Ainsi, en ce qui concerne la hausse annoncée du prix de l’électricité, la Conférence des leaders soutient qu’il st trop facile d’invoquer les causes exogènes pour essayer de faire passer cette pilule amère, « sans pointer du doigt les choix de gestion de la SENELEC dénoncés par les travailleurs eux-mêmes, le système irrationnel d’approvisionnement en combustible, les contrats juteux signés au profit de groupes privés dans l’opacité la plus totale ». Et de se demander, « Où sont passées les centaines de milliards injectées dans la SAR et la SENELEC ? Que sont devenues les promesses de redressement du secteur de l’énergie et de baisse du tarif de l’électricité avancées il n’y a guère par les autorités ? »
Par ailleurs, en ce qui concerne les inondations, le Benno souligne qu’il est révélateur que le pouvoir de Wade, après avoir reporté les élections de 2006 au motif de mobiliser plus de 50 milliards de FCFA à injecter dans son fumeux Plan Jaxaay de lutte contre les inondations, verse aujourd’hui dans la diversion à travers un débat insensé sur la compétence des collectivités locales en matière d’inondation. Aux côtés des collectivités locales, dit-il, la responsabilité de l’Etat central, qui a en charge les politiques de l’aménagement du territoire, des infrastructures publiques et de la protection civile, est engagée en première ligne.
Bennoo Siggil Senegaal « appelle à la mise en place de vastes coalitions citoyennes pour l’information, la sensibilisation et la mobilisation de toutes les énergies contre les inondations, tout en exigeant de l’Etat que, face à cette calamité, il assume pleinement son rôle, sans rechigner ni tricher »
Pour ce qui est de l’accaparement des terres de la communauté rurale de Mbane atteste grandeur nature de la collusion étroite entre l’Etat et des intérêts privés obscurs. La boulimie a été poussée, selon le Benno, jusqu’à l’absurde, par « l’affectation de quelque 232 000 ha alors que la superficie de ladite communauté rurale n’en compte que 190 000 ! 1000, 5 000, 20 000, 50 000 hectares ont été octroyés à tour de bras à des autorités politiques, à des prête-noms douteux et à divers groupes privés sur la base du yaa ma neex, autant d’attributaires qui se livrent à la spéculation foncière à coups de millions et de milliards, au détriment des résidents sans espaces d’habitation, des agriculteurs et éleveurs sans terres de culture, sans points d’eau ni pâturages ».
Par ailleurs, en ce qui concerne les inondations, le Benno souligne qu’il est révélateur que le pouvoir de Wade, après avoir reporté les élections de 2006 au motif de mobiliser plus de 50 milliards de FCFA à injecter dans son fumeux Plan Jaxaay de lutte contre les inondations, verse aujourd’hui dans la diversion à travers un débat insensé sur la compétence des collectivités locales en matière d’inondation. Aux côtés des collectivités locales, dit-il, la responsabilité de l’Etat central, qui a en charge les politiques de l’aménagement du territoire, des infrastructures publiques et de la protection civile, est engagée en première ligne.
Bennoo Siggil Senegaal « appelle à la mise en place de vastes coalitions citoyennes pour l’information, la sensibilisation et la mobilisation de toutes les énergies contre les inondations, tout en exigeant de l’Etat que, face à cette calamité, il assume pleinement son rôle, sans rechigner ni tricher »
Pour ce qui est de l’accaparement des terres de la communauté rurale de Mbane atteste grandeur nature de la collusion étroite entre l’Etat et des intérêts privés obscurs. La boulimie a été poussée, selon le Benno, jusqu’à l’absurde, par « l’affectation de quelque 232 000 ha alors que la superficie de ladite communauté rurale n’en compte que 190 000 ! 1000, 5 000, 20 000, 50 000 hectares ont été octroyés à tour de bras à des autorités politiques, à des prête-noms douteux et à divers groupes privés sur la base du yaa ma neex, autant d’attributaires qui se livrent à la spéculation foncière à coups de millions et de milliards, au détriment des résidents sans espaces d’habitation, des agriculteurs et éleveurs sans terres de culture, sans points d’eau ni pâturages ».