"On a mis en place une cellule pour vendre l'avion présidentiel, La Pointe Sangomar, on doit en faire de même pour pendre en charge ces avions (agricoles) qui ne peuvent apporter que de plus-value au Sénégal", a-t-il dit dans un entretien avec l'APS.
Après l'invasion des criquets pèlerins en 2004, l'Etat du Sénégal, via sa diplomatie, s'est engagé dans l'acquisition d'avions agricoles, pour combler une insuffisance dans la prise en charge de la protection des cultures.
Un avion Turbo Trush, acquis grâce à l'Arabie Saoudite, et un autre de type Ipanema, offert par le Brésil, ont été dans ce cadre réceptionnés par les pouvoirs publics sénégalais, mais ces appareils n'ont plus volé depuis les cérémonies de réception et de démonstration, faute de budget de fonctionnement, selon cet expert.
"L'avion offert par les Brésiliens n'a totalisé que 14 heures de vol depuis qu'il est là, et le Turbo Trush n'a fait que 140 heures, parce qu'il a volé des Etats-Unis au Sénégal", a précisé Xavier Diatta. Les deux avions ne sont par conséquent plus fonctionnels, alors qu’ils ont coûté plus de deux milliards de francs CFA.
"Le Sénégal n'a rien, sur le plan aérien, pour faire face à une invasion arédienne. Il n'a que les véhicules de la Direction de la protection des végétaux (DPV). Les gens doivent être conscients que nous sommes assis sur une mine d'or. Ces avions sont (par exemple) équipés pour lutter contre les feux de brousse", a-t-il souligné.
Mais, pour l'expert en aviation agricole, les deux avions ne sont déployables qu'une fois remis en état et les équipages remis à niveau dans un délai de deux à trois mois.
Outre la lutte antiacridienne, ces avions peuvent être utilisés pour la lutte anti-aviaire, la démoustication, la lutte contre les incendies, le traitement de la tomate industrielle, a expliqué Xavier Diatta. Ils peuvent également servir à semer du riz.
BHC/BK/DND
APS
Après l'invasion des criquets pèlerins en 2004, l'Etat du Sénégal, via sa diplomatie, s'est engagé dans l'acquisition d'avions agricoles, pour combler une insuffisance dans la prise en charge de la protection des cultures.
Un avion Turbo Trush, acquis grâce à l'Arabie Saoudite, et un autre de type Ipanema, offert par le Brésil, ont été dans ce cadre réceptionnés par les pouvoirs publics sénégalais, mais ces appareils n'ont plus volé depuis les cérémonies de réception et de démonstration, faute de budget de fonctionnement, selon cet expert.
"L'avion offert par les Brésiliens n'a totalisé que 14 heures de vol depuis qu'il est là, et le Turbo Trush n'a fait que 140 heures, parce qu'il a volé des Etats-Unis au Sénégal", a précisé Xavier Diatta. Les deux avions ne sont par conséquent plus fonctionnels, alors qu’ils ont coûté plus de deux milliards de francs CFA.
"Le Sénégal n'a rien, sur le plan aérien, pour faire face à une invasion arédienne. Il n'a que les véhicules de la Direction de la protection des végétaux (DPV). Les gens doivent être conscients que nous sommes assis sur une mine d'or. Ces avions sont (par exemple) équipés pour lutter contre les feux de brousse", a-t-il souligné.
Mais, pour l'expert en aviation agricole, les deux avions ne sont déployables qu'une fois remis en état et les équipages remis à niveau dans un délai de deux à trois mois.
Outre la lutte antiacridienne, ces avions peuvent être utilisés pour la lutte anti-aviaire, la démoustication, la lutte contre les incendies, le traitement de la tomate industrielle, a expliqué Xavier Diatta. Ils peuvent également servir à semer du riz.
BHC/BK/DND
APS