Cette dernière lui avait fait croire que des habits qu'elle devait laver avaient disparus. Voulant les aider à l'aider à les retrouver, la plaignante a suivi chez elle la dame Li, accompagnée de deux autres personnes. Une fois la porte du domicile franchie, sa patronne a fermé la porte et l'a conduite à l'étage.
« La dame m'a réclamé ses 6.000.000F Cfa et me montra une machine à laver en panne qui contenait des habits, dit-elle, dans lesquels se trouvait un sachet contenant l'argent », raconte la victime. Elle lui rétorqua qu'elle n'a pas vu son argent. Face à l'insistance de la dame et son refus à admettre les faits, son époux est venu lui administrer une gifle avant de la rouer de coups à la tête.
Celle-ci l'avait envoyée à terre. Pour bien opérer son forfait, la Chinoise l'avait séquestrée dans les toilettes, narre la bonne, avant de la bâillonner avec un scotch pour l'empêcher de crier, après avoir fermé les fenêtres. Ne s'arrêtant pas là, sa ravisseuse l'avait ensuite isolée dans une chambre elle et son fils pour brancher son corps sur du courant électrique.
Adama Djiba s'en est sortie avec des blessures lui ayant occasionné une Itt de dix jours. Elle a porté plainte le même jour. Et le couple chinois sera mis aux arrêts une semaine après les faits, c'est-à-dire le 29 juin dernier. Interpellés sur leurs agissements, les époux Guang ont nié les faits. L'époux a signalé n'avoir rien à voir avec ce qui s'est passé. A l'en croire, il était monté à l'étage pour prendre un peignoir et est redescendu puisqu'il était trop pressé.
« J'avais de la visite », dit-il. La dame Li a contesté avoir levé la main sur sa domestique. Pour la bonne et simple raison qu'elle n'a pas force suffisante pour la battre, étant moins forte qu'elle. Poursuivant son argumentaire de défense, la mise en cause dit s'étonner de la voir se plaindre de blessures puisque les faits se sont déroulés le dimanche et elle était venue travailler le mardi.
Son accusatrice serait restée à leur domicile pour travailler de 8 heures à 18 heures. Des propos réfutés par la bonne qui persiste et signe que le couple lui a porté des coups le mardi. Suffisant pour que le procureur retienne la culpabilité de l'épouse. Pour lui, on n'est plus à « l'Etat de nature » pour que celle-ci se permettre d'user de la « justice privée » pour rentrer dans ses fonds.
Selon l'avocat de la société, les blessures ont été constatées et les déclarations contenues sur le procès verbal ont fini de l'incriminer. Sur ce, il a requis à l'encontre de la dame Li un mois de prison ferme. Quant son mari, il a demandé la relaxe au bénéfice du doute puisque rien n'établit la connexité entre la gifle et les blessures constatées. Leur avocat défenseur, Me Ousmane Thiam, qui n'a pas pu tenir trois minutes
dans une cellule au vu des « conditions dégradantes », a invité le tribunal a bien pesé les actes posés par un individu avant de l'envoyer en prison. Pour lui, le tribunal doit suivre le parquet en relaxant le mari au bénéfice du doute. « La dame le mérite aussi pour avoir perdu son argent et pour avoir séjourné en prison pendant longtemps », a-t-il conclu. La dame a finalement pris un mois de prison ferme et doit verser 100.000F Cfa à la victime. Il lui reste encore 9 jours à purger.
Papa Massar S0W
source Lemtindafrique.com
« La dame m'a réclamé ses 6.000.000F Cfa et me montra une machine à laver en panne qui contenait des habits, dit-elle, dans lesquels se trouvait un sachet contenant l'argent », raconte la victime. Elle lui rétorqua qu'elle n'a pas vu son argent. Face à l'insistance de la dame et son refus à admettre les faits, son époux est venu lui administrer une gifle avant de la rouer de coups à la tête.
Celle-ci l'avait envoyée à terre. Pour bien opérer son forfait, la Chinoise l'avait séquestrée dans les toilettes, narre la bonne, avant de la bâillonner avec un scotch pour l'empêcher de crier, après avoir fermé les fenêtres. Ne s'arrêtant pas là, sa ravisseuse l'avait ensuite isolée dans une chambre elle et son fils pour brancher son corps sur du courant électrique.
Adama Djiba s'en est sortie avec des blessures lui ayant occasionné une Itt de dix jours. Elle a porté plainte le même jour. Et le couple chinois sera mis aux arrêts une semaine après les faits, c'est-à-dire le 29 juin dernier. Interpellés sur leurs agissements, les époux Guang ont nié les faits. L'époux a signalé n'avoir rien à voir avec ce qui s'est passé. A l'en croire, il était monté à l'étage pour prendre un peignoir et est redescendu puisqu'il était trop pressé.
« J'avais de la visite », dit-il. La dame Li a contesté avoir levé la main sur sa domestique. Pour la bonne et simple raison qu'elle n'a pas force suffisante pour la battre, étant moins forte qu'elle. Poursuivant son argumentaire de défense, la mise en cause dit s'étonner de la voir se plaindre de blessures puisque les faits se sont déroulés le dimanche et elle était venue travailler le mardi.
Son accusatrice serait restée à leur domicile pour travailler de 8 heures à 18 heures. Des propos réfutés par la bonne qui persiste et signe que le couple lui a porté des coups le mardi. Suffisant pour que le procureur retienne la culpabilité de l'épouse. Pour lui, on n'est plus à « l'Etat de nature » pour que celle-ci se permettre d'user de la « justice privée » pour rentrer dans ses fonds.
Selon l'avocat de la société, les blessures ont été constatées et les déclarations contenues sur le procès verbal ont fini de l'incriminer. Sur ce, il a requis à l'encontre de la dame Li un mois de prison ferme. Quant son mari, il a demandé la relaxe au bénéfice du doute puisque rien n'établit la connexité entre la gifle et les blessures constatées. Leur avocat défenseur, Me Ousmane Thiam, qui n'a pas pu tenir trois minutes
dans une cellule au vu des « conditions dégradantes », a invité le tribunal a bien pesé les actes posés par un individu avant de l'envoyer en prison. Pour lui, le tribunal doit suivre le parquet en relaxant le mari au bénéfice du doute. « La dame le mérite aussi pour avoir perdu son argent et pour avoir séjourné en prison pendant longtemps », a-t-il conclu. La dame a finalement pris un mois de prison ferme et doit verser 100.000F Cfa à la victime. Il lui reste encore 9 jours à purger.
Papa Massar S0W
source Lemtindafrique.com