«On aurait juste, par exemple, un ministère de l’éducation nationale pour coordonner l’ensemble des programmes d’éducation qui se feraient dans les différentes régions (…)», a-t-il souligné à l’émission Grand jury de la Rfm.
Le Professeur Ibrahima Thioub a, par ailleurs, fustigé les découpages à tout va et sans étude, des collectivités locales au Sénégal. «Le Sénégal, c’est 197 mille mètres carrés. Les 7 régions qu’on avait aux indépendances avaient une cohérence qui était fondée sur une étude. Mais aujourd’hui, la plupart des régions qui ont été créées émanent simplement d’une manifestation de rue d’une population qui demande à ce qu’on érige telle ou telle localité en région ou en collectivité locale», constate amer l’historien. «Ça déstructure les territoires», fait-t-il entendre en indiquant que la décentralisation n’est pas allée jusqu’au bout puisque les collectivités locales, des régions, des municipalités, des communautés rurales sont doublées par un pouvoir issu du centre (le commandement territorial).
Charles Thialice SENGHOR pressafrik.com
Le Professeur Ibrahima Thioub a, par ailleurs, fustigé les découpages à tout va et sans étude, des collectivités locales au Sénégal. «Le Sénégal, c’est 197 mille mètres carrés. Les 7 régions qu’on avait aux indépendances avaient une cohérence qui était fondée sur une étude. Mais aujourd’hui, la plupart des régions qui ont été créées émanent simplement d’une manifestation de rue d’une population qui demande à ce qu’on érige telle ou telle localité en région ou en collectivité locale», constate amer l’historien. «Ça déstructure les territoires», fait-t-il entendre en indiquant que la décentralisation n’est pas allée jusqu’au bout puisque les collectivités locales, des régions, des municipalités, des communautés rurales sont doublées par un pouvoir issu du centre (le commandement territorial).
Charles Thialice SENGHOR pressafrik.com