« Le projet de la mairie consiste à enlever les épaves qui encombrent la ville de Dakar pour ensuite les immerger dans la mer pour en faire des récifs artificiels », confie Abou Goth Diouf, président de la fédération sénégalaise de pêche sportive hier, lors du point de presse organisé hier, mercredi 9 septembre au siège de la fédération à l’embarcadère de Dakar. Selon lui, ce projet vise à rendre salubre la ville en le débarrassant de ses carcasses de voiture et de permettre aux poissons de revenir dans les côtes dakaroises. « Ce projet initié par la mairie est très important pour nous car nos pêcheurs se rendait en Mauritanie, en Guinée Bissau et en Sierra-Leone pour s’approvisionner en poissons. Grâce ces récifs artificiels, nos pêcheurs n’auront plus besoin d’aller loin », souligne le patron de la pêche sportive. Les panélistes ont ensuite défini ce que l’on entend par récif artificiel.
Pour Kalidou Coly, directeur des aires marines, le récif artificiel est « un dispositif qui est volontairement jeté au fond de la mer pour créer une vie marine. Cette façon de faire a déjà été expérimenté au Japon » explique-t-il. « il existe trois types de récifs artificiels. Le premier protège les ressources halieutiques, le deuxième permet aux poissons de se reproduire et le troisième est à caractère sportif et touristique jolis pour les plongeurs » ajoute-t-il précisant que seuls les deux premiers sont importants pour le Sénégal.
Le directeur des aires marines souligne que les récifs artificiels peuvent cependant avoir un côté négatif : « les récifs concentrent les poissons à un même endroit. Une fois pêché la mer risque être dépeuplée. Il ne faut donc pas immerger des épaves à un endroit où les pêcheurs ne sont pas organisés. Nous avons dans le cadre d’un projet expérimental avec la coopération japonaise immergé des épaves aux alentours de Saint-Louis ».
D’après Wahid Harati, directeur technique des immersions des épaves, il ne s’agit pas d’immerger n’importe quoi dans la mer. « Les épaves immergées sont au préalable traitées et écoulées dans les endroits en mer qui sont interdits au chalutiers. Une épave ne dure qu’entre cinq et six ans puis elles disparaissent » informe-t-il. Le maire Khalifa Sall, quant à lui, s’est réjoui par cette opération : « ce projet a deux objectifs : Rendre Dakar propre et beau et contribuer au développement économique de la ville ».
Selon le premier magistrat de la ville : « il ne sera plus question que les pêcheurs sénégalais aillent pêcher hors de leur territoire ». Par la même occasion Khalifa Sall interpelle les populations face au recensement des épaves : « nous invitons les citoyens à indiquer aux recenseurs les foyers à épaves qui n’ont pas jusqu’ici été recensés ». Il faut signaler au passage que la campagne de recensement des épaves se poursuit jusqu’au 15 septembre 2009.
Sud Quotidien
Pour Kalidou Coly, directeur des aires marines, le récif artificiel est « un dispositif qui est volontairement jeté au fond de la mer pour créer une vie marine. Cette façon de faire a déjà été expérimenté au Japon » explique-t-il. « il existe trois types de récifs artificiels. Le premier protège les ressources halieutiques, le deuxième permet aux poissons de se reproduire et le troisième est à caractère sportif et touristique jolis pour les plongeurs » ajoute-t-il précisant que seuls les deux premiers sont importants pour le Sénégal.
Le directeur des aires marines souligne que les récifs artificiels peuvent cependant avoir un côté négatif : « les récifs concentrent les poissons à un même endroit. Une fois pêché la mer risque être dépeuplée. Il ne faut donc pas immerger des épaves à un endroit où les pêcheurs ne sont pas organisés. Nous avons dans le cadre d’un projet expérimental avec la coopération japonaise immergé des épaves aux alentours de Saint-Louis ».
D’après Wahid Harati, directeur technique des immersions des épaves, il ne s’agit pas d’immerger n’importe quoi dans la mer. « Les épaves immergées sont au préalable traitées et écoulées dans les endroits en mer qui sont interdits au chalutiers. Une épave ne dure qu’entre cinq et six ans puis elles disparaissent » informe-t-il. Le maire Khalifa Sall, quant à lui, s’est réjoui par cette opération : « ce projet a deux objectifs : Rendre Dakar propre et beau et contribuer au développement économique de la ville ».
Selon le premier magistrat de la ville : « il ne sera plus question que les pêcheurs sénégalais aillent pêcher hors de leur territoire ». Par la même occasion Khalifa Sall interpelle les populations face au recensement des épaves : « nous invitons les citoyens à indiquer aux recenseurs les foyers à épaves qui n’ont pas jusqu’ici été recensés ». Il faut signaler au passage que la campagne de recensement des épaves se poursuit jusqu’au 15 septembre 2009.
Sud Quotidien