Selon lui, pour opérer, leur modus operandi a été d'escalader le mur de la maison voisine pour entrer dans le domicile. Une fois à l'intérieur, ils ont pu passer par la fenêtre pour accéder dans la chambre inoccupée où se trouvait le coffre. C'est ainsi que son fils et son acolyte ont pu emporter avec eux 10.000.000 Fcfa et des bijoux d'une valeur de 5.000.000 Fcfa.
Une partie de l'agent a été confiée par l'enfant au boutiquier Saliou Ndao, soit plus de 900.000 Fcfa. Une bague en or a été vendue au bijoutier Amadou Bâ qui tient son atelier au niveau du marché à 240.000 Fcfa. Après son forfait, le « fils à papa » s'était permis de faire la bamboula pendant trois mois avant d'être découvert. Il faisait des virées nocturnes, louait des véhicules de luxe et passait des nuits avec
des femmes plus âgées dans ses appartements. Interpellé, l'enfant s'est déchargé sur son ami qui, à l'en croire, lui aurait même prêté son portable pour faciliter le coup. Disposant de la clé du coffre, il lui a fait signe et ils ont opéré. La première fois, Saïd déclare qu'il aurait agi seul et n'aurait pris que 300.000 Fcfa puis 1.900.000Fcfa. Il les aurait ensuite confiés au boutiquier.
Pour le reste, son acolyte était à ses côtés. Ils ont pris 400.000 Fcfa, ensuite 200.000 Fcfa et M. Mbengue aurait subtilisé trois liasses de 3.000.000 Fcfa. Entendu, ce dernier a réfuté les allégations du fils « indélicat ». A l'en croire, celui-ci aurait agi seul en commettant son forfait. Il a, cependant, reconnu avoir encaissé 70.000 Fcfa, à la suite de la vente de la bague en or.
Le boutiquier, poursuivi pour recel, a rejeté le montant avancé par l'enfant, tout déclarant en même temps que le bijoutier, avoir ignoré les agissements de Saïd. Le maître des poursuites, dans son réquisitoire, a relevé que « la vérité sort de la bouche d'un enfant » (en la personne de Saïd).
Selon lui, Moustapha Mbengue est un « délinquant attitré et est co-auteur ». Suffisant pour qu'il invite le tribunal à requalifier les faits et à retenir le vol en réunion avec effraction et usage de fausses clés à l'endroit de ce dernier. Et pour la peine, il a requis contre lui 5 ans de prison ferme. S'agissant des deux receleurs, il a estimé qu'ils ont agi en toute connaissance de cause pour leur intérêt.
Sur ce, il a requis à l'encontre de chacun 6 mois ferme. Pour sa part l'avocat défenseur des intérêts du père, partie civile, Me Cheikh Khoureychi Bâ, a souligné que ce fait est un phénomène de société. Ce faisant, aucun parent n'est épargné. « Ces jeunes se donnent comme modèles les joueurs et les lutteurs qui roulent avec des 4X4 et mènent la belle vie », a-t-il fait remarquer.
Il a réclamé 10.000.000 Fcfa, représentant les sommes disparues, non sans demander que le jeune Mbengue soit condamné à restituer la valeur des bijoux, estimée à 5.000.000 Fcfa. Les avocats de la défense de Moustapha Mbengue, ne l'entendant pas de cette oreille, ont demandé la relaxe pure et simple de leur client du délit de vol en réunion.
Pour eux, seul le recel peut être retenu conte lui. A les en croire, dans ce dossier, il s'agit d'un échec d'un parent qui n'arrive pas éduquer son enfant. De ce fait, le tribunal ne saurait se substituer à lui. Les mis en cause seront fixés sur leur sort le 27 mai prochain.
Papa M. SOW le matin
Une partie de l'agent a été confiée par l'enfant au boutiquier Saliou Ndao, soit plus de 900.000 Fcfa. Une bague en or a été vendue au bijoutier Amadou Bâ qui tient son atelier au niveau du marché à 240.000 Fcfa. Après son forfait, le « fils à papa » s'était permis de faire la bamboula pendant trois mois avant d'être découvert. Il faisait des virées nocturnes, louait des véhicules de luxe et passait des nuits avec
des femmes plus âgées dans ses appartements. Interpellé, l'enfant s'est déchargé sur son ami qui, à l'en croire, lui aurait même prêté son portable pour faciliter le coup. Disposant de la clé du coffre, il lui a fait signe et ils ont opéré. La première fois, Saïd déclare qu'il aurait agi seul et n'aurait pris que 300.000 Fcfa puis 1.900.000Fcfa. Il les aurait ensuite confiés au boutiquier.
Pour le reste, son acolyte était à ses côtés. Ils ont pris 400.000 Fcfa, ensuite 200.000 Fcfa et M. Mbengue aurait subtilisé trois liasses de 3.000.000 Fcfa. Entendu, ce dernier a réfuté les allégations du fils « indélicat ». A l'en croire, celui-ci aurait agi seul en commettant son forfait. Il a, cependant, reconnu avoir encaissé 70.000 Fcfa, à la suite de la vente de la bague en or.
Le boutiquier, poursuivi pour recel, a rejeté le montant avancé par l'enfant, tout déclarant en même temps que le bijoutier, avoir ignoré les agissements de Saïd. Le maître des poursuites, dans son réquisitoire, a relevé que « la vérité sort de la bouche d'un enfant » (en la personne de Saïd).
Selon lui, Moustapha Mbengue est un « délinquant attitré et est co-auteur ». Suffisant pour qu'il invite le tribunal à requalifier les faits et à retenir le vol en réunion avec effraction et usage de fausses clés à l'endroit de ce dernier. Et pour la peine, il a requis contre lui 5 ans de prison ferme. S'agissant des deux receleurs, il a estimé qu'ils ont agi en toute connaissance de cause pour leur intérêt.
Sur ce, il a requis à l'encontre de chacun 6 mois ferme. Pour sa part l'avocat défenseur des intérêts du père, partie civile, Me Cheikh Khoureychi Bâ, a souligné que ce fait est un phénomène de société. Ce faisant, aucun parent n'est épargné. « Ces jeunes se donnent comme modèles les joueurs et les lutteurs qui roulent avec des 4X4 et mènent la belle vie », a-t-il fait remarquer.
Il a réclamé 10.000.000 Fcfa, représentant les sommes disparues, non sans demander que le jeune Mbengue soit condamné à restituer la valeur des bijoux, estimée à 5.000.000 Fcfa. Les avocats de la défense de Moustapha Mbengue, ne l'entendant pas de cette oreille, ont demandé la relaxe pure et simple de leur client du délit de vol en réunion.
Pour eux, seul le recel peut être retenu conte lui. A les en croire, dans ce dossier, il s'agit d'un échec d'un parent qui n'arrive pas éduquer son enfant. De ce fait, le tribunal ne saurait se substituer à lui. Les mis en cause seront fixés sur leur sort le 27 mai prochain.
Papa M. SOW le matin