Les adversaires républicains du président Obama espéraient voir le scénario de 1980 se reproduire. Le sortant Jimmy Carter avait alors été battu par Ronald Reagan dans un contexte de crise économique mondiale. Mais en ce mardi historique, Barack Obama l’a bel et bien emporté. Le premier président métis des Etats-Unis rejoint un autre « Commander in Chief », Bill Clinton, en devenant le deuxième démocrate à être reconduit à la Maison Blanche depuis la Seconde Guerre mondiale.
Mitt Romney a reconnu sa défaite, dans un discours de quelques minutes prononcé devant ses soutiens à Boston (Massachusets), peu avant 7 heures du matin (heure de Paris). « J’ai appelé le président Obama pour le féliciter », a expliqué le candidat défait, avant d’adresser ses encouragements à la future administration, espérant que l’Amérique ne cède pas au « clivage partisan ».
« C'est un temps de grand défi pour les Etats-Unis et je prie pour que le président réussisse à guider notre nation », a déclaré Mitt Romney.
Mitt Romney a reconnu sa défaite, dans un discours de quelques minutes prononcé devant ses soutiens à Boston (Massachusets), peu avant 7 heures du matin (heure de Paris). « J’ai appelé le président Obama pour le féliciter », a expliqué le candidat défait, avant d’adresser ses encouragements à la future administration, espérant que l’Amérique ne cède pas au « clivage partisan ».
« C'est un temps de grand défi pour les Etats-Unis et je prie pour que le président réussisse à guider notre nation », a déclaré Mitt Romney.
Confirmation du vote le 17 décembre
Depuis Franklin D. Roosevelt en 1936, aucun président américain n’avait été réélu avec un tel taux de chômage dans le pays (7,9% en octobre). C’est désormais chose faite. Mais dans le contexte de fragilité économique qui frappe actuellement les Etats-Unis, cette longue campagne électorale restera comme l’une des plus rugueuses, voyant s’opposer les deux candidats au mortier, par campagnes de publicité virulentes interposées.
Qu'à cela ne tienne, l’ancien sénateur de l’Illinois remporterait quelque 303 grands électeurs, contre 206 pour Mitt Romney (estimation provisoire). C'est bien moins qu'en 2008, mais bien plus que le seuil de 270 nécessaire pour l'emporter. Les 538 grands électeurs américains iront confirmer le résultat final le 17 décembre prochain dans leur Etat respectif. (voir les résultats Etat par Etat ici - source : Associated Press)
Le président des Etats-Unis s'est exprimé devant ses partisans à Chicago, son fief, peu après 7 heures et demi (heure de Paris). Un discours enflammé d'environ 25 minutes. « Nous sommes la famille américaine, nous nous releverons ou nous tomberons tous ensemble comme une famille », a déclaré le président américain, en hommage aux fondateurs de la nation américaine.
Depuis Franklin D. Roosevelt en 1936, aucun président américain n’avait été réélu avec un tel taux de chômage dans le pays (7,9% en octobre). C’est désormais chose faite. Mais dans le contexte de fragilité économique qui frappe actuellement les Etats-Unis, cette longue campagne électorale restera comme l’une des plus rugueuses, voyant s’opposer les deux candidats au mortier, par campagnes de publicité virulentes interposées.
Qu'à cela ne tienne, l’ancien sénateur de l’Illinois remporterait quelque 303 grands électeurs, contre 206 pour Mitt Romney (estimation provisoire). C'est bien moins qu'en 2008, mais bien plus que le seuil de 270 nécessaire pour l'emporter. Les 538 grands électeurs américains iront confirmer le résultat final le 17 décembre prochain dans leur Etat respectif. (voir les résultats Etat par Etat ici - source : Associated Press)
Le président des Etats-Unis s'est exprimé devant ses partisans à Chicago, son fief, peu après 7 heures et demi (heure de Paris). Un discours enflammé d'environ 25 minutes. « Nous sommes la famille américaine, nous nous releverons ou nous tomberons tous ensemble comme une famille », a déclaré le président américain, en hommage aux fondateurs de la nation américaine.