La tension continue de grimper dans le dossier ukrainien. À une journaliste qui lui demandait, mardi 25 janvier, s'il pouvait envisager de sanctionner personnellement le président russe en cas d'invasion de l'Ukraine, Joe Biden a répondu "oui", puis "je peux le concevoir". Si la Russie "envahit tout le pays", ou "même beaucoup moins" que cela, il y aura "d'énormes conséquences" et cela "changerait le monde", a encore indiqué le président américain.
Il a toutefois fixé, une nouvelle fois, les limites de toute riposte américaine : "Nous n'avons pas l'intention de déployer des forces américaines ou de l'Otan en Ukraine", qui n'est pas membre de l'alliance militaire occidentale.
Sur le plan économique en revanche, les États-Unis sont prêts à taper fort. "Il n'est plus question de réponse graduée. Cette fois, nous commencerons d'emblée par le haut de l'échelle" des sanctions, a dit un haut responsable de la Maison Blanche mardi.
Washington cherche à renverser le rapport de force instauré par Vladimir Poutine. Accusé d'avoir massé plus de 100 000 militaires à la frontière de l'Ukraine, le président russe veut bousculer l'emprise américaine sur l'équilibre militaire et stratégique en Europe, et particulièrement à l'Est.
Après avoir mis en alerte 8 500 militaires susceptibles de renforcer très rapidement les rangs de l'Otan, les États-Unis ont mis en scène mardi une livraison d'équipement militaire à l'Ukraine.
Washington a également averti la Biélorussie qu'elle s'exposait à une riposte "rapide" et "ferme" si elle laissait la Russie utiliser son territoire pour attaquer l'Ukraine.
Technologie, dollars, gaz
Washington envisage, selon le haut responsable de la Maison Blanche, d'interdire l'exportation vers la Russie de technologie américaine. Les États-Unis menacent aussi d'asphyxier les banques russes en leur interdisant les transactions en dollars, devise reine des échanges internationaux.
Quant aux éventuelles sanctions contre Vladimir Poutine lui-même, Joe Biden n'a pas précisé leur nature. Lorsque Washington sanctionne des personnalités étrangères, cela passe, le plus souvent, par un gel de leurs avoirs et une interdiction de transaction avec les États-Unis.
Reste un point extrêmement délicat, susceptible d'entamer la cohésion entre Occidentaux : les hydrocarbures russes. Les Européens craignent, en cas d'escalade, d'être privés en plein hiver du gaz russe, qui couvre plus de 40 % de leurs besoins.
"Nous pensons être prêts à trouver des approvisionnements alternatifs couvrant une majorité significative des potentielles coupes" dans la livraison de gaz russe, a promis le haut responsable américain.
La Maison Blanche a annoncé mardi, fort à propos, que Joe Biden recevrait le 31 janvier l'émir du Qatar. Cet allié des États-Unis a d'immenses réserves de gaz naturel. Il est aussi le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.
Il a toutefois fixé, une nouvelle fois, les limites de toute riposte américaine : "Nous n'avons pas l'intention de déployer des forces américaines ou de l'Otan en Ukraine", qui n'est pas membre de l'alliance militaire occidentale.
Sur le plan économique en revanche, les États-Unis sont prêts à taper fort. "Il n'est plus question de réponse graduée. Cette fois, nous commencerons d'emblée par le haut de l'échelle" des sanctions, a dit un haut responsable de la Maison Blanche mardi.
Washington cherche à renverser le rapport de force instauré par Vladimir Poutine. Accusé d'avoir massé plus de 100 000 militaires à la frontière de l'Ukraine, le président russe veut bousculer l'emprise américaine sur l'équilibre militaire et stratégique en Europe, et particulièrement à l'Est.
Après avoir mis en alerte 8 500 militaires susceptibles de renforcer très rapidement les rangs de l'Otan, les États-Unis ont mis en scène mardi une livraison d'équipement militaire à l'Ukraine.
Washington a également averti la Biélorussie qu'elle s'exposait à une riposte "rapide" et "ferme" si elle laissait la Russie utiliser son territoire pour attaquer l'Ukraine.
Technologie, dollars, gaz
Washington envisage, selon le haut responsable de la Maison Blanche, d'interdire l'exportation vers la Russie de technologie américaine. Les États-Unis menacent aussi d'asphyxier les banques russes en leur interdisant les transactions en dollars, devise reine des échanges internationaux.
Quant aux éventuelles sanctions contre Vladimir Poutine lui-même, Joe Biden n'a pas précisé leur nature. Lorsque Washington sanctionne des personnalités étrangères, cela passe, le plus souvent, par un gel de leurs avoirs et une interdiction de transaction avec les États-Unis.
Reste un point extrêmement délicat, susceptible d'entamer la cohésion entre Occidentaux : les hydrocarbures russes. Les Européens craignent, en cas d'escalade, d'être privés en plein hiver du gaz russe, qui couvre plus de 40 % de leurs besoins.
"Nous pensons être prêts à trouver des approvisionnements alternatifs couvrant une majorité significative des potentielles coupes" dans la livraison de gaz russe, a promis le haut responsable américain.
La Maison Blanche a annoncé mardi, fort à propos, que Joe Biden recevrait le 31 janvier l'émir du Qatar. Cet allié des États-Unis a d'immenses réserves de gaz naturel. Il est aussi le premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié.