Juste après m’avoir mis au monde, ma mère a été hospitalisée à l’hôpital Aristide le Dantec de Dakar. Alors très jeune, on m’a envoyé à Kaolack. Et arrivé à Kaolack, je vivais seul avec ma grand-mère dans la maison.Ma grand-mère me demandait de chanter, de danser. Elle me faisait porter des pagnes comme une petite fille. En somme, elle me demandat de me comportement comme une fille. Encore adolescent, je ne pouvais pas me rendre compte de ce qui m’arrivait. C’est comme ça que j’ai vécu mon enfance et c’est là où tout a commencé.J’étais à l’école et là, je ne fréquentais que des filles.
Mais c’est quand mon oncle homosexuel a débarqué du village de Wakngouna que j’ai fait ma première expérience d’homosexualité. Ce jour là, j’ai eu mon premier rapport sexuel avec un homme par le biais de ce parent. On partageait la même chambre et on couchait ensemble. Peut être que c’était à cause de mon air éfféminé. Mais cela ne me déplaisait pas. Déjà tout gosse, j’en rêvais. Toujours est il quil m’obligeait à entretenir des relations sexuelles, et j’y ai pris gout, avant de commencer à ma prostituer. C’est là où j’ai connu et aimé ce métier.Pendant ce temps, ma mère, faisait entrer des hommes que je soupçonnais d’être ses amants, et avec qui elle avait des relations sexuelles. Jusqu’au jour où une femme est venue devant moi et l’a ccusée d’adultère.Je suis issu d’une famille très modeste où c’était seulement mon père qui nous donnait à manger.C’est lui qui travaillait pour nourrir toute la famille. Quand il est tombé sérieusement malade, et ne pouvait plus travailler, nous avons été dans une misère indescriptible. On s’éclairait avec des bougies et on mangeait très mal. Pis, il arrivait des moments où on a avait même pas de bougie, ni quoi se mettre sous la dent. Je ne pleurais souvent, rien qu’à voir ma mère souffrir autant. Mon père ne pouvait plus même donner la dépense quotidienne et aucun de ses parents ne lui venait en aide. Alors, j’ai quitté les bancs pour être apprenti tailleur. Et là, mon père me demandait de lui ramener de l’argent sans condition, pour nourrir la famille.
DAKAR LE VRAI COMMENCEMENT
Quand je veanis en vacances à Dakar, je rencontrais des filles à Nord Foire, qui m’interpellaient sur mon homosexualité, avant de m’enrôler dans leur bande.Au début, je refusais catégoriquement de les suivre. Mais finalement, elles ont pu avoir mon numéro de téléphone. On s’appelait et c’est là où j’ai commencé à les fréquenter, petit à petit. En se fréquentant, les filles m’ont proposé beaucoup d’argent si j’arrivais à intégrer leur bande. De l’argent que je pouvais gagner facilement pour nourrir ma famille. Quand j’ai pensé à la misère dans laquelle que vivaient mes parents, surtout ma maman, je n’avais autre choix que d’accepter ce « boulot ». Alors, elles m’ont recommandé à un vieux avec lequel je faisais l’amour. Ce dernier me donnait de l’argent que j’envoyais sans compter à ma famille de Kaolack. Qui ne se sont t jamais posé la question sur la provenance de cet argent. Avec tout ce que j’ai enduré, désormais je pouvais demander à ma mère de ne plus quémander, ni faire autre chose pour avoir de l’argent. Je pratiquais l’homosexualité pour la nourrir contre mon gré, mais même quand je couchais avec un homme, je ne pouvais m’empêcher d‘avoir honte. Je n’ai pas beaucoup de courage sinon je serais plus loin. Je ne quémande pas. Il y a cinq mois maintenant que je n’ai plus eu de rapports sexuels avec mes « copains ». Je n’ai pas fais ce métier de mon plein gré mais pour aider ma mère, l’épargner de la honte. Je préfère perdre ma dignité que de voir ma mère s’adonner à autre chose. J’aime beaucoup mes parents et il vaut mieux que je sois homosexuel que de voir ma mère souffrir.
