Université de Garissa
Les Kényans ont commémoré samedi le premier anniversaire du massacre de 148 personnes dont 142 étudiants à l'université de Garissa (nord-est) perpétré par des islamistes shebab, l'attaque la plus meurtrière au Kenya depuis 1998.
Une centaine de personnes portant des T-shirts avec des slogans de paix se sont rassemblées à Garissa, à 365 kilomètres au nord-est de la capitale Nairobi et à 150 km de la frontière somalienne, pour participer à une course en hommage aux victimes. «Nous sommes avec les parents, nous voulons leur dire que, ensemble, en tant que pays, du nord au sud, d’ouest en est, les musulmans et les chrétiens… ensemble, nous devons lutter contre le terrorisme», a déclaré le député de Garissa, Aden Duale.
Le 2 avril 2015, quatre hommes armés de la branche d’Al-Qaïda en Afrique de l’est, avaient mené une opération contre l’université, exécutant des étudiants dans le hall après avoir trié les chrétiens des musulmans et en saisissant certains au réveil dans leur dortoir, tuant aussi trois policiers et trois soldats. Ce carnage fut l’attaque la plus meurtrière sur le sol kényan depuis celle de l’ambassade américaine de Nairobi en 1998, qui avait coûté la vie à 213 personnes.
Des prières et des veillées aux chandelles devaient se tenir samedi à Garissa et à Nairobi, à l’initiative de représentants du gouvernement. Cette représentation officielle aux commémorations contraste avec l’absence des autorités au lendemain de l’attaque, laissant la population organiser elle-même les veillées.
La réponse des forces de sécurité à Garissa avait été vivement critiquée par de nombreux Kényans, tout comme lors de l’assaut sur le centre commercial Westgate de Nairobi en 2013. Il avait fallu 16 heures pour qu’une unité anti-terroriste spéciale mette un terme à l’attaque, son déploiement ayant été ralenti par l’utilisation à des fins personnelles par un officier de l’avion de transport. Comme pour l’attaque de Westgate, aucune enquête n’a été diligentée sur le mauvais déroulement des opérations.
Le Kenya a subi plusieurs attaques meurtrières des shebab depuis l’envoi en 2011 de troupes dans la Somalie voisine pour combattre les jihadistes. Le 15 janvier dernier, le Kenya a subi ce qui pourrait être son pire revers militaire quand les shebab somaliens ont pris d’assaut une base à El-Adde (sud de la Somalie) qui hébergeait des soldats kényans de l’Amisom, la Force de l’Union africaine (UA) en Somalie. Les autorités ont jusqu’à présent refusé de donner un bilan de cette attaque mais des estimations avancent environ 180 soldats tués.
Une centaine de personnes portant des T-shirts avec des slogans de paix se sont rassemblées à Garissa, à 365 kilomètres au nord-est de la capitale Nairobi et à 150 km de la frontière somalienne, pour participer à une course en hommage aux victimes. «Nous sommes avec les parents, nous voulons leur dire que, ensemble, en tant que pays, du nord au sud, d’ouest en est, les musulmans et les chrétiens… ensemble, nous devons lutter contre le terrorisme», a déclaré le député de Garissa, Aden Duale.
Le 2 avril 2015, quatre hommes armés de la branche d’Al-Qaïda en Afrique de l’est, avaient mené une opération contre l’université, exécutant des étudiants dans le hall après avoir trié les chrétiens des musulmans et en saisissant certains au réveil dans leur dortoir, tuant aussi trois policiers et trois soldats. Ce carnage fut l’attaque la plus meurtrière sur le sol kényan depuis celle de l’ambassade américaine de Nairobi en 1998, qui avait coûté la vie à 213 personnes.
Des prières et des veillées aux chandelles devaient se tenir samedi à Garissa et à Nairobi, à l’initiative de représentants du gouvernement. Cette représentation officielle aux commémorations contraste avec l’absence des autorités au lendemain de l’attaque, laissant la population organiser elle-même les veillées.
La réponse des forces de sécurité à Garissa avait été vivement critiquée par de nombreux Kényans, tout comme lors de l’assaut sur le centre commercial Westgate de Nairobi en 2013. Il avait fallu 16 heures pour qu’une unité anti-terroriste spéciale mette un terme à l’attaque, son déploiement ayant été ralenti par l’utilisation à des fins personnelles par un officier de l’avion de transport. Comme pour l’attaque de Westgate, aucune enquête n’a été diligentée sur le mauvais déroulement des opérations.
Le Kenya a subi plusieurs attaques meurtrières des shebab depuis l’envoi en 2011 de troupes dans la Somalie voisine pour combattre les jihadistes. Le 15 janvier dernier, le Kenya a subi ce qui pourrait être son pire revers militaire quand les shebab somaliens ont pris d’assaut une base à El-Adde (sud de la Somalie) qui hébergeait des soldats kényans de l’Amisom, la Force de l’Union africaine (UA) en Somalie. Les autorités ont jusqu’à présent refusé de donner un bilan de cette attaque mais des estimations avancent environ 180 soldats tués.