DeAndre Arnold, 18 ans, arbore depuis des années la coiffure traditionnelle des rastas, mais les responsables de son établissement, à l'est de Houston, ont estimé pendant les vacances de Noël que la longueur de ses nattes contrevenait désormais au code vestimentaire en vigueur.
L'adolescent sera renvoyé de l'école et ne pourra pas assister à la cérémonie de remise des diplômes de fin d'année s'il ne se conforme pas au règlement, a prévenu l'école publique Barbers Hill ISD qui compte, selon son site internet, plus de 5300 élèves, dont 70,6% sont blancs et seulement 3,1% noirs.
Accompagnée de militants antiracistes, la famille Arnold s'est rendue lundi devant le conseil d'administration du lycée pour protester contre une mesure qu'elle considère injuste, dans un pays où les Noirs s'estiment parfois en butte à des règlements vexatoires à cause de leurs cheveux.
«Ce code vestimentaire a été créé par des Blancs pour des Blancs, et il est préjudiciable aux corps noirs», a déclaré après la réunion Ashton Woods, un militant du mouvement Black Lives Matter.
Ses cheveux «font partie intégrante de sa culture», «c'est une partie de son identité», a déclaré vendredi de son côté la mère de DeAndre, Sandy Arnold, sur le plateau d'une télévision locale. Une importance confirmée par l'adolescent, dont la famille est originaire de Trinité-et-Tobago dans les Caraïbes.
Le lycée s'est défendu de toute pratique discriminatoire
«Aucun point du code vestimentaire n'interdit les tresses africaines ou une autre coiffure permettant de s'attacher les cheveux. Notre politique limite la longueur, c'est comme cela depuis 30 ans», a assuré le directeur de Barbers Hill, Greg Poole, pendant la réunion publique.
L'adolescent sera renvoyé de l'école et ne pourra pas assister à la cérémonie de remise des diplômes de fin d'année s'il ne se conforme pas au règlement, a prévenu l'école publique Barbers Hill ISD qui compte, selon son site internet, plus de 5300 élèves, dont 70,6% sont blancs et seulement 3,1% noirs.
Accompagnée de militants antiracistes, la famille Arnold s'est rendue lundi devant le conseil d'administration du lycée pour protester contre une mesure qu'elle considère injuste, dans un pays où les Noirs s'estiment parfois en butte à des règlements vexatoires à cause de leurs cheveux.
«Ce code vestimentaire a été créé par des Blancs pour des Blancs, et il est préjudiciable aux corps noirs», a déclaré après la réunion Ashton Woods, un militant du mouvement Black Lives Matter.
Ses cheveux «font partie intégrante de sa culture», «c'est une partie de son identité», a déclaré vendredi de son côté la mère de DeAndre, Sandy Arnold, sur le plateau d'une télévision locale. Une importance confirmée par l'adolescent, dont la famille est originaire de Trinité-et-Tobago dans les Caraïbes.
Le lycée s'est défendu de toute pratique discriminatoire
«Aucun point du code vestimentaire n'interdit les tresses africaines ou une autre coiffure permettant de s'attacher les cheveux. Notre politique limite la longueur, c'est comme cela depuis 30 ans», a assuré le directeur de Barbers Hill, Greg Poole, pendant la réunion publique.
Consulté par l'AFP, le règlement intérieur interdit tout style de coiffure qui permettrait aux cheveux de tomber plus bas que «le haut du col de la chemise, les sourcils ou les lobes d'oreilles» une fois lâchés.
La famille Arnold a reproché au lycée d'avoir modifié ses règles, ce que l'établissement n'a pas admis.
En juillet 2019, la Californie est devenue le premier État américain à interdire «la discrimination raciale fondée sur les cheveux», avec une loi autorisant de fait les coupes afros, les tresses ou les dreadlocks à l'école ou sur le lieu de travail.
Selon ce texte, les cheveux «restent un motif fréquent de discrimination raciale avec des conséquences économiques et sanitaires graves, spécialement pour les personnes noires».
La famille Arnold a reproché au lycée d'avoir modifié ses règles, ce que l'établissement n'a pas admis.
En juillet 2019, la Californie est devenue le premier État américain à interdire «la discrimination raciale fondée sur les cheveux», avec une loi autorisant de fait les coupes afros, les tresses ou les dreadlocks à l'école ou sur le lieu de travail.
Selon ce texte, les cheveux «restent un motif fréquent de discrimination raciale avec des conséquences économiques et sanitaires graves, spécialement pour les personnes noires».