Gouvernements, ambassades, agences militaires, industrie de la défense et médias internationaux : ce sont les principales cibles d'une vague d'espionnage informatique sophistiquée, vraisemblablement initiée par des pirates russes, et baptisée « Pawn Storm », qui a débuté fin 2014.
Les experts du cabinet de sécurité informatique Trend Micro ont repéré, le 4 février, l'existence de logiciels espion exploitant des failles des téléphones Apple, et qui constituent selon eux la « deuxième partie » de cette opération d'espionnage.
L'opération « Pawn Storm » avait d'abord visé en octobre les messageries accessibles par le Web, et plus particulièrement Outlook Web App de Microsoft, suivant une technique évoluée de phishing (hameçonnage, technique consistant à envoyer de faux e-mails pour piéger une personne). Les messageries Gmail ou Yahoo Mail n'étaient toutefois pas épargnées.
Ont été notamment ciblés par ces attaques :
l'agence américaine de mercenaires Academi (anciennement Blackwater) ;
le département d'Etat américain ;
des ministères de la défense, dont celui de la France ou de la Hongrie ;
le SAIC (Science Applications International Corporation, fournisseur militaire du gouvernement américain) ;
l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en E urope) ;
l'ambassade du Vatican en Irak ;
des attachés et responsables militaires de plusieurs pays dont l'Irak, le Pakistan ou la Pologne ;
plusieurs médias de radio-diffusion internationaux.
IOS n'est plus épargné
Depuis, des logiciels espion pour iPhone, baptisés XAgent et MadCap et à la programmation « avancée » selon Trend Micro, sont apparus. Ces programmes sont conçus spécifiquement pour fonctionner sous iOs.
Les experts du cabinet de sécurité informatique Trend Micro ont repéré, le 4 février, l'existence de logiciels espion exploitant des failles des téléphones Apple, et qui constituent selon eux la « deuxième partie » de cette opération d'espionnage.
L'opération « Pawn Storm » avait d'abord visé en octobre les messageries accessibles par le Web, et plus particulièrement Outlook Web App de Microsoft, suivant une technique évoluée de phishing (hameçonnage, technique consistant à envoyer de faux e-mails pour piéger une personne). Les messageries Gmail ou Yahoo Mail n'étaient toutefois pas épargnées.
Ont été notamment ciblés par ces attaques :
l'agence américaine de mercenaires Academi (anciennement Blackwater) ;
le département d'Etat américain ;
des ministères de la défense, dont celui de la France ou de la Hongrie ;
le SAIC (Science Applications International Corporation, fournisseur militaire du gouvernement américain) ;
l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en E urope) ;
l'ambassade du Vatican en Irak ;
des attachés et responsables militaires de plusieurs pays dont l'Irak, le Pakistan ou la Pologne ;
plusieurs médias de radio-diffusion internationaux.
IOS n'est plus épargné
Depuis, des logiciels espion pour iPhone, baptisés XAgent et MadCap et à la programmation « avancée » selon Trend Micro, sont apparus. Ces programmes sont conçus spécifiquement pour fonctionner sous iOs.