Incarcérée depuis août dernier, Mme Timochenko, 51 ans, a été condamnée en octobre à sept ans de prison pour abus de pouvoir. Elle est aussi jugée depuis le 19 avril pour détournements de fonds publics et fraude fiscale en 1997-1998, lorsqu'elle dirigeait le groupe Systèmes énergétiques unis d'Ukraine. Des délits passibles de douze ans de prison. L'accusation réclame aussi le remboursement à l'Etat de 19,5 millions de hryvnias, soit 1,8 million d'euros.
L'opposante, candidate malheureuse à la présidentielle de 2010, dénonce ces poursuites comme une vengeance personnelle du président actuel, Viktor Ianoukovitch, qui cherche à écarter de la scène politique sa principale adversaire, égérie de la Révolution orange de 2004. L'affaire Timochenko a été vertement critiquée par l'Union européenne, et les Etats-Unis qui y voient des motifs politiques. Cela a provoqué une crise sans précédent dans les rapports de Kiev avec l'Union européenne, qui a demandé la libération de l'ex-première ministre.
L'opposante, candidate malheureuse à la présidentielle de 2010, dénonce ces poursuites comme une vengeance personnelle du président actuel, Viktor Ianoukovitch, qui cherche à écarter de la scène politique sa principale adversaire, égérie de la Révolution orange de 2004. L'affaire Timochenko a été vertement critiquée par l'Union européenne, et les Etats-Unis qui y voient des motifs politiques. Cela a provoqué une crise sans précédent dans les rapports de Kiev avec l'Union européenne, qui a demandé la libération de l'ex-première ministre.