C’est hier mardi, aux environs de 14 heures qu’un groupe de trois dames d’un certain âge, se sont présentées à la plage dite de Terrou Bi, à côté du siège de la Cour Suprême, pour procéder à un sacrifice rituel. Les nombreux baigneurs qui prennent d’assaut cette plage en cette période estivale, ainsi que les clients attablés aux différents restaurants des alentours étaient médusés de voir des jeunes gens, escortés par des éléments du Groupement mobile d’intervention, pousser péniblement un taureau tout blanc vers la mer. La scène a intrigué bien de monde, jusqu’à ce que le taureau, étalé sur les galets qui bordent la vague, soit immolé. Deux bouteilles avaient été préalablement enterrées de part et d’autre de la bête. Le sang qui giclait à flots sur les vagues, donnait une couleur rougeâtre à l’eau de mer. Les jeunes baigneurs n’avaient plus d’autre choix que de s’éloigner des lieux, interloqués. Après ce moment de surprise, un attroupement s’est rapidement produit autour des personnes préposées à dépecer la bête. Les curieux attendaient chacun un morceau du sacrifice, qui devait être distribué sur place. Les policiers veillaient au grain et il fallait faire preuve de beaucoup d’imagination pour pouvoir prendre des photos de cette scène insolite. Un photographe attablé sur la terrasse du restaurant Terrou Bi pourra, avec un appareil muni d’un zoom, immortaliser ces moments.
Des quartiers de viande ont été remis aux personnes présentes sur les lieux, sans pour autant que l’auteur du sacrifice ne soit connu. Les bonnes femmes et les policiers ne voulaient répondre à aucune question. On verra après, les femmes charger deux gros sachets de viande dans la malle arrière d’une belle voiture stationnée au parking de la Cour de cassation, avant de prendre la route vers le centre ville, après avoir laissé l’un des sachets aux policiers. Les supputations allaient bon train surtout, avec la présence des forces de l’ordre. Il était assez aisé d’imaginer que cela ne pouvait s’agir que d’une personne ayant de l’influence dans ce pays, pour mobiliser à son service un véhicule de l’Administration, chargé de policiers en tenue.
Quelle ponte aura commis les policiers pour qu’ils assurent ainsi la surveillance du sacrifice ? La présence vigilante des policiers amenait les uns et les autres à se poser des questions. Un jeune homme de faire remarquer que la présence des policiers était difficilement acceptable, car l’Etat ne saurait les réquisitionner pour un sacrifice rituel. Et puis insiste-t-il, l’acte d’immoler une bête comme cela, sur la plage, est illégale en ce qu’il constitue un abattage clandestin puni par la loi pénale. Les policiers auraient dû à tout le moins arrêter ces personnes mais ne pas protéger leurs actes répréhensibles. Cette utilisation des policiers ne fait d’ailleurs que renforcer les informations livrées dans ce journal, il y a bientôt une semaine (voir Le Quotidien n°1901), sur le fait que ces fonctionnaires chargés de la sécurité des biens et des personnes, étaient plus préposés à la garde de pontes de la République, qu’à remplir leurs missions traditionnelles, ce qui ne faisait qu’ajouter à l’insécurité ambiante.
Pour en revenir au sacrifice de la plage, hier, même les deux personnes qui se sont occupées à dépecer la bête ne semblaient pas elles non plus, en savoir beaucoup sur le commanditaire de ce sacrifice, ni sur ses motifs. Interrogées, elles affirment avoir été requises pour ce service par les trois femmes, qui les auraient trouvés au parc à ruminants (foirail) où elles ont acheté le taureau.
Des quartiers de viande ont été remis aux personnes présentes sur les lieux, sans pour autant que l’auteur du sacrifice ne soit connu. Les bonnes femmes et les policiers ne voulaient répondre à aucune question. On verra après, les femmes charger deux gros sachets de viande dans la malle arrière d’une belle voiture stationnée au parking de la Cour de cassation, avant de prendre la route vers le centre ville, après avoir laissé l’un des sachets aux policiers. Les supputations allaient bon train surtout, avec la présence des forces de l’ordre. Il était assez aisé d’imaginer que cela ne pouvait s’agir que d’une personne ayant de l’influence dans ce pays, pour mobiliser à son service un véhicule de l’Administration, chargé de policiers en tenue.
Quelle ponte aura commis les policiers pour qu’ils assurent ainsi la surveillance du sacrifice ? La présence vigilante des policiers amenait les uns et les autres à se poser des questions. Un jeune homme de faire remarquer que la présence des policiers était difficilement acceptable, car l’Etat ne saurait les réquisitionner pour un sacrifice rituel. Et puis insiste-t-il, l’acte d’immoler une bête comme cela, sur la plage, est illégale en ce qu’il constitue un abattage clandestin puni par la loi pénale. Les policiers auraient dû à tout le moins arrêter ces personnes mais ne pas protéger leurs actes répréhensibles. Cette utilisation des policiers ne fait d’ailleurs que renforcer les informations livrées dans ce journal, il y a bientôt une semaine (voir Le Quotidien n°1901), sur le fait que ces fonctionnaires chargés de la sécurité des biens et des personnes, étaient plus préposés à la garde de pontes de la République, qu’à remplir leurs missions traditionnelles, ce qui ne faisait qu’ajouter à l’insécurité ambiante.
Pour en revenir au sacrifice de la plage, hier, même les deux personnes qui se sont occupées à dépecer la bête ne semblaient pas elles non plus, en savoir beaucoup sur le commanditaire de ce sacrifice, ni sur ses motifs. Interrogées, elles affirment avoir été requises pour ce service par les trois femmes, qui les auraient trouvés au parc à ruminants (foirail) où elles ont acheté le taureau.