Les avantages économiques liés aux accords de pêche signés entre l’Union européenne et certains pays de la sous-région ouest-africaine demeurent limités, du fait de l’absence d’effets multiplicateurs qui devaient en résulter, a soutenu jeudi à Dakar, l’économiste Moustapha Dème.
"Après avoir passé en revue ces accords pêche signés entre pays de la sous-région, on s’est rendu compte que ces accords ont été signés en ignorant le potentiel halieutique existant", a expliqué M. Dème, chercheur au Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye.
Il s’exprimait en marge des travaux des experts africains participant aux travaux d’un atelier régional ouvert la veille dans la capitale sénégalaise et consacré aux accords de pêche. Il s’agit par cette rencontre de deux jours d’arriver à une "position commune" face à la réforme en cours sur ce sujet au sein de l’Union européenne (UE).
Ainsi, la réunion vise-t-elle à identifier les impacts potentiels de la réforme commune des pêches de l’UE, de faire ressortir l’impact de cette réforme sur les futurs accords de pêche entre la partie européenne et les pays de la sous-région.
"Il est ressorti par la suite, que les effets multiplicateurs de ces accords ne sont pas présents ni sur le plan économique, ni sur le plan social", a-t-il ajouté, déplorant que dans beaucoup de pays signataires de ces accords, il n’y a pas de département spécial de recherche au niveau local.
De plus, ’’on se rend compte que même les engagements d’emplois prévus dans certains accords ne sont pas respectés’’, a poursuivi Moustapha Dème.
"Donc, grossièrement, à part la contrepartie financière que verse les bateaux étrangers et qui ne reflète pas les captures effectuées, les avantages économiques sont très limités pour certains pays de la sous-région", a insisté l’économiste.
Des ressortissants de sept pays de l’Afrique de l’Ouest prennent part à la rencontre dédiée au thème "Les accords de pêche et la réforme de la politique commune des pêches de l’Union européenne (UE)".
SOURCE.APS
"Après avoir passé en revue ces accords pêche signés entre pays de la sous-région, on s’est rendu compte que ces accords ont été signés en ignorant le potentiel halieutique existant", a expliqué M. Dème, chercheur au Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye.
Il s’exprimait en marge des travaux des experts africains participant aux travaux d’un atelier régional ouvert la veille dans la capitale sénégalaise et consacré aux accords de pêche. Il s’agit par cette rencontre de deux jours d’arriver à une "position commune" face à la réforme en cours sur ce sujet au sein de l’Union européenne (UE).
Ainsi, la réunion vise-t-elle à identifier les impacts potentiels de la réforme commune des pêches de l’UE, de faire ressortir l’impact de cette réforme sur les futurs accords de pêche entre la partie européenne et les pays de la sous-région.
"Il est ressorti par la suite, que les effets multiplicateurs de ces accords ne sont pas présents ni sur le plan économique, ni sur le plan social", a-t-il ajouté, déplorant que dans beaucoup de pays signataires de ces accords, il n’y a pas de département spécial de recherche au niveau local.
De plus, ’’on se rend compte que même les engagements d’emplois prévus dans certains accords ne sont pas respectés’’, a poursuivi Moustapha Dème.
"Donc, grossièrement, à part la contrepartie financière que verse les bateaux étrangers et qui ne reflète pas les captures effectuées, les avantages économiques sont très limités pour certains pays de la sous-région", a insisté l’économiste.
Des ressortissants de sept pays de l’Afrique de l’Ouest prennent part à la rencontre dédiée au thème "Les accords de pêche et la réforme de la politique commune des pêches de l’Union européenne (UE)".
SOURCE.APS