Mohamed Gohzaly est dans de sales draps. Poursuivi pour tentative de viol, pédophilie et détournement de mineure par A.C (âgée de 14 ans), il a comparu hier à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Cette affaire qui s’est déroulée à l’immeuble Kébé remonte au 7 janvier dernier.
Le prévenu a fait la connaissance de A.C par l’intermédiaire d’une amie qui habite en bas de son l’immeuble. Tombé sous le charme de cette belle nymphe, il lui file son numéro. Quelques jours plus tard, les deux filles décident de lui rendre visite. Ce qui fait évidemment plaisir à Mohamed qui leur a offert une somme d’argent avant qu’elles ne rentrent. Elles refont la même chose au bout de quelques jours. Cependant un jour, A. C décide d’aller seule rendre visite au Libanais pour régler les frais d’hospitalisation de sa mère internée à l’hôpital Le Dantec.
Arrivée à l’immeuble Kébé vers 20h, la jeune fille est interdite d’accès par le concierge qui par la suite l’autorise à monter sur ordre de Mohamed. Choqué par la présence d’une mineure à une heure pareille, un livreur qui se trouvait sur les lieux interpelle un policier posté non loin. L’homme de tenue décide de se rendre chez Mohamed pour y voir plus clair. Mais il croise dans les escaliers la fillette qui entretemps a reçu 10.000 francs des mains du prévenu.
Pressée de questions, A. C affirme avoir été victime d’une tentative de viol dans l’appartement de Mohamed. Ce dernier est cueilli et conduit au commissariat, malgré ses dénégations.
A.C : «IL M’A DEVETUE, TRIPOTEE ET A VOULU ABUSER DE MOI MAIS EN VAIN»
Devant la barre, A. C n’a pas varié dans ses déclarations. «Il m’a déshabillée avant de me faire des attouchements sexuels, mais il n’a pas pu assouvir ses désirs sexuels parce que j’ai dit non», dit-elle. Une version démentie par Mohamed qui soutient qu’il ne s’est jamais intéressé à A.C mais plutôt à sa copine. Interpellée sur sa maladie (Infection sexuellement transmissible) mentionnée dans le certificat médical, la victime fait dans le clair-obscur avant de désigner son petit ami. «Je l’ai contractée parce que j’ai couché à deux reprises avec mon copain», affirme-t-elle sans gêne. La mère de la fillette qui s’est présentée au tribunal a réclamé le franc symbolique. Et le ministère public a quant à lui requis l’application de la loi. Les avocats de la défense ont sollicité la relaxe pure et simple de leur client qui, soutiennent-ils, est blanc comme neige. Délibéré le 22 janvier prochain.
TENTATIVE DE VIOL…
Bineta DIOUF journal as
Le prévenu a fait la connaissance de A.C par l’intermédiaire d’une amie qui habite en bas de son l’immeuble. Tombé sous le charme de cette belle nymphe, il lui file son numéro. Quelques jours plus tard, les deux filles décident de lui rendre visite. Ce qui fait évidemment plaisir à Mohamed qui leur a offert une somme d’argent avant qu’elles ne rentrent. Elles refont la même chose au bout de quelques jours. Cependant un jour, A. C décide d’aller seule rendre visite au Libanais pour régler les frais d’hospitalisation de sa mère internée à l’hôpital Le Dantec.
Arrivée à l’immeuble Kébé vers 20h, la jeune fille est interdite d’accès par le concierge qui par la suite l’autorise à monter sur ordre de Mohamed. Choqué par la présence d’une mineure à une heure pareille, un livreur qui se trouvait sur les lieux interpelle un policier posté non loin. L’homme de tenue décide de se rendre chez Mohamed pour y voir plus clair. Mais il croise dans les escaliers la fillette qui entretemps a reçu 10.000 francs des mains du prévenu.
Pressée de questions, A. C affirme avoir été victime d’une tentative de viol dans l’appartement de Mohamed. Ce dernier est cueilli et conduit au commissariat, malgré ses dénégations.
A.C : «IL M’A DEVETUE, TRIPOTEE ET A VOULU ABUSER DE MOI MAIS EN VAIN»
Devant la barre, A. C n’a pas varié dans ses déclarations. «Il m’a déshabillée avant de me faire des attouchements sexuels, mais il n’a pas pu assouvir ses désirs sexuels parce que j’ai dit non», dit-elle. Une version démentie par Mohamed qui soutient qu’il ne s’est jamais intéressé à A.C mais plutôt à sa copine. Interpellée sur sa maladie (Infection sexuellement transmissible) mentionnée dans le certificat médical, la victime fait dans le clair-obscur avant de désigner son petit ami. «Je l’ai contractée parce que j’ai couché à deux reprises avec mon copain», affirme-t-elle sans gêne. La mère de la fillette qui s’est présentée au tribunal a réclamé le franc symbolique. Et le ministère public a quant à lui requis l’application de la loi. Les avocats de la défense ont sollicité la relaxe pure et simple de leur client qui, soutiennent-ils, est blanc comme neige. Délibéré le 22 janvier prochain.
TENTATIVE DE VIOL…
Bineta DIOUF journal as