Selon l’ONU, c’est la «période la plus meurtrière» de la guerre du Donbass depuis les accords de Minsk de septembre dernier. Le bilan humain a dépassé le seuil symbolique des 5000 morts officiels. Une période qui est marquée par de sérieuses offensives des forces séparatistes.
Avec notre envoyé spécial à Zaporyjia, Sébastien Gobert
Le déluge de feu est permanent dans le Donbass. La ligne de front, stable pendant plusieurs mois, est enfoncée en plusieurs points. Les forces de la république autoproclamée de Donetsk n’ont pas attendu l’annonce de leur chef, Alexander Zakharchenko. Elles se sont lancées dans une offensive totale pour conquérir l’ensemble de la région de Donetsk.
Dans une confusion extrême, les soldats ukrainiens ont perdu le village de Krasny Partisan, et se préparent à des assauts imminents sur la poche de Debaltseve, de même que sur les villes de Marioupol et d’Artemivsk.
Kiev répète à qui veut l’entendre que les offensives sont menées par des troupes russes lourdement armées, que les forces ukrainiennes ne sont pas de taille à repousser. Les bombardements aveugles, notamment aux batteries Grad, s’intensifient. Venus de tous les côtés de la ligne de front, ils touchent aussi bien les positions militaires que civiles.
Il est difficile de prévoir jusqu’où peut aller ce déchaînement de violence. A Donetsk, Alexander Zakharchenko l’a proclamé haut et fort : il ne prendra plus part aux pourparlers de paix, et il ne veut plus négocier de cessez-le-feu
RFI
Avec notre envoyé spécial à Zaporyjia, Sébastien Gobert
Le déluge de feu est permanent dans le Donbass. La ligne de front, stable pendant plusieurs mois, est enfoncée en plusieurs points. Les forces de la république autoproclamée de Donetsk n’ont pas attendu l’annonce de leur chef, Alexander Zakharchenko. Elles se sont lancées dans une offensive totale pour conquérir l’ensemble de la région de Donetsk.
Dans une confusion extrême, les soldats ukrainiens ont perdu le village de Krasny Partisan, et se préparent à des assauts imminents sur la poche de Debaltseve, de même que sur les villes de Marioupol et d’Artemivsk.
Kiev répète à qui veut l’entendre que les offensives sont menées par des troupes russes lourdement armées, que les forces ukrainiennes ne sont pas de taille à repousser. Les bombardements aveugles, notamment aux batteries Grad, s’intensifient. Venus de tous les côtés de la ligne de front, ils touchent aussi bien les positions militaires que civiles.
Il est difficile de prévoir jusqu’où peut aller ce déchaînement de violence. A Donetsk, Alexander Zakharchenko l’a proclamé haut et fort : il ne prendra plus part aux pourparlers de paix, et il ne veut plus négocier de cessez-le-feu
RFI