On me propose parfois 25 à 30.000 f pour chaque rapport sexuel. Il y a des personnalités qui m’abordent mais dans les auberges ou les hôtels, pour fuir leurs familles. Je ne couche pas avec ces hommes, seulement des caresses. Quand je respecte mes cinq prières du jour, je ne pense plus à ces choses là. Il y a ceux qui me conseillent d’abandonner.Peu savent que je suis homosexuel. Du coup, aucun de mes amis ne m’a fui. Je veux bien abandonner ce métier si j’ai un travail salarial, ne serait ce que pour aider ma famille dans la dignité. Tout l’argent que je gagne dans ce sale boulot, je l’envoie à ma mère. Je n’ai pas besoin d’objets de valeur venant de cet argent et je n’en ai même pas. Je ne suis pas venu ici me confesser, pour que les gens me jugent, m’insultent, m’humilient ou me bannissent de la société, mais pour qu’ils m’aident à sortir de ce milieu satanique que j’ai fréquenté pour essuyer les larmes de ma mère qui souffre énormément. Et ça, je le dis à tous mes clients, mais ils ne sont intéressés que par leur plaisir. Il y a ceux qui s’entrainent rien que pour faire valoir leurs corps en échange de l’argent. Il y a des costauds qui ne sont pas des lutteurs, mais des homosexuels. J’explique toujours cela à mes partenaires. En 2009, un ami m’a recommandé une fille avec qui j’ai eu des relations sexuelles et que j’ai aimée aussi. Parfois dans ces relations, il m’arrive de ne rien sentir de la femme parce qu’il m’arrive encore de penser à ces choses. Les autres aussi doivent avoir le même courage que moi, pour venir se confesser. J’exhorte mon collègue de Yoff à faire pareil. Je veux que tout le monde m’aide (sociologues, imams…). Je fais des efforts pour sortir de ce milieu, mais il reste beaucoup à faire et je veux que tout le monde m’aide. Il y a beaucoup d’homosexuels à Dakar. On rencontre des personnalités mariées qu’on ne croirait jamais appartenir à ce milieu. Il y a de hautes autorités homosexuelles. Tous ceux qui ont besoin de mon contact pour m’aider, peuvent l’avoir s’ils le demandent. Je ne cherche qu’une personne qui veut bien m’aider à quitter définitivement ce milieu. Et j’espère qu’il y aura des gens de bonne foi qui m’aideront.
Source :http://www.rewmi.com
Mais c’est quand mon oncle homosexuel a débarqué du village de Wakngouna que j’ai fait ma première expérience d’homosexualité. Ce jour là, j’ai eu mon premier rapport sexuel avec un homme par le biais de ce parent. On partageait la même chambre et on couchait ensemble. Peut être que c’était à cause de mon air éfféminé. Mais cela ne me déplaisait pas. Déjà tout gosse, j’en rêvais. Toujours est il quil m’obligeait à entretenir des relations sexuelles, et j’y ai pris gout, avant de commencer à ma prostituer. C’est là où j’ai connu et aimé ce métier.Pendant ce temps, ma mère, faisait entrer des hommes que je soupçonnais d’être ses amants, et avec qui elle avait des relations sexuelles. Jusqu’au jour où une femme est venue devant moi et l’a ccusée d’adultère.Je suis issu d’une famille très modeste où c’était seulement mon père qui nous donnait à manger.C’est lui qui travaillait pour nourrir toute la famille. Quand il est tombé sérieusement malade, et ne pouvait plus travailler, nous avons été dans une misère indescriptible. On s’éclairait avec des bougies et on mangeait très mal. Pis, il arrivait des moments où on a avait même pas de bougie, ni quoi se mettre sous la dent. Je ne pleurais souvent, rien qu’à voir ma mère souffrir autant. Mon père ne pouvait plus même donner la dépense quotidienne et aucun de ses parents ne lui venait en aide. Alors, j’ai quitté les bancs pour être apprenti tailleur. Et là, mon père me demandait de lui ramener de l’argent sans condition, pour nourrir la famille.
