Au moins quinze civils ont été tués dans des bombardements rebelles dans la dernière grande ville de l'Est séparatiste pro-russe de l'Ukraine contrôlée par Kiev.
Au moins 15 civils ont été tués samedi dans des bombardements au lance-roquettes multiples Grad à Marioupol, première attaque contre ce port stratégique et dernière grande ville de l'Est séparatiste pro-russe de l'Ukraine contrôlée par Kiev. Cette ville industrielle d'un demi-million d'habitants située sur les bords de la mer d'Azov et dont la conquête créerait un pont terrestre entre la Russie et la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en mars, a été jusqu'à présent à l'abri de combats qui éclataient sporadiquement à ces environs.
Un soldat ukrainien a été tué et un blessé dans des tirs visant des barrages ukrainiens aux environs de Marioupol, a par ailleurs indiqué l'état-major des forces armées ukrainiennes dans un communiqué. L'attaque sanglante contre un quartier densément peuplé qui survient quelques jours après l'abandon par l'armée ukrainienne de l'aéroport de Donetsk, site hautement symbolique, marque un tournant psychologique dans le conflit qui a fait plus de 5 000 morts en neuf mois. "Quinze personnes ont été tuées et 46 blessées dont une fillette de 12 ans", a indiqué le ministère ukrainien de l'Intérieur dans un communiqué. Le précédent bilan communiqué par les autorités locales faisait état de dix morts.
Sur des photos disponibles sur les sites locaux, on voit le feu et de la fumée noire s'élever au dessus d'un quartier densément peuplé. L'armée ukrainienne a indiqué qu'il s'agissait de "tirs rebelles au lance-roquettes multiples Grad sur le faubourg est de Marioupol" et que des maisons avaient été détruites. Un marché a été touché, selon la mairie. "Les rebelles n'ont pas besoin de la paix, ils exécutent les ordres du Kremlin pour une escalade de la situation dans le Donbass", bassin minier en proie depuis avril à une rébellion armée prorusse, a déploré l'armée.
"Sous le choc"
Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense Olexandre Tourtchinov a déclaré samedi que le président russe Vladimir Poutine était "personnellement responsable" du drame.
Bien que le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko ait promis la veille de conquérir toute la région de Donetsk dont fait partie Marioupol, les rebelles ont nié samedi leur responsabilité de ces tirs. "Les combattants n'ont pas ouvert le feu sur Marioupol, sans parler de quartiers habités", a indiqué l'agence de presse officielle de la république autoproclamée de Donetsk en citant un "responsable militaire" des séparatistes. Ce responsable a dénoncé "une provocation" des forces de l'ordre de Kiev en soulignant que les rebelles contrôlaient la ville côtière de Novoazovsk située à 40 km à l'est de Marioupol mais qu'ils n'étaient pas sur l'offensive.
"Tout le monde est sous le choc. La téléphonie mobile ne marche pas et on n'arrive pas à joindre des parents qui vivent dans le quartier touché", a indiqué au téléphone Édouard, un homme d'affaires de 32 ans. "Les rebelles ont pris l'aéroport de Donetsk et maintenant ils bombardent Marioupol", a-t-il poursuivi en faisant référence au revers essuyé cette semaine par l'armée ukrainienne qui a dû abandonner les ruines de l'aéroport de Donetsk après plusieurs mois de combats. Sur des photos disponibles sur les sites locaux, on voit le feu et de la fumée noire s'élever au-dessus d'un quartier densément peuplé.
Au moins 15 civils ont été tués samedi dans des bombardements au lance-roquettes multiples Grad à Marioupol, première attaque contre ce port stratégique et dernière grande ville de l'Est séparatiste pro-russe de l'Ukraine contrôlée par Kiev. Cette ville industrielle d'un demi-million d'habitants située sur les bords de la mer d'Azov et dont la conquête créerait un pont terrestre entre la Russie et la Crimée, péninsule ukrainienne annexée en mars, a été jusqu'à présent à l'abri de combats qui éclataient sporadiquement à ces environs.
Un soldat ukrainien a été tué et un blessé dans des tirs visant des barrages ukrainiens aux environs de Marioupol, a par ailleurs indiqué l'état-major des forces armées ukrainiennes dans un communiqué. L'attaque sanglante contre un quartier densément peuplé qui survient quelques jours après l'abandon par l'armée ukrainienne de l'aéroport de Donetsk, site hautement symbolique, marque un tournant psychologique dans le conflit qui a fait plus de 5 000 morts en neuf mois. "Quinze personnes ont été tuées et 46 blessées dont une fillette de 12 ans", a indiqué le ministère ukrainien de l'Intérieur dans un communiqué. Le précédent bilan communiqué par les autorités locales faisait état de dix morts.
Sur des photos disponibles sur les sites locaux, on voit le feu et de la fumée noire s'élever au dessus d'un quartier densément peuplé. L'armée ukrainienne a indiqué qu'il s'agissait de "tirs rebelles au lance-roquettes multiples Grad sur le faubourg est de Marioupol" et que des maisons avaient été détruites. Un marché a été touché, selon la mairie. "Les rebelles n'ont pas besoin de la paix, ils exécutent les ordres du Kremlin pour une escalade de la situation dans le Donbass", bassin minier en proie depuis avril à une rébellion armée prorusse, a déploré l'armée.
"Sous le choc"
Le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense Olexandre Tourtchinov a déclaré samedi que le président russe Vladimir Poutine était "personnellement responsable" du drame.
Bien que le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk Alexandre Zakhartchenko ait promis la veille de conquérir toute la région de Donetsk dont fait partie Marioupol, les rebelles ont nié samedi leur responsabilité de ces tirs. "Les combattants n'ont pas ouvert le feu sur Marioupol, sans parler de quartiers habités", a indiqué l'agence de presse officielle de la république autoproclamée de Donetsk en citant un "responsable militaire" des séparatistes. Ce responsable a dénoncé "une provocation" des forces de l'ordre de Kiev en soulignant que les rebelles contrôlaient la ville côtière de Novoazovsk située à 40 km à l'est de Marioupol mais qu'ils n'étaient pas sur l'offensive.
"Tout le monde est sous le choc. La téléphonie mobile ne marche pas et on n'arrive pas à joindre des parents qui vivent dans le quartier touché", a indiqué au téléphone Édouard, un homme d'affaires de 32 ans. "Les rebelles ont pris l'aéroport de Donetsk et maintenant ils bombardent Marioupol", a-t-il poursuivi en faisant référence au revers essuyé cette semaine par l'armée ukrainienne qui a dû abandonner les ruines de l'aéroport de Donetsk après plusieurs mois de combats. Sur des photos disponibles sur les sites locaux, on voit le feu et de la fumée noire s'élever au-dessus d'un quartier densément peuplé.