«Je vous invite à procéder au paiement de vos factures d’ici au 31 décembre 2020. A défaut, nous serons dans l’obligation d’user de tous les moyens légaux à notre disposition en cas d’espèce». Ce n’est pas le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) qui tient ces menaces mais son agent comptable. A travers une «injonction de payer», ce dernier, dans les habits d’un chef de l’Etat, exige sans explication du groupe Wal Fadjri le paiement de 168 millions 740 mille 248 francs CFA. «Votre structure ne s’est pas acquittée du paiement de ses factures pour un montant de 168 740 248 francs CFA», souligne le document.
Seulement, s’agissant des factures à payer en question, l’ARTP ne donne aucune indication, encore moins d’explication. Sont-elles de mars, d’avril, de 1902 ? Rien n’est précisé à part le montant à payer et l’ultimatum de 24 heures. Une aberration qui incite à penser qu’il s’agit d’une nouvelle provocation de l’autorité de régulation. En effet, en exigeant le paiement d’un montant aussi colossal en 24 heures, l’ARTP met d’énormes bâtons dans les roues du groupe de presse du Front de terre.
Pourtant, avec la pandémie du Coronavirus qui a déjà mis à rude épreuve de nombreuses entreprises, certains attendaient de l’Etat, à défaut d’être magnanime, de rester juste. Mais, c’était sans compter l’ARTP qui continue d’avoir le groupe de presse fondé par Siduy Lamine NIASS dans sa ligne de mire. Les Sénégalais se souviennent encore des menaces de fermeture, en plein scrutin référendaire, brandies par Abdou Karim Sall alors directeur général de l’Autorité de régulation. Cette tentative vaine, l’actuel ministre de l’Environnement était revenu à la charge au mois de mars 2017 avec un montant de 441 millions 900 mille 008 de nos francs facturé à l’époque à Sidy Lamine Niass qui avait refusé de payer.
Abdou Karim Sall partit, l’ARTP continue de braquer le groupe de presse. Et avec l’annonce de Macky Sall qui demande la régulation des sites d’informations, il semble que l’Etat veut limiter la liberté d’expression des opinions en commençant par la «voix des sans voix»..
Walfgroupe
Seulement, s’agissant des factures à payer en question, l’ARTP ne donne aucune indication, encore moins d’explication. Sont-elles de mars, d’avril, de 1902 ? Rien n’est précisé à part le montant à payer et l’ultimatum de 24 heures. Une aberration qui incite à penser qu’il s’agit d’une nouvelle provocation de l’autorité de régulation. En effet, en exigeant le paiement d’un montant aussi colossal en 24 heures, l’ARTP met d’énormes bâtons dans les roues du groupe de presse du Front de terre.
Pourtant, avec la pandémie du Coronavirus qui a déjà mis à rude épreuve de nombreuses entreprises, certains attendaient de l’Etat, à défaut d’être magnanime, de rester juste. Mais, c’était sans compter l’ARTP qui continue d’avoir le groupe de presse fondé par Siduy Lamine NIASS dans sa ligne de mire. Les Sénégalais se souviennent encore des menaces de fermeture, en plein scrutin référendaire, brandies par Abdou Karim Sall alors directeur général de l’Autorité de régulation. Cette tentative vaine, l’actuel ministre de l’Environnement était revenu à la charge au mois de mars 2017 avec un montant de 441 millions 900 mille 008 de nos francs facturé à l’époque à Sidy Lamine Niass qui avait refusé de payer.
Abdou Karim Sall partit, l’ARTP continue de braquer le groupe de presse. Et avec l’annonce de Macky Sall qui demande la régulation des sites d’informations, il semble que l’Etat veut limiter la liberté d’expression des opinions en commençant par la «voix des sans voix»..
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