DAKAR LE VRAI COMMENCEMENT
Quand je veanis en vacances à Dakar, je rencontrais des filles à Nord Foire, qui m’interpellaient sur mon homosexualité, avant de m’enrôler dans leur bande.Au début, je refusais catégoriquement de les suivre. Mais finalement, elles ont pu avoir mon numéro de téléphone. On s’appelait et c’est là où j’ai commencé à les fréquenter, petit à petit. En se fréquentant, les filles m’ont proposé beaucoup d’argent si j’arrivais à intégrer leur bande. De l’argent que je pouvais gagner facilement pour nourrir ma famille. Quand j’ai pensé à la misère dans laquelle que vivaient mes parents, surtout ma maman, je n’avais autre choix que d’accepter ce « boulot ». Alors, elles m’ont recommandé à un vieux avec lequel je faisais l’amour. Ce dernier me donnait de l’argent que j’envoyais sans compter à ma famille de Kaolack. Qui ne se sont t jamais posé la question sur la provenance de cet argent. Avec tout ce que j’ai enduré, désormais je pouvais demander à ma mère de ne plus quémander, ni faire autre chose pour avoir de l’argent. Je pratiquais l’homosexualité pour la nourrir contre mon gré, mais même quand je couchais avec un homme, je ne pouvais m’empêcher d‘avoir honte. Je n’ai pas beaucoup de courage sinon je serais plus loin. Je ne quémande pas. Il y a cinq mois maintenant que je n’ai plus eu de rapports sexuels avec mes « copains ». Je n’ai pas fais ce métier de mon plein gré mais pour aider ma mère, l’épargner de la honte. Je préfère perdre ma dignité que de voir ma mère s’adonner à autre chose. J’aime beaucoup mes parents et il vaut mieux que je sois homosexuel que de voir ma mère souffrir.
On me propose parfois 25 à 30.000 f pour chaque rapport sexuel. Il y a des personnalités qui m’abordent mais dans les auberges ou les hôtels, pour fuir leurs familles. Je ne couche pas avec ces hommes, seulement des caresses. Quand je respecte mes cinq prières du jour, je ne pense plus à ces choses là. Il y a ceux qui me conseillent d’abandonner.Peu savent que je suis homosexuel. Du coup, aucun de mes amis ne m’a fui. Je veux bien abandonner ce métier si j’ai un travail salarial, ne serait ce que pour aider ma famille dans la dignité. Tout l’argent que je gagne dans ce sale boulot, je l’envoie à ma mère. Je n’ai pas besoin d’objets de valeur venant de cet argent et je n’en ai même pas. Je ne suis pas venu ici me confesser, pour que les gens me jugent, m’insultent, m’humilient ou me bannissent de la société, mais pour qu’ils m’aident à sortir de ce milieu satanique que j’ai fréquenté pour essuyer les larmes de ma mère qui souffre énormément. Et ça, je le dis à tous mes clients, mais ils ne sont intéressés que par leur plaisir. Il y a ceux qui s’entrainent rien que pour faire valoir leurs corps en échange de l’argent. Il y a des costauds qui ne sont pas des lutteurs, mais des homosexuels. J’explique toujours cela à mes partenaires. En 2009, un ami m’a recommandé une fille avec qui j’ai eu des relations sexuelles et que j’ai aimée aussi. Parfois dans ces relations, il m’arrive de ne rien sentir de la femme parce qu’il m’arrive encore de penser à ces choses. Les autres aussi doivent avoir le même courage que moi, pour venir se confesser. J’exhorte mon collègue de Yoff à faire pareil. Je veux que tout le monde m’aide (sociologues, imams…). Je fais des efforts pour sortir de ce milieu, mais il reste beaucoup à faire et je veux que tout le monde m’aide. Il y a beaucoup d’homosexuels à Dakar. On rencontre des personnalités mariées qu’on ne croirait jamais appartenir à ce milieu. Il y a de hautes autorités homosexuelles. Tous ceux qui ont besoin de mon contact pour m’aider, peuvent l’avoir s’ils le demandent. Je ne cherche qu’une personne qui veut bien m’aider à quitter définitivement ce milieu. Et j’espère qu’il y aura des gens de bonne foi qui m’aideront.
Source :http://www.rewmi.com