Une cinquantaine d’officiers militaires et de police participent à la conférence de planification initiale en vue du déploiement militaire au Mali. Le tiers d’entre eux travaille en permanence pour la cellule de la Force en attente de la Cédéao, la FAC.
Une unité basée à Abuja, la capitale nigériane, et qui fonctionne même en l’absence de crises au sein de l’organisation ouest-africaine. Les autres participants viennent des pays et des organisations partenaires de la Cédéao comme les Etats-Unis, la France, l’Onuci et l’Union africaine.
L’objectif de cette réunion technique est de proposer aux chefs d’états-majors un plan de déploiement militaire au Mali afin d’aider les autorités de la transition et l’armée maliennes à retrouver leurs prérogatives sur les deux tiers du territoire, contrôlés par différents groupes rebelles : le MNLA ainsi que les islamistes d’Ansar Dine et du Mujao.
Cette conférence doit donc proposer les effectifs de la future force ouest-africaine pour le Mali. Selon une source au sein de la réunion, l’effectif de 3 000 hommes évoqué fin mars pourrait être triplé. Le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, a demandé ce mardi matin aux participants de « produire un concept d’opération réaliste et pratique », de déterminer par exemple les « moyens logistiques et administratifs » pour un déploiement dans de meilleures conditions.
Le recours à l’option militaire dépendra de l’échec de la diplomatie dans la résolution du problème du nord du Mali. Le général Bakayoko prône « un engagement opérationnel de choc, affiné et de courte durée ».
SOURCE:RfI
Une unité basée à Abuja, la capitale nigériane, et qui fonctionne même en l’absence de crises au sein de l’organisation ouest-africaine. Les autres participants viennent des pays et des organisations partenaires de la Cédéao comme les Etats-Unis, la France, l’Onuci et l’Union africaine.
L’objectif de cette réunion technique est de proposer aux chefs d’états-majors un plan de déploiement militaire au Mali afin d’aider les autorités de la transition et l’armée maliennes à retrouver leurs prérogatives sur les deux tiers du territoire, contrôlés par différents groupes rebelles : le MNLA ainsi que les islamistes d’Ansar Dine et du Mujao.
Cette conférence doit donc proposer les effectifs de la future force ouest-africaine pour le Mali. Selon une source au sein de la réunion, l’effectif de 3 000 hommes évoqué fin mars pourrait être triplé. Le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, a demandé ce mardi matin aux participants de « produire un concept d’opération réaliste et pratique », de déterminer par exemple les « moyens logistiques et administratifs » pour un déploiement dans de meilleures conditions.
Le recours à l’option militaire dépendra de l’échec de la diplomatie dans la résolution du problème du nord du Mali. Le général Bakayoko prône « un engagement opérationnel de choc, affiné et de courte durée ».
SOURCE:RfI