso est né en 1864 au village de Mboussobé, dans le Diolof.
Son père l’avait confié à Cheikh Ahmadou Bamba qui l’a éduqué et orienté vers le soufisme. Le parrain a laissé des écrits en astrologie, en jurisprudence, en sciences du Coran, etc. Il fut rappelé à Dieu en 1946 et inhumé au village de Guédé Bousso.
El hadji Madia NDIAYE
Source Le Soleil